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Homosexualité au cinéma


Homosexualité au cinéma

L’homosexualité au cinéma consiste à montrer au cinéma des situations où l'homosexualité, sous toutes ses formes, est présente et non-dissimulée.

Longtemps quasi-inexistante ou censurée, c'est une thématique qui ne s'est développée vraiment au cinéma qu'à partir des années 1960, marquées par la libération des mœurs.

Plus qu'en littérature peut-être, l'homosexualité a eu au cinéma une fonction marquée de revendication. Cela tient au fait que ce moyen d'expression s'est développé dans cette période de libération des mœurs, mais aussi peut-être à ce que les images permettent de toucher plus directement le public. Néanmoins, la présentation de l'homosexualité, sous toutes ses formes, ne se résume pas à son illustration ou à sa défense. Le tournant en ce domaine, grand-public, semble avoir été atteint en 2006 par Le Secret de Brokeback Mountain d'Ang Lee qui, par son succès mondial, le nombre impressionnant de récompenses et les réactions qu'il a déclenchées, a permis sans doute d'atteindre une nouvelle dimension à ce genre, un impact social avec un vaste écho. Deux ans plus tard, avec Harvey Milk de Gus Van Sant, pour lequel Sean Penn remporte l'Oscar du Meilleur acteur, « c'est le premier film hollywoodien grand public où le personnage est gay sans s'excuser de l'être ».

Les formes que peut prendre l'homosexualité au cinéma sont donc, de façon schématique, au nombre de trois :

* revendicatrice : c'est une fonction bien représentée à partir des années 1990. Citons en vrac Fucking Åmål, Before Night Falls, Memento Mori (qui peut paraître timide à des yeux occidentaux mais marque un grand pas en avant en Corée du Sud)

* esthétique : on a un prototype de cette homosexualité « distanciée » avec Persona d'Ingmar Bergman, où tout se résume à un jeu de reflets, d'ombres et d'illusions ; le même fonctionnement se retrouve dans Mulholland Drive de David Lynch

* jouissive : cette dernière fonction peut inspirer le meilleur comme le pire, du Théorème de Pier Paolo Pasolini au Caravaggio de Derek Jarman en passant par Tabou de Nagisa Ōshima. Il s'agit souvent (mais pas toujours) de films faits par des homosexuels pour un public homosexuel, ce qui les rend parfois un peu répétitifs.

Proches de la fonction revendicatrice mais un peu à part, certains films se contentent de montrer sans vraiment juger, comme My Beautiful Laundrette de Stephen Frears. (Wikipédia)

dimanche 13 février 2011

Whatever Works (2009)


Sortie en salles 01 juillet 2009
USA
Réalisateur : Woody Allen
Comédie, Romance
92 mn

Distribution :

Evan Rachel Wood (Mélodie Celestine), Henry Cavill (Randy James), Larry David (Boris Yellnikoff), Patricia Clarkson (Marietta), Kristen Johnston, Michael McKean (Joe), Ed Begley Jr. (John), Cassidy Gard, John Gallagher Jr. (Perry),  Steve Antonucci, Yolonda Ross, Nicole Patrick (L'amie de Perry), James Thomas Bligh,  Lyle Kanouse (Ed), Chris Nunez

Synopsis :

Boris Yellnikoff est un génie de la physique qui a raté son mariage, son prix Nobel et même son suicide. Désormais, ce brillant misanthrope vit seul, jusqu'au soir où une jeune fugueuse, Melody, se retrouve affamée et transie de froid devant sa porte. Boris lui accorde l'asile pour quelques nuits. Rapidement, Melody s'installe. Les commentaires cyniques de Boris n'entament pas sa joie de vivre et peu à peu, cet étrange couple apprend à cohabiter. Malgré son esprit supérieur, Boris finit par apprécier la compagnie de cette simple jeune femme et contre toute attente, ils vont même jusqu'à se marier, trouvant chacun leur équilibre dans la différence de l'autre.
Un an plus tard, leur bonheur est troublé par l'arrivée soudaine de la mère de Melody, Marietta. Celle-ci a fui son mari, qui l'a trompée avec sa meilleure amie. Découvrant que sa fille est non seulement mariée, mais que son époux est un vieil excentrique bien plus âgé qu'elle, Marietta s'évanouit. Pour détendre l'atmosphère, Boris emmène Melody et sa mère au restaurant avec un ami, Leo Brockman...

