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Homosexualité au cinéma


Homosexualité au cinéma

L’homosexualité au cinéma consiste à montrer au cinéma des situations où l'homosexualité, sous toutes ses formes, est présente et non-dissimulée.

Longtemps quasi-inexistante ou censurée, c'est une thématique qui ne s'est développée vraiment au cinéma qu'à partir des années 1960, marquées par la libération des mœurs.

Plus qu'en littérature peut-être, l'homosexualité a eu au cinéma une fonction marquée de revendication. Cela tient au fait que ce moyen d'expression s'est développé dans cette période de libération des mœurs, mais aussi peut-être à ce que les images permettent de toucher plus directement le public. Néanmoins, la présentation de l'homosexualité, sous toutes ses formes, ne se résume pas à son illustration ou à sa défense. Le tournant en ce domaine, grand-public, semble avoir été atteint en 2006 par Le Secret de Brokeback Mountain d'Ang Lee qui, par son succès mondial, le nombre impressionnant de récompenses et les réactions qu'il a déclenchées, a permis sans doute d'atteindre une nouvelle dimension à ce genre, un impact social avec un vaste écho. Deux ans plus tard, avec Harvey Milk de Gus Van Sant, pour lequel Sean Penn remporte l'Oscar du Meilleur acteur, « c'est le premier film hollywoodien grand public où le personnage est gay sans s'excuser de l'être ».

Les formes que peut prendre l'homosexualité au cinéma sont donc, de façon schématique, au nombre de trois :

* revendicatrice : c'est une fonction bien représentée à partir des années 1990. Citons en vrac Fucking Åmål, Before Night Falls, Memento Mori (qui peut paraître timide à des yeux occidentaux mais marque un grand pas en avant en Corée du Sud)

* esthétique : on a un prototype de cette homosexualité « distanciée » avec Persona d'Ingmar Bergman, où tout se résume à un jeu de reflets, d'ombres et d'illusions ; le même fonctionnement se retrouve dans Mulholland Drive de David Lynch

* jouissive : cette dernière fonction peut inspirer le meilleur comme le pire, du Théorème de Pier Paolo Pasolini au Caravaggio de Derek Jarman en passant par Tabou de Nagisa Ōshima. Il s'agit souvent (mais pas toujours) de films faits par des homosexuels pour un public homosexuel, ce qui les rend parfois un peu répétitifs.

Proches de la fonction revendicatrice mais un peu à part, certains films se contentent de montrer sans vraiment juger, comme My Beautiful Laundrette de Stephen Frears. (Wikipédia)

jeudi 2 septembre 2010

J'ai tué ma mère (2009)


Sortie en France 15 juillet 2009
Canada
Réalisateur : Xavier Dolan
Drame
100 mn

Distribution :

Xavier Dolan (Hubert Minel), Anne Dorval (La Mère), Suzanne Clément (L'enseignante), Elise Guilbault (Amie de la mère), François Arnaud (L'amant d'Hubert), Patricia Tulasne (Mère de l'amant), Niels Schneider, Monique Spaziani

Synopsis :

Hubert Minel n'aime pas sa mère. Du haut de ses 16 ans, il la jauge avec mépris, ne voit que ses pulls ringards, sa décoration kitsch et les miettes de pain qui se logent à la commissure de ses lèvres quand elle mange bruyamment. Au-delà de ces irritantes surfaces, il y a aussi la manipulation et la culpabilisation, mécanismes chers à sa génitrice. Confus par cette relation amour-haine qui l'obsède de plus en plus, Hubert vague dans les arcanes d'une adolescence à la fois marginale et typique: découvertes artistiques, expériences illicites, ouverture à l'amitié, sexe et ostracisme...

Secrets de tournage.

Jeune prodige

Né à Montréal en 1989, Xavier Dolan a débuté sa carrière très jeune, dans des publicités pour une chaine pharmaceutique tout d'abord, puis à la télévision et au cinéma. Il a notamment joué dans Martyrs de Pascal Laugier en 2007 ou dix ans avant dans J'en suis de Claude Fournier. J'ai tué ma mère est son premier long-métrage et a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs lors du Festival de Cannes 2009.

Catharsis

Encouragé par une enseignante marginale à s'exprimer sur des sujets chers et intimes, Xavier Dolan a écrit lors de ses années lycée, une nouvelle sur le thème de la haine infantile, intitulée à l'époque Le Matricide. En 2006, après avoir abandonné ses études et face "au néant de l'âge adulte et à la crasse de son petit appartement", le jeune homme décide d'approfondir l'exercice en écrivant un scénario sur le même sujet, inspiré de sa propre vie : "Evinçant le côté très ésotérique de la nouvelle, j'ai écrit J'ai tué ma mère en misant sur le côté hyperréaliste des détails irritants du quotidien, et en tentant –un peu maladroitement- de démontrer la dichotomie des sentiments, et d'évoquer la nostalgie, le souvenir de l'enfance", explique t-il.

Phase de création

Au bout de trois jours, Xavier Dolan achève un premier brouillon et décide de se consacrer à d'autres projets. Ces derniers s'avérant "assez mauvais", le futur metteur en scène est encouragé par ses amis à les laisser tomber et à fignoler, étoffer et épurer sa première histoire. La productrice Suzanne Clément, séduite par celle-ci, décide alors de la produire. Le budget limité de son film a permis au cinéaste de laisser place à toute la créativité et la débrouillardise d'un travail improvisé et effectué en étroite collaboration avec une équipe avisée.

