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Homosexualité au cinéma


Homosexualité au cinéma

L’homosexualité au cinéma consiste à montrer au cinéma des situations où l'homosexualité, sous toutes ses formes, est présente et non-dissimulée.

Longtemps quasi-inexistante ou censurée, c'est une thématique qui ne s'est développée vraiment au cinéma qu'à partir des années 1960, marquées par la libération des mœurs.

Plus qu'en littérature peut-être, l'homosexualité a eu au cinéma une fonction marquée de revendication. Cela tient au fait que ce moyen d'expression s'est développé dans cette période de libération des mœurs, mais aussi peut-être à ce que les images permettent de toucher plus directement le public. Néanmoins, la présentation de l'homosexualité, sous toutes ses formes, ne se résume pas à son illustration ou à sa défense. Le tournant en ce domaine, grand-public, semble avoir été atteint en 2006 par Le Secret de Brokeback Mountain d'Ang Lee qui, par son succès mondial, le nombre impressionnant de récompenses et les réactions qu'il a déclenchées, a permis sans doute d'atteindre une nouvelle dimension à ce genre, un impact social avec un vaste écho. Deux ans plus tard, avec Harvey Milk de Gus Van Sant, pour lequel Sean Penn remporte l'Oscar du Meilleur acteur, « c'est le premier film hollywoodien grand public où le personnage est gay sans s'excuser de l'être ».

Les formes que peut prendre l'homosexualité au cinéma sont donc, de façon schématique, au nombre de trois :

* revendicatrice : c'est une fonction bien représentée à partir des années 1990. Citons en vrac Fucking Åmål, Before Night Falls, Memento Mori (qui peut paraître timide à des yeux occidentaux mais marque un grand pas en avant en Corée du Sud)

* esthétique : on a un prototype de cette homosexualité « distanciée » avec Persona d'Ingmar Bergman, où tout se résume à un jeu de reflets, d'ombres et d'illusions ; le même fonctionnement se retrouve dans Mulholland Drive de David Lynch

* jouissive : cette dernière fonction peut inspirer le meilleur comme le pire, du Théorème de Pier Paolo Pasolini au Caravaggio de Derek Jarman en passant par Tabou de Nagisa Ōshima. Il s'agit souvent (mais pas toujours) de films faits par des homosexuels pour un public homosexuel, ce qui les rend parfois un peu répétitifs.

Proches de la fonction revendicatrice mais un peu à part, certains films se contentent de montrer sans vraiment juger, comme My Beautiful Laundrette de Stephen Frears. (Wikipédia)

mardi 7 septembre 2010

Tout va bien (2010)


Année de production 2010
Sortie en salles 6 octobre 2010
Titre original : The Kids Are Alright
USA
Réalisateur : Lisa Cholodenko
Comédie dramatique, Lesbien
104 mn

Distribution :

Annette Bening (Nic), Julianne Moore (Jules), Mark Ruffalo     (Paul), Mia Wasikowska (Joni), Josh Hutcherson (Laser), Yaya DaCosta (Tanya), Kunal Sharma (Jai), Eddie Hassell (Clay), Zosia Mamet (Sasha), Joaquín Garrido (Luis), Rebecca Lawrence (Brooke), Lisa Eisner (Stella), Eric Eisner (Joel), Sasha Spielberg, James MacDonald

Synopsis :

Maintenant que Joni a l’âge légal pour accéder à leur dossier à la banque du sperme, son frère et elle décident de retrouver le donneur dont ils sont tous deux issus. Papa-donneur est rapidement séduit par les deux adolescents qui frappent à sa porte.

Spontanément, ils l’invitent à dîner pour la présentation aux parents : deux mamans qui vivent ensemble depuis 20 ans. Mais l’arrivée d’un papa sexy peut causer beaucoup de dégâts…

Secrets de tournage.

Berlin 2010

Tout va bien, The Kids Are All Right a suscité l'attention dans de nombreux festivals, comme par exemple dans le 60ème Festival international du film de Berlin, qui lui a décerné un Teddy Award, une récompense attribuée aux films évoquant le thème de l'homosexualité.

Un long procesus d'écriture

L'écriture du scénario de Tout va bien, The Kids Are All Right a pris plus de quatre ans à la réalisatrice Lisa Cholodenko et au scénariste Stuart Blumberg.

Un bébé qui change tout

Pendant l'écriture du film, la réalisatrice Lisa Cholodenko est tombée enceinte. Pensant pouvoir faire le film avant la naissance du bébé, ce ne sera finalement que deux ans après sa naissance qu'elle pourra seulement achever le scénario du long métrage.