Secrets de tournage.

Un héros en chasse un autre

Lorsque Woody Allen s'est lancé dans l'écriture de son scénario, il imaginait, dans le rôle de Boris Yellnikoff, l'acteur Zero Mostel. Mais, lorsqu'en 1977, l'acteur comique américain décède, Woody Allen laisse un temps l'écriture de son scénario. Ce n'est que très récemment qu'il décida de s'y remettre. Après avoir longuement réfléchi au potentiel remplaçant de Mostel, le réalisateur s'est rendu compte que seul Larry David avait assez d'humour pour se glisser dans la peau du personnage principal.

Woody Allen/Larry David : Troisième !

Larry David et Woody Allen n'en sont pas à leur première collaboration. Le duo se retrouve en effet, 22 ans après Radio Days et 20 ans après New York Stories, film collectif réalisé par Martin Scorsese, Francis Ford Coppola et Woody Allen.

Un habitué des petits rôles

Larry David, qui n'en est pas à sa première collaboration avec Woody Allen, n'a pourtant joué que de tous petits rôles sous sa direction... Dans Radio Days, il n'est à l'image que très brièvement puisqu'on ne voit... que son crâne chauve ! Lorsqu'il reçoit le scénario de Whatever works, l'acteur s'attendait, une nouvelle fois, à ne faire qu'une brève apparition à l'écran. Amusé, il raconte: "J'ai ouvert le scénario, et sur la première page, le nom de Boris était partout. Par curiosité, je suis allé à la page 50, et Boris était encore là. Puis je suis allé à la dernière page, et Boris y était aussi ! Là, j'ai réalisé qu'on m'offrait un sacré rôle !"

Un Larry David peu confiant...

En acceptant le rôle de Boris, Larry David s'est très vite senti dépassé par sa mission. Persuadé que Woody Allen avait commis une erreur en pensant à lui, il ne se sentait pas à la hauteur du rôle. Héros de la série éponyme Larry et son nombril, l'acteur avoue n'apprendre aucun texte puisque les épisodes sont très souvent réalisé dans la hâte. Pas habitué aux longues tirades, typique d'un cinéma allenien souvent très bavard, ce film a donc été une vraie nouveauté dans la carrière de l'acteur.

Evan Rachel wood se bêtifie !

Héroïne du film Thirteen, Evan Rachel Wood a très souvent interprété des personnages ultra mature. A l'inverse, pour Whatever works, la jeune actrice a dû se glisser dans la peau d'une fille un peu idiote. Un exercice pas si évident qu'elle raconte: "Je ne prétends pas être un génie, mais j'ai quand même eu du mal à jouer une fille bête. Par contre, j'ai trouvé ça très amusant. Il a fallu que je me moque de moi-même, que je fasse l'idiote et que je me donne en spectacle. On devrait tous faire ça au moins une fois !"

Une équipe complice

Nouer une relation mère-fille n'a pas été difficile pour Patricia Clarkson et Evan Rachel Wood. Très vite, les deux actrices se sont senties très complices. A tel point que, sur le tournage, l'aînée trouva un surnom pour la plus jeune: "Sweet pea". Ce surnom, originaire du sud, a beaucoup amusé Evan Rachel Wood puisque c'est comme ça que la surnomme également... sa maman !

Un tournage éprouvant

Woody Allen, adepte des longues scènes, contraignait ses acteurs à rester concentré du début à la fin. Un exercice pas toujours facile lorsque l'on donne la réplique à Larry David ! "On pouvait faire des plans magistraux de dix pages, et arrivés une page avant la fin de la scène, tout gâcher parce que Larry disait un truc qui me faisait exploser de rire...", raconte Evan Rachel Wood. Et Patricia Clarkson de renchérir: "Il est hilarant !"

Du personnage principal au réalisateur

Auteur du scénario, ce n'est pas par hasard si Woody Allen a imaginé un personnage "misanthrope" et "allergique à la race humaine". Le réalisateur, certes moins extrémiste que son Boris Yellnikoff, a tout de même quelques similitudes avec lui... Il raconte: "J'ai écrit le scénario, on y retrouve donc évidemment ma façon de voir les choses. Mais Boris est un personnage que j'ai créé. Il n'exprime pas exactement ce que je ressens. Il est une exagérationextrême de mes sentiments."