Souvenirs de tournage

C'est en plein doute concernant la réalisation de son film que Xavier Dolan a visité ses futurs lieux de tournage, à la campagne. Invitée à dîner chez sa grande tante dévote, sa famille évoque le film lors d'une conversation où tous revendiquent le droit de croire en ses fantasmes les plus fous. Le jeune homme avoue avoir été plus que tout marqué par ce moment où la maîtresse de maison s'est levée, l'a regardé d'un air posé en lui disant simplement: "Ceux qui n'ont aucun rêve mourront de froid."

Quête initiatique

Ne voulant pas être accusé d'avoir écrit "une ode à l'adolescence où l'autorité parentale est vouée aux gémonies", le jeune réalisateur a tenu à avoir du recul sur ses personnages qu'il a ainsi aimés autant l'un que l'autre, désireux de montrer leurs qualités autant que leurs défauts et d'esquisser ainsi sans parti pris le portrait d'une relation à deux. Façonnant tous les jours son identité, son personnage cherche ainsi surtout à pouvoir la vivre et la laisser éclore dans un environnement suffocant pour lui, celui d'une mère banlieusarde et populaire.

Authentiques répliques

Les dialogues du scénario sont un amalgame de bribes de conversation que Xavier Dolan a eues avec sa mère et de répliques purement fictives. Reformulant et recomposant, il n'a surtout pas voulu faire un documentaire. Suivant son instinct, le jeune prodige a beaucoup improvisé et s'est servi de son vécu, écrivant notamment ce qui lui semblait juste dans la bouche de ses personnages.

Peinture d'un monde

Si le foyer d'Hubert est glauque, kitsch et ténébreux, celui de son ami Antonin est lumineux et luxueux, et celui de son professeur Julie, classique et bleu. Afin de mettre en exergue le contraste de ces différents univers, Xavier Dolan a opté pour des couleurs différentes les caractérisant. Attiré par les arts plastiques, son film trouve son inspiration dans les peintures d'artistes qu'il admire, tels que Pollock, Matisse ou Klimt. En hommage également à Arthur Rimbaud et à Antonin Artaud, le nom de l'amant d'Hubert est Antonin Rimbaud. Les scènes en noir et blanc représentent une sorte de réflexion spirituelle que capte un Dieu omniscient, pour le spectateur : " Le personnage se filme durant ces séquences, mais notre vision n'est pas celle qu'il obtient avec sa caméra bon marché. C'est sa propre vision dans cet environnement intime de confidences et d'expiation," explique Dolan.

Montage musical

Magnifique, la musique du film ralentit certains plans, semblables à ceux de Wong Kar-Wai dans In the Mood for Love ou faisant penser à la partition de Shigeru Umebayashi. Aidé d'Hélène Girard, sa monteuse, le jeune cinéaste a beaucoup appris : "Nous avons pu échanger, délibérer, défendre nos idées, nos choix, " raconte t-il, avant de préciser qu'il a lui-même monté la séquence du dripping durant laquelle les deux héros masculins peignent et font l'amour, sachant de façon précise ce qu'il voulait obtenir.

Choix et direction d'acteurs

Xavier Dolan a choisi les interprètes de son film après quelques rencontres qui étaient le fruit du hasard, puis lors de sélections bienheureuses de dernière minute. Ainsi Anne Dorval, qui joue sa mère, est connue au Québec pour son rôle dans le fameux et décapant soap québécois Le Coeur a ses raisons. Se laissant diriger, les comédiens ont fait preuve d'une ouverture d'esprit et d'une humilité qui ont insufflé au jeune cinéaste toute la confiance qui aurait pu lui faire défaut: "J'aime diriger, et observer les moindres détails, les moindres tics" confie t-il. (AlloCine)


Bande-annonce

Le Premier qui l'a dit (2010)


2010
Date de sortie en salles 21 juillet 2010
Titre original : Mine Vaganti
Italie
Réalisateur : Ferzan Ozpetek
Comédie
116 mn

Distribution :
Riccardo Scamarcio (Tommaso), Alessandro Preziosi (Antonio), Nicole Grimaudo (Alba), Carolina Crescentini, Elena Sofia Ricci (Luciana), Daniele Pecci (Andrea), Ennio Fantastichini (Vincenzo), Lunetta Savino (Stefania), Ilaria Occhini, Massimiliano Gallo (Salvatore), Bianca Nappi (Elena), Giorgio Marchesi (Nicola), Carmine Recano (Marco), Mauro Bonaffini, Gianluca De Marchi, Paola Minaccioni (Teresa), Matteo Taranto (Domenico)

Synopsis :
Grande réunion chez les Cantone, illustre famille de Lecce dans les Pouilles, propriétaire d'une célèbre fabrique de pâtes.
Tommaso, le benjamin, veut profiter du dîner pour avouer à tous son homosexualité.
Mais alors qu'il s'apprête à prendre la parole, Antonio, son frère aîné, promis à la tête de l'usine, le précède pour faire… la même révélation.
Scandale général, malaise du père qui chasse le fils indigne.
Tous les espoirs se portent alors sur Tommaso pour reprendre l'affaire familiale et perpétuer le nom des Cantone.
Tommaso a d'autres plans, mais comment peut-il à présent dire la vérité à sa famille ? C'est alors que ses amis romains débarquent pour une visite surprise dans les Pouilles.

Secrets de tournage.

A l'origine du film...