2nd partenariat

Mark Ruffalo retrouve Julianne Moore après Blindness, un film mélangeant le drame et le fantastique réalisé par Fernando Meirelles (La Cité de Dieu).

Les enfants de...

Tout va bien, The Kids Are All Right rassemble à l'écran Sasha Spielberg (fille de Steven Spielberg et de l'actrice Kate Capshaw), Zosia Mamet (fille de David Mamet) et Lisa et Eric Eisner (enfants de Michael Eisner, ancien PDG de Disney).

Thématique récurrente

La thématique de l’homosexualité, au centre de Tout va bien, The Kids Are All Right, est une constante se retrouvant à plusieurs reprises dans la filmographie de Lisa Cholodenko, puisque, hormis le film High Art (1998), la réalisatrice a mis en scène un épisode de The L Word et de Six pieds sous terre, deux séries traitant de ce sujet.

Moore et Bening vs. Swank

C'est la première fois que les deux actrices Annette Bening et Julianne Moore sont réunies à l'affiche d'un même film. En 1999, elles sont toutes les deux nominées à l'Oscar de la meilleure actrice, la première pour l'American Beauty de Sam Mendes et la seconde pour La Fin d'une liaison de Neil Jordan. Mais la statuette dorée leur sera ravie par Hilary Swank pour le film Boys Don't Cry.

Et de 4 !

Tout va bien, The Kids Are All Right est le quatrième long métrage mis en scène par Lisa Cholodenko. (AlloCine)



Bande-annonce

Kaboom (2010)


Année de production 2009
Sortie en salles 6 octobre 2010
USA, France
Réalisateur : Gregg Araki
Comédie, Science-fiction
86 mn

Distribution :

Haley Bennett (Stella), Thomas Dekker (Smith), James Duval, Andy Fischer-Price (Rex), Brandy Futch, Nicole LaLiberte, Kelly Lynch, Brennan Mejia (Oliver), Carlo Mendez (Milo), Roxane Mesquida (Lorelei), Jason Olive (Hunter), Juno Temple (London), Chris Zylka (Thor)

Synopsis :

Smith mène une vie tranquille sur le campus - il traîne avec sa meilleure amie, l’insolente Stella, couche avec la belle London, tout en désirant Thor, son sublime colocataire, un surfeur un peu simplet - jusqu’à une nuit terrifiante où tout va basculer. Sous l’effet de space cookies ingérés à une fête, Smith est persuadé d’avoir assisté à l’horrible meurtre de la Fille Rousse énigmatique qui hante ses rêves. En cherchant la vérité, il s’enfonce dans un mystère de plus en plus profond qui changera non seulement sa vie à jamais, mais aussi le sort de l’humanité...

Secrets de tournage.

Retour aux sources

A la suite d'une remise de prix pour Mysterious Skin, Gregg Araki s'entretient avec celui qui vient de le lui remettre, John Waters, qui l'interroge sur le changement artistique sensible dans ses deux dernières réalisations (avec Smiley Face), où l'auteur se démarque de celles qui l'avait imposé et dont il avait écrit les scénarios (The Doom Generation et Nowhere notamment). Coïncidence amusante, il est alors en pleine écriture de Kaboom, qu'il envisage autant "débridé et fou" que ses premiers, en sachant d'autant plus que, de ce fait, il répond à l'attente de nombreux fans pour qui ces deux films-là restent également les figures de proue du réalisateur.

Note d'intention

Conscient des risques que peut comporter l'instauration d'un modèle de réalisation trop répétitif, ou régressif, Araki a une véritable hantise de s'inscrire dans une case définie et ne plus pouvoir en sortir. C'est ainsi qu'il est en recherche constante de nouveauté artistique, moteur premier à sa réalisation, même s'il reconnaît lui-même "ne pas avoir fondamentalement changé depuis ses premiers films". Pour ce film, "le point de départ était empreint d’une sorte de nostalgie. Celle de l’inconscience de la jeunesse et de l’inconnu, de l'incertitude totale."

Souvenirs de fac

Même s'il reconnaît ne pas s'en être vraiment rendu compte sur le moment, les années d'étudiant où la vie ressemble à un grand point d'interrogation et où les expériences se multiplient ; restent dans l'esprit du réalisateur comme une période unique. C'est à ce moment que sa sensibilité artistique s'est formé en partie et, dans le cas d'Araki, la référence à Lynch est évidente. "J’avais toujours voulu faire un film énigmatique et mystérieux inspiré par Twin Peaks de David Lynch. J’étais un jeune étudiant quand cette série a secoué la télé américaine et elle m’a réellement bouleversé, influençant non seulement mon travail, mais aussi toute ma vie."

La cuture mainstream comme anti-modèle

Parmi ce qui a le plus marqué le réalisateur à la vision de la fameuse série lynchienne, il y a incontestablement un goût partagé pour la culture "post-punk et la musique alternative, quelque chose de très « punk » dans Twin Peaks et dans la remise en cause de l’idéal « mainstream »." C'est le sentiment de liberté artistique qu'il recherche, et que David Lynch avait "théorisé" en exprimant une "oeuvre profondément originale, radicale, elle ne se souciait pas des conventions ni même de la compréhension. Elle avait une pureté audacieuse, intrigante, nouvelle et inspiratrice." En dehors des cadres, "Kaboom veut juste exister et vibrer à son propre rythme", conclut-il.

Un "père" bienveillant

Bien qu'il n'ai pas écrit le scénario de ses deux précédents films, au contraire de ses quatres premières réalisations, Gregg Araki revendique clairement être attaché de la même façon à tous ses longs-métrages. Un rapport qu'il entretient d'ailleurs de façon très personnel : "Mes films sont comme mes enfants, et ces deux-là ne sont pas moins les miens que les autres."

Changement de casting

L'actrice Rooney Mara, attendue dans les prochains The Social Network de David Fincher et dans la nouvelle adaptation de Millenium, The Girl With The Dragon Tattoo, était initialement prévue au casting avant de devoir annuler pour des raisons de planning.

Icône d'un genre

Icône de la trilogie "slasher-métaphysico-apocalyptiquo-lynchienne" qui avait révélé Gregg Araki ( ), James Duval, qui incarnait également le fameux lapin de Donnie Darko, retrouve ici son réalisateur fétiche dans le rôle d'un gourou qui prédit la fin du monde.

Festivals

Habitué des sélections aux festivals depuis ses premiers films, Kaboom ne déroge pas à la règle et le réalisateur renoue notamment avec Cannes pour une deuxième participation après Smiley Face, dans la sélection officielle cette fois ; ainsi qu'une participation au festival du film américain de Deauville. Il remporte d'ailleurs à Cannes la première Queer Palm décernée par le festival. (AlloCine)

Les Amours imaginaires (2010)


Année de production 2009
Sortie en salles 29 septembre 2010
Canada
Réalisateur : Xavier Dolan
Drame, Romance
95 mn


Distribution :

Xavier Dolan (Francis), Niels Schneider (Nicolas), Monia Chokri (Marie), Anne Dorval

Synopsis :

L'histoire de Francis et Marie, deux amis qui, épris de la même personne, se livrent à un duel malsain pour la conquérir. De rendez-vous en rendez-vous, la tension monte et, bientôt, chacun interprète de manière obsessionnelle les comportements ambigus et destructeurs de l'objet de leur désir...

Secrets de tournage.

A l'origine

Les Amours Imaginaires est inspiré d'un road trip que Xavier Dolan avait réalisé avec deux de ses amis : "Le voyage avait été particulièrement riche en péripéties, et de déserts arides en pittoresques obèses, notre huis-clos intensif avait fait germer l’idée d’un projet inspiré de notre triumvirat".

Rien n'est jamais perdu

A l'origine, le long métrage Les Amours Imaginaires n'était pas prévu au programme de Xavier Dolan. Ce film devant être tourné en octobre 2009 a été annulé, faute d'argent et de temps. "La perspective de ne rien faire pendant un an m’horrifiait, et l’automne montréalais étant fécond en tournages de films, j’étais taraudé par d’incessants panneaux annonçant je-ne-sais-plus-quels plateaux de cinéma" explique le réalisateur.

L'écriture du film

La frustration de ne pouvoir travailler pendant près d'un an poussa Xavier Dolan à écrire un scénario dans l'urgence. Il commença à rédiger les premières lignes des Amours Imaginaires pendant son voyage en train pour le Festival de Toronto : "Devant le défilé irisé du Lac Ontario, je sortis mon ordinateur et écrivis le scénario des Amours Imaginaires. Je le peaufinai pendant le Festival et sur la route du retour. Revenu à Montréal, j’avais entre les mains mon deuxième long-métrage".

C'était il y a un an...

Le tournage des Amours Imaginaires a débuté un an, presque jour pour jour, après le début de celui de J'ai tué ma mère, le premier film de Xavier Dolan : "extirpés du lit à des heures aurorales, et sous la dictature néronienne du bon gel agreste, nous buvions un café infâme dans une forêt de Lotbinière, et je criais "Action !", au septième ciel, ravi".