Le réalisateur Ferzan Ozpetek a eu l'idée du film à la suite d'une conversation avec un ami qui lui a révélé que son frère venait d'annoncer son homosexualité à ses parents. Egalement homosexuel, son ami s'est ainsi vu empêché de faire son coming out, ses parents comptant sur lui pour perpétuer le nom de la famille. Cette idée de départ lui a ainsi donner le pitch du film.

Retrouvailles

Le premier qui l'a dit marque les retrouvailles du réalisateur Ferzan Ozpetek et des actrices Nicole Grimaudo et Bianca Nappi qu'il avait déjà dirigées dans A perfect day (2008) ainsi que Lunetta Savino et Ennio Fantastichini dans Saturno Contro (2007).

Pourquoi les Pouilles?

Le réalisateur a choisi de situer son histoire à Lecce, dans les Pouilles (Italie du Sud), car dans ces régions méditerranéennes, plusieurs générations vivent encore sous le même toit, élément qu'il a souhaité exploiter dans le film.

Homosexualité et famille

Ce n'est pas la première fois que Ferzan Ozpetek traite à la fois de l'homosexualité et de la famille dans un de ses films. On retrouve en effet les mêmes thèmes dans Tableau de famille (2001) où une femme découvre que son époux entretenait une liaison avec un homme. Cependant, les problématiques liées à l'homosexualité sont également présentes dans Saturno Contro (2007).

Influences et inspirations

Ferzan Ozpetek aime beaucoup la comédie à l'italienne et s'est inspiré de certains films où le rire naît de situations tragiques. Le cinéaste dit aussi être influencé par d'autres genres tels que le mélodrame turc ou encore les comédies françaises (en particulier les films de Louis De Funès dont il est très friand).

Festivals

Après son passage au Festival de Berlin, où il a été vendu à quinze pays, Le premier qui l'a dit a été sélectionné en compétition officielle dans la catégorie "Films de fiction du monde", du Festival de Tribeca, à New York. C'est d'ailleurs le seul des douze titres en lice qui représentait l'Italie lors de cette neuvième édition. (AlloCine


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Violet Tendencies (2010)


2010
USA
Réalisateur : Casper Andreas
Comédie
99 mn


Distribution :

Mindy Cohn (Violet), Marcus Patrick (Zeus), Shari Albert (Ashley), Daniel Robinson, Kim Allen (Salome), Vincent De Paul (Chace), Casper Andreas (Markus), Randy Jones (Buck Winston), Samuel Whitten (Riley), Michael Cornacchia, Max Rhyser (Long John), Adrian Armas (Darian), Jesse Archer (Luke), Michael Musto (Lui-meme), Amy Simmons, Brandon Gill (J Flame), Howard Feller, Steven Polito, Marc Alan Austen, Clover Honey, Patrick Askin, Jack Mackenroth, Max Emerson, Craig Cobb, Lovari, J.R. Rolley, Sal Blandino, Sophia Lamar, Armand Anthony, Margret R.R. Echeverria, Mike Guzman, Fredrick Ford, Christopher L. Graves, Brandon Ellyson, Hilary Elliot, Andrea Cirie, Michael Scott, Ben Pamies, Ryan Turner, Sam Smithyman, , Dennis Hearn, Sonja Rzepski, Michelle Akeley, Michael 'Anita' Cavnaugh, Marisa Petsakos, Carlin Langley, Michael Bamford, Ali Mroczkowski, Flick, Kohl Beck, Jonathan Chang, Mike Diamond, Robbyne Kaamil, Ronnie Shockley III, J. Fortino, Alex Quiroga, Jimmy Balletto, Dan Elhedery, John-Patrick Driscoll



Synopsis :

A 40 ans, Violet n'a toujours pas d'homme dans sa vie... hétéro en tout cas ! Violet décide un jour de changer de vie pour trouver l'amour, et ne plus rester ainsi « la plus vieille fille à pédés »...

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Plan B (2010)


Sortie en salles 28 juillet 2010
Argentine
Réalisateur : Marco Berger
Drame, Comédie
103 mn

Distribution :

Manuel Vignau (Bruno), Lucas Ferraro (Pablo), Mercedes Quinteros (Laura), Damián Canduci, Ana Lucia Antony (Ana), Carolina Stegmayer (Verónica), Antonia De Michelis (Madre Victor), Ariel Nuñez Di Croce (Javier), Daniel Nahmias, Segio Escobar, Miguel Neira, Froilan Contreras, Luna Contreras, Clara Contreras, Sheila Trucco

Synopsis :

Bruno vient de se faire plaquer par sa copine. Derrière une attitude calme et indifférente, il planifie une douce et froide vengeance. Elle continue à le voir de temps en temps mais à quelqu'un de nouveau dans sa vie, Pablo. Bruno se rapproche de Pablo et devient son ami dans l'idée de fragiliser le couple, peut-être en lui présentant une autre femme. Mais, au fil du temps, un plan B se met en place, plus efficace, qui va remettre sa propre sexualité en question...

Secrets de tournage.

Premier film

Marco Berger est né en Argentine il y a 30 ans, d’un père norvégien. Il a étudié le théâtre pendant plusieurs années auprès de Julio Chavez avant de déménager en Norvège en 2001 où il obtient un diplôme universitaire qui lui permet d’intégrer l’Université du Cinéma de Buenos Aires. Le jeune homme gagne alors de nombreux concours de scénarios pendant ses études et son second court-métrage, The Watch, est sélectionné en 2008 par la Cinéfondation en compétition officielle au Festival de Cannes, puis au Festival du Film de Sundance en Janvier 2009. Avec Plan B, il passe ainsi du court au long métrage.

Les histoires d'amour finissent mal...

Le réalisateur revient sur son envie de faire découvrir au public une comédie romantique différente, avant de faire sombrer le film dans une dimension plus tragique mais davantage réaliste: " L’idée de créer une comédie romantique vient du fait, qu’en tant que spectateur, j’ai remarqué le peu d’histoire de ce type (dans laquelle un homme séduit un autre homme). En général les comédies romantiques dépendent de ce qui est drôle (...) Cependant, le film piège le spectateur. Au début il regarde une comédie et se sent bien dans son siège. Jusqu’ici il prend des poignées de pop-corn, puis à peine conscient de ce qui se passe il se retrouve pris au sein d’un drame qui loin de ressembler à une comédie relate ce qu’il en est de jouer avec les sentiments". Marco Berger souhaitait montrer qu'en fait, personne ne sait ce qu’est l’amour, d'autant plus lorsque l’objet de son affection est une personne du même sexe dans un contexte socio-culturel désapprouvant ce type de relations: "Bruno tombe dans son propre piège. Ce qui n’était au départ qu’une blague déraille, et le plan s’infiltre secrètement dans la partie la plus sombre et la plus inexplorée de son propre coeur. Je voulais écrire un scénario dans lequel moi et mon point de vue sur l’amour pouvaient se retrouver dans l’histoire d’amour des personnages – un amour qui ne distingue pas le sexe, l’âge ou la forme. C’est pourquoi le film décrit une histoire entre deux personnes qui ne se bloquent pas derrière un monde masculin, dur et brut et s’ouvrent à la possibilité d’un amour à travers les genres."

Retrouvailles

Dans ce premier long métrage, Marco Berger a fait appel à Ariel Nuñez Di Croce dont le personnage portait déjà le nom de Javier dans un de ses tous premiers courts-métrages intitulé El Reloj (soit "L'horloge"). Quant à Manuel Vignau, il avait joué dans un autre de ses courts-métrages, Una última voluntad ("Une dernière volonté").

"Plan B" en festivals

Plan B a été présenté en sélection officielle au Festival de Buenos Aires (BAFICI), au Festival de Rome, de Londres et au Festival Rencontres Internationales d’Amérique Latine de Toulouse. Le film a également remporté quelques prix dont celui du Meilleur Film et du Meilleur Scénario au Festival de Malbourne, ainsi que celui du Meilleur Acteur pour Lucas Ferraro au Festival de Bilbao. (AlloCine)


Bande-annonce, Extrait


Plan B Bande annonce vost publié par CineMovies.fr - Les sorties ciné en vidéo

El mar (2000)


2000
Espagne
Réalisateur : Agustí Villaronga
Drame
107 mn

Distribution :

Roger Casamajor (Ramallo), Bruno Bergonzini (Manuel), Antònia Torrens (Sor Francisca), Hernán González (Galindo), Juli Mira (Don Eugeni), Simón Andreu (Alcántara), Ángela Molina (Carmen), David Lozano (Manuel Tur), Nilo Mur (Andreu Ramallo), Tony Miquel Vanrell (Paul Inglada), Victoria Verger (Sor Francisca), Sergi Moreno (Julià Ballester), Lorenzo Santamaría (Falangista), Maria del Mar Bonet, Blai Llopis

Synopsis :

Eté 1936, île de Majorque. Trois enfants sont témoins des violences de la guerre civile espagnole. Un drame inattendu les hantera à jamais... Ils se retrouvent dix ans plus tard. Francisca est entrée dans les ordres. Ramallo, beau garçon plutôt rebelle, cultive un certain penchant pour la violence et le sexe, et n'hésite pas à vendre son corps à des hommes d'âge mûr. Quant à Manuel, plus introverti et réservé, il prend conscience du désir de plus en plus intense qu'il ressent pour son meilleur ami. Entre amours interdites et pulsions refoulées, parviendront-ils enfin à laisser s'exprimer leurs sentiments ?


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Le Beau-père (2009)


Sortie en France 09 décembre 2009
Titre original : The Stepfather
USA
Réalisateur : Nelson McCormick
Thriller
100 mn

Distribution :

Dylan Walsh (David Harris), Sela Ward (Susan Harding), Penn Badgley (Michael Harding), Christopher Meloni (Jay Harding), Sherry Stringfield (Leah), Braeden Lemasters (Sean Harding), Andrew Fiscella, Kara Briola (L'assistante), Jon Tenney (Jay), Amber Heard (Kelly)

Synopsis :

Après avoir terminer son école militaire, Michael rentre à la maison. Il y découvre sa mère en pleine histoire d'amour avec son nouvel petit-ami David Harris. Alors que les deux hommes commence à se connaître, Michael devient de plus en plus suspicieux : son beau-père a toujours là pour rendre service, mais ne serait-ce pas un leurre pour caché les pires travers ? Le jeune homme décide alors de mener l'enquête avec de quelques amis et ne tarde pas à découvrir que ce "gentil homme" est un serial killer qui aurait déjà éliminé plusieurs familles... Déjà, dans le quartier, les quelques personnes ayant remarquées les incohérences du récit de David Harris commencent à mystérieusement disparaître. Michael doit rapidement mettre ses proches en sécurité...

Secrets de tournage.