Une œuvre à part entière

Pendant le tournage, le réalisateur Xavier Dolan avait peur que Les Amours Imaginaires ne soit comparé ou considéré comme une suite à son premier film. Mais "comme par magie, comme si l’inconscient collectif du plateau avait voulu m’éviter l’écueil de la redondance, Les Amours Imaginaires se distingua de lui-même de fil en aiguille, imposant sa voix, son âme et sa couleur propres".

Aux multiples talents

Comme pour son précédent film J'ai tué ma mère, Xavier Dolan occupe plusieurs postes clés : il y est scénariste, producteur, réalisateur et acteur tenant l'un des rôles principaux. Xavier Dolan est aussi devenu créateur des costumes pour Les Amours Imaginaires.

Schneider/Dolan : deuxième !

L'acteur Niels Schneider signe avec Les Amours Imaginaires sa deuxième collaboration avec Xavier Dolan. Ils s'étaient donnaient la réplique dans le premier film de Dolan, J'ai tué ma mère sorti en 2009.

Le nerf de la guerre

Pour mener son film à terme, Xavier Dolan devait réunir une somme de 600 000 dollars, mais commença le tournage des Amours Imaginaires avant d'avoir pu obtenir la totalité de cette somme. C'est avec l'intervention d'investisseurs privés, peu après le début du tournage, qu'il put terminer son deuxième long métrage : "Ils nous donnèrent tout, et furent littéralement les héros du film". (AlloCine)


Bande-annonce

Homme au bain (2010)


Année de production : 2010
Sortie en salles 22 septembre 2010
France
Réalisateur : Christophe Honoré
Drame
72 mn

Distribution :
François Sagat (Emmanuel), Chiara Mastroianni (L'actrice), Rabah Zahi (Rabah), Kate Moran (Kate), Lahcen el Mazouzi (Hicham), Andréas Leflamand (Andréas), Ronald Piwele (Ronald), Sebastian D'Azeglio (L'homme à la moustache), Sébastien Pouderoux (Le fiancé de Kate), Dennis Cooper(Robin), Omar Ben Sellem, Dustin Segura-Suarez

Synopsis :
Entre Gennevilliers et New-York, Omar et Emmanuel ne s'épargnent rien pour apporter à l'autre la preuve qu'ils ne s'aiment plus...

Secrets de tournnage.

Sélection

Le film a été présenté au festival du film de Locarno en 2010.

X

L'acteur principal François Sagat, qui interprète Emmanuel, est à la base un acteur de films pornographiques gays.

Hommage

Christophe Honoré a intitulé son film Homme au bain en référence à une toile éponyme de Gustave Caillebotte.

Premier jet

A l'origine, le film de Christophe Honoré devait être un court-métrage.

Tournage à Gennevilliers

Le réalisateur ayant toujours vu la banlieue parisienne comme une province où Paris est accessible et intouchable à la fois, il a donc profité de l'invitation de Pascal Rambert pour faire un film à Gennevilliers en essayant de combattre ses idées reçus d’une banlieue forcément envieuse des parisiens.

Retrouvailles

Avec Homme au bain, l'actrice Chiara Mastroianni retrouve pour la troisième fois Christophe Honoré après Les Chansons d'amour et Non ma fille, tu n'iras pas danser.

Docu-fiction

Le film est découpé en deux parties, une partie fiction et une partie documentaire, l'une ayant lieu à New-York et l'autre à Gennevilliers. (AlloCine)


Yves Saint Laurent – Pierre Bergé, l'amour fou (2010)


Année de production : 2009
Sortie en salles : 22 septembre 2010
France
Réalisateur : Pierre Thorreton
Documentaire

Distribution :

Yves Saint-Laurent     (Lui-meme - images d'archives), Pierre Bergé (Lui-meme)

Synopsis :

1958 : Yves Saint Laurent et Pierre Bergé se rencontrent. Chacun a trouvé l'homme de sa vie. Pour la première fois au cinéma, Pierre Bergé raconte leur histoire d'amour : 50 années ardentes et tourmentées, faites de succès extraordinaires et de douleurs intimes. Saint Laurent crée le vestiaire de la femme moderne et lui donne le pouvoir. Ensemble, ils révolutionnent le monde de la mode.

En 2008, après la disparition de Yves, Pierre décide de se séparer de la collection d'art qu'ils ont passionnément réunie, dévoilant ainsi le fruit d'une quête permanente du beau. Des jardins Majorelle à Marrakech au Château Gabriel en Normandie, l'Amour Fou nous invite dans l'intimité de ces deux hommes qui ont un peu changé notre monde...