Remake du "Beau-père"

Ce film n'est autre que le remake du Beau-Père, un thriller de Joseph Ruben réalisé en 1987. Ici, c'est Dylan Walsh qui joue le rôle-titre, succédant ainsi à Terry O'Quinn qui avait incarné ce personnage fort peu recommandable dans la version d'origine.

Changement de point de vue

Contrairement au film de 1987, Nelson McCormick a choisi de raconter l'histoire du point de vue du fils Michael, et non plus du beau-père David. "Michael donne un point de vue extérieur à la famille, explique le réalisateur, il est parti il y a plusieurs années pour aller dans une école militaire. En fait c'est sa mère qui l'y a envoyé car son comportement devenait ingérable. Quand il revient, il voit donc ce que les autres ne voient pas. David a déjà envoûté tout le monde en tant gentil et serviable. Michael est donc l'observateur le plus neutre de l'histoire."

Un acteur qui passe du bistouri au couteau de cuisine

Dylan Walsh a d'abord été révélé par la tranchante série Nip/Tuck, dans laquelle il jouait le rôle d'un chirurgien esthétique très doué mais un peu paumé. Une interprétation bien éloignée de celle d'un beau-père serial killer. D'ailleurs, quand on lui demande quelles sont les différences entre ces deux personnages, Dylan Walsh répond avec humour :" de plus grand couteaux" avant d'ajouter "je me suis beaucoup amusé à faire ce rôle ostensible de méchant gars. Dans Nip/Tuck, ce n'était pas possible de jouer un mec comme ça. Mais là, dans The Stepfather, c'est comme si on pouvait aller et venir entre les deux personnages, et revenir à la partie familiale de l'histoire. C'était marrant et libérateur." Pourtant, il y eut plusieurs auditions pour le rôle de David Harris. Mais selon le producteur Mark Morgan, Dylan Walsh a impressionné tout le monde avec sa large palette de jeu. "Il a une personnalité douce, jovial et digne de confiance. Quand on le regarde travailler, c'est délicat et subtil, quand son sourire apparaît une seconde et disparaît, c'est flippant. Quand il se met vraiment en colère dans les scènes les plus violentes du film, vous vous dites : 'Oh mon dieu !'. Je pense que vous avez plus peur de quelqu'un quand vous ne vous attendez pas à cela de sa part."

Le premier beau-père refuse le second

En 1987, l'acteur Terry O'Quinn incarnait David Harris, le beau-père serial killer. Pour son remake, Nelson McCormick lui aurait demandé d'apparaître à l'écran, une sorte de petit clin d'oeil au film original. Mais l'acteur a finalement refusé le cameo, selon le producteur Mark Morgan.

Tourné en Californie en mars 2008

Le Beau-père a été tourné en mars 2008 en Californie, à Los Angeles et Santa Clarita, ainsi qu'aux studios Sony Pictures. (Allociné)


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L'Arbre et la forêt (2010)


Année de production 2008
Sortie en salle 03 mars 2010
France
Réalisateurs : Olivier Ducastel, Jacques Martineau
Drame
87 mn

Distribution :

Guy Marchand (Frédérick), Françoise Fabian (Marianne), Sabrina Seyvecou (Delphine), Yannick Renier (Rémi), François Négret (Guillaume), Catherine Mouchet (Françoise), Sandrine Dumas (Élisabeth), Pierre-Loup Rajot (Charles)

Synopsis :

Frédéric (Guy Marchand) fait pousser des arbres et cultive un secret depuis près de 60 ans. Seuls sa femme (Françoise Fabian) et son fils aîné connaissent la vérité sur son histoire. La mort de ce fils avec qui Frédéric entretenait des rapports conflictuels le conduit à révéler enfin à ses proches ce qu'il n'avait jamais pu dire. A l'âge de 20 ans, Frédéric a été déporté par les nazis et interné au camp de Schirmeck, dans les Vosges, pour homosexualité. Après la guerre, il s'est marié, espérant enfouir à jamais cette histoire...

Secrets de tournage.

Vu à Berlin

L' Arbre et la forêt a été présenté au 60e Festival de Berlin, dans le cadre de la section Panorama.

Prix Jean-Vigo

L'Arbre et la forêt a remporté en 2009 le prestigieux Prix Jean-Vigo.

Les racines de "L'Arbre"

L'Arbre et la forêt est un projet ancien pour les deux réalisateurs : "Jacques Martineaul’avait évoquée avant que nous tournions Jeanne et le garçon formidable. Le projet a énormément évolué au cours des dix années écoulées. Il n’a trouvé sa forme actuelle qu’après 2001. En effet, cette année-là, un événement capital a eu lieu : la reconnaissance officielle par l’État français de la déportation homosexuelle. À partir de cette date, la nécessité de mettre au jour son existence ne s’imposait plus. Sans totalement évacuer l’importance de continuer à dire et faire savoir que des hommes ont pu être déportés uniquement en raison de leur orientation sexuelle, nous avons pensé que nous pouvions axer notre récit avant tout sur la question du silence, du secret et de ses conséquences. Nous ne voulions pas faire de Frédérick le héros d’une cause, ni le porte-étendard d’une revendication, si légitime soit-elle." Jacques Martineau ajoute : "Il n’empêche que nous avons voulu situer l’action du film il y a dix ans, avant cette date donc, avant que la question ne soit tranchée officiellement. C’est-à-dire à un moment où l’on est encore dans le non-dit, le silence. Nous voulions en outre que le personnage principal ne soit pas trop vieux. Si le film s’était passé de nos jours, Frédérick aurait eu plus de 80 ans, son aveu aurait eu un côté testamentaire que nous ne souhaitions pas."