Bande-annonce

James Dean


James Byron Dean
Acteur américain.
Naissance 8 février 1931 à Marion, États-Unis
Mort 30 septembre 1955 à Cholame, États-Unis

Site officiel


 Enfance

James Dean est né à Marion dans l’Indiana le 8 février 1931 vers 2h du matin, fils unique de Winton et Mildred Dean. Six ans après que son père abandonne son travail à la ferme pour devenir dentiste, sa famille part s’installer à Santa Monica en Californie. James Dean entre alors à la public school du quartier de Brentwood à Los Angeles, jusqu’à la mort de sa mère en 1940, décédée des suites d’un cancer de l'utérus (James Dean ne le saura pas réellement, il s'agissait d'un sujet un peu tabou à l'époque) alors qu'il a 9 ans, ce qui le laisse dans un profond désarroi.

James Dean est alors envoyé dans l’Indiana à Fairmount, pour vivre chez son oncle et sa tante, Marcus et Ortense Winslow. Au lycée, il s’initie au théâtre et pratique le basket-ball, où sa taille de 1m73 (selon IMDB) ne l’empêche pas d’être un très bon joueur mais sa myopie l'empêche de se révéler complètement dans ce sport. Après avoir obtenu son diplôme en 1949, il quitte Fairmount pour Los Angeles, où il rejoint son père qui s'est remarié alors qu'il a 18 ans.

Il entre à l'Université de Santa Monica où il est intégré dans la confrérie des Sigma Nu. Il est ensuite transféré vers l’Université de Californie à Los Angeles. C’est à cette époque qu’il s’investit totalement dans le théâtre, provoquant une grande cause de désaccord avec son père : il le quitte pour vivre dans un appartement avec un ami du nom de William Bast. Ses sources de revenus viennent de petits boulots qu'il excerce comme gardien de parking.

Carrière

James Dean commence sa carrière d’acteur en tournant dans une pub pour le Pepsi Cola. Il quitte l’université pour pouvoir se consacrer entièrement à sa passion de comédien, et suit des cours de comédie à l'Actors Studio de New York. Il fait alors des apparitions dans différentes séries de télévision comme : Kraft Television Theater, Studio One, Lux Video Theatre, Danger, Robert Montgomery Presents et General Electric Theater.

Il joue également au théâtre où il connaît un grand succès à Broadway à New York dans la pièce d’André Gide, L'Immoraliste, qui le propulse dans le monde du cinéma.

Il apparaît dans différents films peu connus, mais c’est son rôle de Cal Trask dans À l’est d’Éden, où il reçut d’ailleurs une nomination aux Oscars pour le meilleur second rôle masculin (première nomination posthume de l’histoire des Oscars), qui le rend célèbre et révèle tout son génie dramatique. Il enchaîne ensuite avec La Fureur de vivre, puis Géant, son dernier film où il reçut également une nomination aux Oscars pour le meilleur acteur.

A l’est d’Eden

Le réalisateur Elia Kazan est allé voir l'une des rares représentations de L'immoraliste et, fasciné par le jeu de James Dean, a vu en lui le personnage de Cal Trask. Lors des auditions pour le rôle de Aron, James Dean a effectué une prise avec un acteur encore inconnu à l'époque Paul Newman mais finalement il n'obtiendra pas le rôle qui reviendra à Richard Davalos.

Elia Kazan disait de lui : « J’ai choisi Jimmy parce qu’il était Cal. Il n’y avait aucun doute, personne ne pourrait le jouer mieux que lui ».

Le 8 mars 1954, James Dean quitte New York et se rend à Los Angeles pour commencer le tournage du film. Il joue le rôle d’un jeune homme à la recherche de l’amour de son père, joué par Raymond Massey.

Dans le film, la relation entre Cal, le personnage joué par James Dean, et son père est plus que compliquée, elle est conflictuelle. Cette relation était d'autant plus conflictuelle que sur le tournage, la relation entre James Dean et Raymond Massey était électrique. Cette électricité était probablement due à la relation que James Dean entretenait avec son père.

La Fureur de Vivre

Il poursuivit sa rapide ascension en interprétant le rôle principal dans La Fureur de Vivre, un film qui a certainement bouleversé les adolescents de l’époque.

Les autres stars du film sont Natalie Wood et Sal Mineo. Le réalisateur Nicholas Ray a laissé l’imagination de James Dean se développer afin de recréer le personnage de Jim Stark. La scène culte reflète l’insouciance de la jeunesse de l’époque : la fameuse course de voiture entre le personnage de Jimmy et Buzz.

Pendant le film, James Dean se prit de passion pour les courses automobiles et acheta sa première Porsche 356 Speedster avec laquelle il commença à gagner quelques courses.