Gay Marchand

Les réalisateurs évoquent leur collaboration avec leur interprète principal, Guy Marchand: "Entre la première rencontre et le moment où le film est entré en production, il s’est passé un an et demi, le temps pour nous de faire Nés en 68", souligne Olivier Ducastel."Quand nous avons revu Guy après tout ce temps, nous avons compris qu’il avait régulièrement relu le scénario, qu’il y avait énormément pensé, et que son désir de faire le film était décuplé. Quand le tournage est arrivé, il a non seulement pris du plaisir à jouer, mais il a aussi découvert quelque chose d’assez nouveau pour lui : ce que signifie « être la vedette ». Parce qu’au cinéma il n’a pas fait tant de films que cela dans lesquels il tient le rôle principal." Jacques Martineau ajoute :"Les comédiens choisissent aussi les rôles en fonction de ce qu’ils sont, de leur parcours, de leur carrière. Or, Guy, dans l’imaginaire cinématographique et aussi comme chanteur, est l’incarnation du macho. Ce qui est très loin de ce qu’il est dans la vie. C’est sans doute un peu cela aussi qui l’a attiré : travailler sur une facette de sa personnalité, qui est très vraie dans la vie mais peu connue au cinéma."

Un couple parfait

Françoise Fabian et Guy Marchand forment un couple de cinéma inédit et à l'écran... et peu commun. "En écrivant le scénario, nous avons pris conscience que nous allions raconter quelque chose que nous n’avions jamais raconté : une histoire d’amour entre deux personnes qui ont eu une vie très bizarre, une vie sexuelle très minimaliste, mais qui nourrissent l’un pour l’autre un sentiment amoureux très fort", reconnaît Jacques Martineau. "Dans le film, Marianne est celle qui exprime avec le plus de force ce sentiment : c’est elle qui a choisi Frédérick, qui a choisi de continuer à l’aimer quand il lui a appris qu’il était homosexuel et qu’il avait des aventures. C’est elle qui parvient à faire fonctionner leur couple. Il nous a semblé que Françoise Fabian donnerait beaucoup de sincérité à ce personnage. Guy Marchand était très impressionné qu’elle joue sa femme. Il a une très grande admiration pour elle. Il avait donc un peu le trac. Mais Françoise est aussi quelqu’un de très traqueur et de timide. Guy s’en est rendu compte dès le premier jour de tournage, et il a été très protecteur vis-à-vis d’elle. Du coup, ils ont entretenu une forte relation de complicité et de partage d’acteurs. Ce qui, me semble-t-il, donne à l’écran une impression de grande vérité au couple qu’ils forment et au fait qu’ils aient pu passer 50 ans ensemble."

Jeunes pousses

Yannick Renier et Sabrina Seyvecou étaient à l'affiche du film précédent de Ducastel et Martineau, Nés en 68. Mais on avait déjà pu voir la jeune comédienne dans Crustacés et Coquillages. Signalons aussi l'apparition de Pierre-Loup Rajot, vu dans Drôle de Félix et Nés en 68. (AlloCine)

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Antarctica (2007)


2007
Israël
Réalisateur : Yair Hochner
Comédie, Romance
110 mn

Site officiel

Distribution :

Ofer Regirer (Boaz), Guy Zoaretz (Ronen), Yuval Raz (Miki), Yiftach Mizrahi (Danny), Oshri Sahar (Eitan), Tomer Ilan (Omer), Lucy Dubinchik (Shirley), Yael Deckelbaum (Yael), Liat Ekta (Michal), Shirli Salomon (Shirli), Noam Huberman (Shoshana), Rivka Neuman (Matilda Rose), Dvir Benedek (Tzachy), Dina Limon (Mrs. Abramovich), Tamar Yerushalmi

Synopsis :

Omer, Danny, Shirley, Michal, Ronen sont jeunes et vivent à Tel-Aviv. Chacun à sa manière est en quête de sa propre existence. Omer se réfugie dans les livres de la bibliothèque pour fuir sa vie. Il fait parfois des blind dates et, lors de l’un d’eux, rencontre Danny, un jeune homme plein d’enthousiasme qui rêve de devenir danseur. Shirley, le petite sœur d’Omer, s’est lancée dans une relation amoureuse un peu particulière avec Michal, son patron. Ronen, le beau journaliste, parvient à ranimer les sentiments éteints d’Omer et allume en lui une flamme qu’il croyait perdue à jamais… Tous espèrent un changement, mais comment y parvenir ?


Bande-annonce

Amor de Hombre (1997)


Année de Production 1997
Espagne
Réalisatrice : Yolanda Garcia Serrano, Juan Luis Iborra
Drame
94 mn

Distribution :

Loles Leon (Esperanza), Andrea Occhipinti (Ramon), Pedro Mari Sánchez (César), Armando Del Rio (Roberto), Roberto Alvarez (Alvaro), Romà Sánchez (Victor), Jesus Cabrero (Quique), Sergio Otegui (Carlos), Martin Kuiper (John), Ángel Alcázar (Tony), Juan León (Chico), Carlos Ucar (Juanito), Daniel Gutiérrez (Javi).

Synopsis :

Ramon, un jeune avocat gay, a une vie sexuelle très débridée. Chaque soir, il rentre avec un nouveau partenaire. Esperanza, sa meilleure amie, commence à être jalouse du nouveau compagnon de Ramon, Roberto...