Géant

Géant est sorti l’année après la mort de James Dean, en 1956, et a vu Dean jouer un rôle secondaire aux côtés d’Elizabeth Taylor et de Rock Hudson. Il n’avait pas le rôle principal mais la plupart des critiques de l’époque dirent que Dean était incontestablement la star du film. Le film, qui se déroule sur une période de 50 ans, raconte l’histoire des Texans pendant cette période.

Ce fut le dernier film de James Dean, pour lequel il fut également nominé en tant que meilleur acteur. Seulement deux semaines après la fin du tournage du film, James Dean mourut dans un accident de voiture, ce qui contraignit la production à utiliser une autre voix pour terminer la post-synchronisation du film.

 Sa mort

Il était passionné de course automobile, avec plusieurs victoires à son actif, et un de ses loisirs favoris était de rouler à fond dans les rues de Los Angeles. Il semait sans problème les voitures de Police.

James Dean voulait participer à une compétition automobile au Nord de la Californie. Aussi est-il parti tôt le matin de Los Angeles, avec pour passager Rolf Wutherich qui était son mécanicien. Durant le trajet, il est arrêté par un contrôle de police et reçoit une contravention pour excès de vitesse. Il repart, toujours en roulant vite de peur d'arriver en retard à la course.

Après avoir roulé presque 4 heures, James Dean allait traverser Cholame, une petite ville de Californie. À ce moment-là, un jeune étudiant, Donald Turnupseed, arrive de la route 41 au volant d'une Ford Sedan. James Dean, lui, est sur la US Highway 466. Le jeune étudiant coupe la priorité, probablement parce qu'il ne pensait pas que le bolide arrivait aussi vite. On a pu évoquer aussi le manque de visibilité : En effet la Porsche de James Dean est une petite voiture, très basse. James Dean voit l'autre voiture, mais ne s'arrête pas, il ne freine même pas: Il tente de la contourner sans succès. Les deux voitures se percutent mais les secours arrivent tout de suite : deux policiers ont été témoins de la scène. Le passager de la voiture, son mécanicien, a heurté le tableau de bord puis a été projeté en dehors de la voiture. Le jeune étudiant s’en sort avec seulement quelques hématomes. James Dean, quant à lui, meurt sur le coup. Sa mort fut annoncée à 17h59 exactement le 30 septembre 1955 alors qu'il était âgé de 24 ans.

James Dean venait de terminer le tournage de Giant (Géant). Ironie du sort, une clause de son contrat lui interdisait les courses automobiles ou les conduites dangereuses durant toute la durée du tournage. Il avait même tourné peu de temps avant un clip pour la prévention routière, incitant les gens à roulant prudemment.

Il est enterré aujourd’hui dans le Park Cemetery à Fairmount. Il aura appliqué à la lettre sa devise qu'il répéta plusieurs fois: " Vivre à fond, mourir jeune, faire un beau cadavre ".

L’étudiant qui avait coupé la priorité à James Dean mourut, lui, d’un cancer en 1995, en craignant toute sa vie de subir la folie de fans de James Dean.

C’est en 1955 que James Dean acquiert une des 90 Porsche 550 Spyder fabriquées par Porsche, qu’il surnomme Little Bastard (« petit salaud »). C'était une voiture sportive très performante, spécialement créée pour la compétition. James Dean avait déjà commandé une autre voiture, une Lotus ( voir Lotus Cars ) mais sa commande avait pris du retard. Or il lui fallait absolument une voiture pour participer à une prochaine course. En visitant le garage de Los Angeles où l'importateur des Porsche exposait les nouveautés, il fut emballé par le Spyder 550, et l'acheta sur un coup de tête.

La voiture est devenue célèbre malgré elle, car elle n’a pas seulement tué la star du cinéma, mais également quelques autres personnes dans les années qui suivirent.

Beaucoup de gens crurent que le véhicule de l’acteur était maudit. Georges Barris, qui a personnalisé la voiture de James Dean, achète l’épave du véhicule 2500 $ et se fracture la jambe quelque temps plus tard.

Peu après, il vend le moteur et la transmission à deux médecins Troy McHenry et William Eschrid. En faisant la course l’un contre l’autre, l’un meurt en percutant un arbre après avoir perdu le contrôle de sa voiture, tandis que l’autre est sérieusement blessé après que la sienne a quitté la route.

Barris vend les pneus de la voiture : ils causent un accident de voiture à l’acheteur, et ce malgré le fait qu’ils soient en bon état.