3 Needles (2005)


2005
Canada
Réalisateur : Thom Fitzgerald
Drame
123 mn

Distribution :

Mabel Adams (Nahmnru), Asckt (Tea Picker), Shawn Ashmore (Denys), Caroline Aspirot, Nontombi Bovana, Rob Burns, Stockard Channing (Olive Cowie), Chin Han (Xuan), Tanabadee Chokpikultong (Tong Sam), Yotaka Cheukaew (Qi), Eric Codana (Abakeweta), Catherine Colvey (Clara), Kathryn Costello, Steven Crowder, Douglas Cwaba

Synopsis :

Le drame du Sida, vu au travers de trois destins à différents endroits dans le monde : à Montréal, en Afrique du Sud et en Chine.

Bande-annonce

2h37 (2006)


Sortie en France 29 novembre 2006
Titre original : Two Thirty 7
Australie
Réalisateur : Murali K. Thalluri
Drame
93 mn

Distribution :

Teresa Palmer (Melody), Joel Mackenzie (Sean), Frank Sweet (Marcus), Marni Spillane (Sarah), Charles Baird (Uneven Steven), Clementine Mellor (Kelly), Sam Harris (Ii (Luke), Sarah Hudson (Julie), Chris Olver (Tom), Xavier Samuel (Theo), Gary Sweet (M. Darcy), Daniel Whyte (M. Swift), Irena Dangov (Mme Jacobs), Olivia Furlong (Rochelle), Michael Griffin (Le Gardien), Amy Schapel (Lacey).

Synopsis :

2h37. Le corps d'un adolescent est retrouvé dans les toilettes du lycée. Le film remonte alors le temps pour suivre le  début de journée de six lycéens et tenter de faire la lumière sur ce qui s'est passé.Fiction, interviews réalistes et points de vue opposés se mêlent, tandis que les adolescents se retrouvent confrontés à leurs problèmes. Des angoisses les plus banales (intégration, relations amoureuses, pressions scolaires), aux plus sombres..., l'adolescence se révèle être pour eux l'âge où il faut choisir entre vivre et mourir.

Secrets de tournage

Présenté à Cannes

Premier long métrage d'un réalisateur australien autodidacte âgé de 20 ans, interprété par des comédiens qui, pour la plupart, n'avaient encore jamais fait de cinéma, 2h37 a été présenté en 2006 en Sélection officielle au Festival de Cannes, dans le cadre de la section Un Certain Regard.

Un souvenir

Le réalisateur a lui-même un souvenir particulièrement douloureux relatif au suicide : une de ses amies, Kelly, s'est donné la mort, d'une manière particulièrement atroce et, deux jours après ce drame, Murali K. Thalluri reçut par la poste une vidéo dans laquelle cette amie lui annonçait son geste. "Voir un être humain crier, pleurer, hurler et supplier alors qu'il se prépare à effectuer cet acte extrême, se supprimer, est une chose qui me hante encore à ce jour", confie le cinéaste. "Longtemps, j'ai haï cette personne pour avoir détruit sa propre vie et m'avoir, si cruellement, laissé un message qui me hantera jusqu'à mon dernier souffle. Je voyais le suicide comme quelque chose d'injuste, d'égoïste, un signe de faiblesse : je ne comprenais tout simplement pas."

Au fond du gouffre

Le suicide de son amie plongea le réalisateur dans un profond désarroi : "A cette époque, quantité d'ennuis m'étaient tombés dessus et ma propre vie s'effilochait. J'avais des soucis de santé, à la fois à cause d'un problème de reins dont je souffrais depuis l'enfance, et parce que je devais envisager de me faire réopérer de mon oeil, qui me faisait souffrir à la suite d'une agression qui avait eu lieu cinq ans plus tôt. J'avais rompu avec ma petite amie, et je travaillais aux impôts - ce qui est déjà déprimant en soi (...) J'ai soudain commencé à comprendre ce qu'avait ressenti cette personne pendant ses derniers mois (...) Seul, cerné, la seule possibilité de fuite semblait résider hors de la vie... en me tuant. J'ai essayé d'en parler, d'approcher des gens, des adultes, pour qu'ils m'aident, mais leurs réponses étaient toujours les mêmes : " ça ira mieux demain... tu vas surmonter ce cap... ça passera..." (...) A l'intérieur, je pleurais, je criais, et personne n'était là pour m'aider." Il a alors tenté, à son tour, de se suicider, en avalant des comprimés de codéine et une bouteille d'alcool. Lorsqu'il s'est réveillé, il a songé à son avenir, et à ses rêves : "Je me suis mis à penser à mes aspirations en tant que cinéaste. Je me suis dit que si je vivais, je suivrais ce rêve sans jamais plus renoncer." Quelques heures plus tard, il se lançait dans l'écriture de 2h37... Cette histoire étonnante a donné lieu à une polémique, certains (notamment le réalisateur australien Daniel Krige) ayant mis en doute son authenticité... Il faut dire que Murali K. Thalluri a déclaré lors d'une interview qu'il avait été très marqué par Catch me if you can, le livre autobiographique de l'imposteur Frank Abagnale...

En mémoire d' "Elephant" ?

Une tragédie, les couloirs d'un lycée, le mal-être adolescent, une même journée vue à travers le parcours de différents personnages : par bien des aspects, 2h37 rappelle Elephant de Gus Van Sant, Palme d'Or 2003 au Festival de Cannes. On retrouve d'ailleurs au générique du film de Murali K. Thalluri Leslie Shatz, ingénieur du son qui a travaillé sur tous les films du cinéaste de Portland, depuis Will Hunting en 1997.