Deux jeunes essayent de voler la voiture mais l’un d’eux, en prenant le volant de la Porsche, s’ouvre le bras à cause d’un morceau de métal déchiqueté. Plus tard, un autre homme est blessé en essayant de voler le siège du conducteur couvert de sang. Enfin, Barris décide de cacher la voiture, qui est récupérée par la California Highway Patrol pour l’exposer à titre d’exemple sur les accidents de la route.

La première exposition a connu un désastre: en effet, un incendie se déclare détruisant toutes les voitures aux alentours dans le local et seule cette voiture en sort indemne. Lors de la deuxième, dans un lycée, la voiture tombe et casse la jambe d’un étudiant. Sur la voie menant à Salinas, le camion qui transporte le véhicule a un accident et le conducteur est blessé, uniquement à cause de la Porsche. À deux autres occasions, la voiture s’est 'échappée' des camions sans causer d’accidents graves, mais en brisant le pare-brise d’un véhicule.

Finalement, en 1959, ce fut la dernière exposition de la voiture en onze pièces, car en 1960 elle disparut mystérieusement avec le camion dans lequel elle était. On n’a plus jamais revu Little Bastard.

Parmi ses autres véhicules, James Dean avait aussi de nombreuses motos.

James Dean a été l’un des 5 acteurs à avoir été nommé dans la catégorie du meilleur acteur pour son premier rôle, et fut ensuite le seul à avoir été nominé deux fois après sa mort.

Deux films de 1955, Rebel Without a Cause (La Fureur de vivre) et Blackboard Jungle (Graine de violence), sont les plus cités pour exprimer la rébellion des jeunes adolescents des années 1950 et ont joué un rôle avec le rock 'n' roll, pour devenir un phénomène. Depuis la sortie de La Fureur de vivre et l’interprétation de James Dean, bon nombre d’adolescents du monde entier se sont mis à idéaliser James Dean et à le considérer comme la parfaite représentation du mal-être de la jeunesse à l’époque. Cet extraordinaire rôle a, sans doute, fait connaître l’énorme talent de Dean, et depuis ce jour-là on trouve bon nombre d’acteurs qui peuvent dire qu’ils ont été influencés par Dean. L’un d’entre eux est Elvis Presley, qui affirma même dans un de ses interviews qu’il aurait espéré avoir eu une carrière similaire à celle du jeune acteur. Certains journaux ont comparé le jeune acteur River Phoenix à James Dean à cause de son incroyable talent mais également à cause de sa tragique mort à seulement 23 ans.

Incontestablement, le talent de James Dean conserve une influence durable sur la jeunesse. Aujourd'hui encore, des adolescents se reconnaissent dans ses personnages de rebelle. James Dean laisse une trace importante, universelle et intemporelle dans le monde du cinéma.

La Légende de Jimmy est une comédie musicale de Michel Berger et Luc Plamondon inspirée par la vie de James Dean.


Vie privée

Malgré les différentes biographies de l’acteur qui affirment son homosexualité ou son hétérosexualité, James Dean était en fait bisexuel. Adolescent il a eu une relation homosexuelle avec le pasteur James DeWeerd, et c’est ce même pasteur qui célébra son enterrement. Différentes biographies de l’acteur disent qu’il sortait tous les soirs à New York et que, chaque soir, il avait une conquête différente, qu’elle soit homme ou femme. Il a connu de grandes relations amoureuses : sa toute première fut la danseuse Liz Sheridan avec qui il a vécu lorsqu’il était à New York. Leur relation durera un peu plus d’un an. Cette dernière affirmera plus tard dans sa biographie que James Dean avait eu une relation avec le producteur Rogers Brackett. Il sortit ensuite avec Geraldine Page, sa partenaire dans L'Immoraliste, cette relation dura seulement 3 mois car James Dean devait partir pour le tournage d’À l’est d’Éden (East of Eden). Une de ses plus grandes relations est celle avec William Bast, son ami et amant, avec lequel il est resté de l'âge de 19 à 24 ans, avec des phases amoureuses et amicales. William Bast en parle dans son livre Ma Vie avec James Dean.

Mais la relation amoureuse qui le marqua le plus fut avec l’actrice italienne Pier Angeli, qu'il rencontra sur le tournage de À l'est d'Eden alors qu'elle était en tournage avec Paul Newman dans Le Calice d'argent. La mère de Pier Angeli s'opposa à cette relation du fait que James Dean n'était pas croyant et qu'elle ne supportait pas les mauvaises manières de celui-ci[réf. nécessaire] et ceci causa la rupture malgré le fait que James Dean et Pier Angeli avaient envisagé de se marier. Seulement quelques jours plus tard, on annonça les fiançailles entre Pier Angeli et un chanteur de charme Vic Damone.

Il eut une courte relation avec l'actrice Maila Nurmi (elle fut l'une des premières petites amies de James Dean à révéler la bisexualité de ce dernier aux journalistes), également avec l'actrice Ursula Andress qui était sa petite amie à sa mort.

 Mémorial

En 1977, le mémorial de James Dean fut construit à Cholame. Il est composé d’une sculpture stylisée de béton et d’acier inoxydable, faite au Japon, commandée par Seita Ohnishi, qui a elle-même choisi l’endroit de l’accident pour l’édifier.

Les dates et heures de la naissance et mort de James Dean sont gravées sur cette sculpture avec une des phrases préférées de l’acteur, tirée du Petit Prince : « L’essentiel est invisible pour les yeux ».

Filmographie

  * 1951 : Baïonette au canon (Fixed Bayonets!) de Samuel Fuller
  * 1952 : La Polka des marins (Sailor Beware) de Hal Walker
  * 1952 : Qui donc a vu ma belle ? (Has Anybody Seen My Gal?) de Douglas Sirk
  * 1953 : L’Homme de bonne volonté (Trouble Along the Way) de Michael Curtiz
  * 1955 : À l'est d’Éden (East of Eden) d’Elia Kazan
  * 1955 : La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause) de Nicholas Ray
  * 1956 : Géant (Giant) de George Stevens

Théâtre

  * See the Jaguar, (1952)
  * L'immoraliste (1954) - basé sur le livre d’André Gide

Télévision

  * Father Peyton’s Family Theatre, Hill Number One (25 mars 1951)
  * The Web, Sleeping Dogs (20 février 1952)
  * Studio One, Ten Thousand Horses Singing (3 mars 1952)
  * Lux Video Theater, The Foggy, Foggy Dew (17 mars 1952)
  * Kraft Television Theater, Prologue to Glory (21 mai 1952)
  * Studio One, Abraham Lincoln (26 mai 1952)
  * Hallmark Hall of Fame, Forgotten Children (2 juin 1952)
  * The Kate Smith Show, Hounds of Heaven (15 janvier 1953)
  * Treasury Men In Action, The Case of the Watchful Dog (29 janvier 1953)
  * You Are There, The Capture of Jesse James (8 février 1953)
  * Danger, No Room (14 avril 1953)
  * Treasury Men In Action, The Case of the Sawed-Off Shotgun (16 avril 1953)
  * Tales of Tomorrow, The Evil Within (1er mai 1953)
  * Campbell Soundstage, Something For An Empty Briefcase (17 juillet 1953)
   * Studio One Summer Theater, Sentence of Death (17 août 1953)
  * Danger, Death Is My Neighbor (25 août 1953)
  * The Big Story, Rex Newman, Reporter for the Globe and News (11 septembre 1953)
  * Omnibus, Glory In Flower (4 octobre 1953)
  * Kraft Television Theater, Keep Our Honor Bright (14 octobre 1953)
  * Campbell Soundstage, Life Sentence (16 octobre 1953)
  * Kraft Television Theater, A Long Time Till Dawn ([1 novembre 1953)
  * Armstrong Circle Theater, The Bells of Cockaigne (17 novembre 1953)
  * Robert Montgomery Presents the Johnson's Wax Program, Harvest (23 novembre 1953)
  * Danger, The Little Women (30 mars 1954)
  * Philco TV Playhouse, Run Like A Thief (5 septembre 1954)
  * Danger, Padlocks (9 novembre 1954)
  * General Electric Theater, I'm A Fool (14 novembre 1954)
  * General Electric Theater, The Dark, Dark Hour (12 décembre 1954)
  * U.S. Steel Hour, The Thief (4 janvier 1955)
  * Lux Video Theatre, The Life of Emile Zola (10 mars 1955)
  * Schlitz Playhouse of Stars, The Unlighted Road (6 mai 1955)


Sources : Wikipédia

James Dean

Un portrait (gay) de James Dean bientôt au cinéma.



Il n'est plus un secret pour personne que James Dean n'aimait pas que les demoiselles... Mais rares sont les biographies qui l'évoquent clairement. L'auteur et réalisateur américain Matthew Mishory a visiblement décidé d'en faire autrement dans son prochain film intitulé : Joshua Tree, 1951: A Portrait of James Dean.

Dans le rôle principal, James Preston, un jeune acteur actuellement à l'affiche dans The Gates, une nouvelle série diffusée aux États-Unis... Pour voir la bande annonce de ce film, qui ne devrait pas sortir avant 2011.


Sources & photo : GayClic
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