Attention école

Le cinéaste parle de la façon dont est montré le quotidien d'un lycéen dans le film : "Nous présentons la vie scolaire comme elle devrait l'être, grouillant non seulement du tourbillon de la vie et des activités, mais aussi pleine de mélancolie. Nous faisons voir au public cette journée en entier selon la perspective de chaque personnage, ce qui lui permet de saisir les problèmes de chacun selon le ressenti de leurs propres âmes. Cette approche souligne le fait que des problèmes qui pourraient paraître insignifiants, comme par exemple des difficultés relationnelles, peuvent parfaitement conduire quelqu'un à se suicider - de la même manière que des choses horribles comme un viol peuvent le faire. Le public peut ainsi voir que les problèmes sont une question de perspective... Malgré les foules omniprésentes qui entourent tout un chacun lors de sa vie scolaire, l'école peut être un lieu de solitude extrême, un endroit capable d'engendrer le malaise et la dépression, et de permettre à une maladie comme le suicide de prospérer. Nous présentons la vie au lycée comme un endroit où le bonheur et la tristesse vivent côte à côte, et où l'on peut passer de l'un à l'autre de manière parfaitement ordinaire et courante."

Le jour et l'heure

Initialement, 2h37 (Two Thirty 7 en v.o.) avait pour titre All in a day.

Le magazine The Australian n'y croit pas

Thalluri a réalisé ce film en "mémoire" d'une de ces amies décédées s'étant suicidée et lui ayant laissé une vidéo expliquant son geste. Des investigations faites par le le magazine The Australian ont remis en question l'existence de Kelly, l'amie de Thalluri. Mais la cousine de ce dernier a publiquement défendu son histoire et Thalluri a déclaré que c'était "offensant" et "ridicule". (AlloCine)


 Bande-annonce


2h37 Bande annonce vost publié par CineMovies.fr - Les sorties ciné en vidéo

Bobby seul contre tous (2009)


2009
Titre original : Prayers for Bobby
USA
Réalisateur : Russell Mulcahy
Biographie, Drame
120 mn

Distribution :

Sigourney Weaver (Mary Griffith), Henry Czerny (Robert Griffith), Ryan Kelley (Bobby Griffith), Dan Butler (Reverend Whitsell), Austin Nichols (Ed Griffith), Carly Schroeder (Joy Griffith), Shannon Eagen (Nancy Griffith), Scott Bailey (David), Rebecca Louise Miller (Jeanette), Ele Bardha (Doug), Marty Bufalini,  Ber Fox (Greg), Mike Haber, Chris Hendricks (Ardie)

Synopsis :
Lorsque Mary Griffith, une mère au foyer très croyante, apprend que son jeune fils Bobby est homosexuel, elle décide de tout mettre en oeuvre pour le « guérir ». Désespéré, Bobby, 20 ans, se suicide en se jetant d'un pont d'autoroute. Traumatisée par la disparition tragique de son fils, Mary Griffith remet alors en question sa foi et ses croyances pour devenir une fervente militante de l'acceptation des enfants homosexuels par leurs parents.

Diffusion sur M6 le 2 septembre 2010 à 13h45


Bande-annonce

Theft (2007)


2007
USA
Réalisateur : Paul Bright
Comédie, Romance
90 mn

Distribution :
Matthew Burnett (Guy), Patrick Henderson (Alex), Cynthia Schiebel (Soeur Susannah), David La Duca (George), Shad Ramsey (Scotty), Eric Collins (Brian), Erik Collins (Brian), Benjamin Baronet (Bobby), Sam Jeske, Orion Gallagher, Jim Knight, Tim Brough, Paul Bright, Julie Smith, Mary Anzalone

Synopsis :
Guy (Matthew Burnett), est un adorable jeune homme, naïf, mais très sexy. Comment aurait-il pu imaginer tomber amoureux de Patrick ( P. Henderson), un criminel impénitent ? Et comment croire que leur folle passion allait déclencher une tempête mettant à terre l’église évangélique locale ?

Avec une musique disco signée Hedda Layne, avec des gars style bombes en cuir, avec un prédicateur inoubliable, THEFT est une satire exubérante et non politiquement correcte, des homosexuels vivant dans les petites villes, les plus conservatrices des Etats-Unis.


Extrait

Balls (2004)


2004
Titre original : Männer Wie Wir
Allemagne
Réalisateur : Sherry Hordman
Comédie
101 mn

Distribution :

Maximilian Brückner (Ecki), David Rott (Sven), Lisa Potthoff (Susanne),  Dietmar Bär (Vater Gerd), Saskia Vester (Mutter Renate), Judith Hoersch (Cordula), Mirko Lang (Tobias), Carlo Ljubek (Udo),     Tobias van Dieken (Bernhard), Hans Löw (Klaus), Rolf Zacher (Trainer Karl), Mariele Millowitsch (Wirtin Elke), Christian Berkel (Rudolf), Markus John (Tom)

Synopsis :

Ecky est le goal vedette de l'équipe de foot locale, mais, tout bascule lorsqu'il embrasse son premier garçon.
Il est expulsé de son équipe, et sa famille et lui deviennent la cible de tous les quolibets. Le jeune homme met alors au défi son ancienne équipe d'affronter une équipe gay qu'il part recruter à la ville la plus proche…



Bande-annonce

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