New York, New York

Woody Allen, réalisateur New Yorkais par excellence, est de retour dans sa ville fétiche ! Après s'être exilé à Londres pour les tournages de Match Point, Scoop et Le Rêve de Cassandre, puis à Barcelone pour le tendre et acide Vicky Cristina Barcelona, le voilà de retour dans sa ville de prédilection, quatre ans après Melinda et Melinda.

Woody Allen et la chance

Le réalisateur new yorkais est vraisemblablement très attaché au "facteur chance". Selon Woody Allen, elle "est responsable de 90% de ce qui se passe dans notre vie". Un postulat bien exploité lors de l'écriture du scénario de Match Point qui repose sur le principe du "mieux vaut avoir de la chance que d'être bon..."  (AlloCine)


Bande-annonce.


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Brüno (2009)


Année de production 2009
Sortie en France 22 juilllet 2009
USA
Réalisateur : Larry Charles
Comédie
83 mn

Distribution :

Sacha Baron Cohen (Brüno), Gustaf Hammarsten (Lutz), Clifford Bañagale (Diesel), Chibundu Orukwowu (O.J.), Josh Meyers, Toby Hoguin, Robert Huerta, Gilbert Rosales, Thomas Rosales Jr., Marco Xavier, Bono (Lui-meme), Chris Martin (Lui-meme), Elton John (Lui-meme), Slash (Lui-meme)

Synopsis :

Les aventures du personnage de Bruno, un homosexuel autrichien, roi de la mode créé par Sacha Baron Cohen pour son émission de télévision Da Ali G Show.

Secrets de tournage.

Troisième personnage sur grand écran !

Brüno est le troisième personnage créé par Sacha Baron Cohen à venir crever le grand écran. Ali G et Borat ont précédemment connu la même chance, tous deux ayant remporté un grand succès auprès du public.

Un personnage signé Sacha Baron Cohen !

Le personnage de Brüno, un homosexuel autrichien et roi de la mode, a été créé par l'acteur et humoriste Sacha Baron Cohen. L'acteur fit sa première apparition sous les traits de Brüno en 1998 sur la chaîne The Paramount Comedy Channel puis dans l'émission "Da Ali G Show". Suite au succès de Borat, la société de production Universal Studios acquit les droits pour en faire un film.

Censure

En raison d'un certain nombre de séquences sexuelles jugées choquantes, dans lesquelles apparaît le comédien, la MPAA (Motion Picture Association of America) a interdit un moment le film au moins de 17 ans. Cette NC-17 interdiction aurait eu pour conséquence de limiter fortement la distribution du film et, de fait, sa rentabilité. Brüno est donc retourné en montage, certaines scènes ayant été coupées, le film n'a obtenu qu'une interdiction R, c'est à dire que les mineurs de moins de 17 ans peuvent voir le film mais uniquement accompagnés d'un adulte. Borat avait précédemment connu le même sort.

Don de soi

Pour se glisser sous la peau de Brüno, Sacha Baron Cohen a dû s'épiler entièrement.

Royale projection

C'est une demande surréaliste, mais qui n'en demeure pas moins réelle : la famille royale d'Angleterre a en effet demandé aux studios Universal de lui organiser une projection privée du film ! "Nous sommes souvent sollicités par d'importantes personnes nous demandant d'organiser des projections privées. Mais lorsque nous avons réalisé que c'était pour la famille royale d'Angleterre, il y a eu quelques gloussements".

Titre alternatif

Si le film autour de Borat était intitulé, Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan, Brüno ne s'appelle "que" Brüno. Pourtant il fut un temps connu sous le nom "Bruno : Delicious Journeys Through America for the Purpose of Making Heterosexual Males Visibly Uncomfortable in the Presence of a Gay Foreigner in a Mesh T-Shirt" (littéralement : "Bruno : délicieux voyage à travers les Etats Unis dans le but de rendre les hétérosexuels franchement gênés par la présence d'un étranger homosexuel portant un t-shirt résille")

Des médiums qui ne l'ont pas vu venir...

La série dans laquelle Brüno fait irruption en tant que figurant est Médium. Perturbant une scène de tribunal, il a forcé la production a arrêté le tournage pendant quelques heures.

La tornade Bruno à Milan

Le défile de mode que Brüno perturbe à cause de son habit en velcro était un véritable défilé d'Agatha Ruiz de la Prada.

Brüno vs Eminem

Alors en pleine période de promotion du film, Bruno a fait une apparition remarquée à la Cérémonie des MTV Movie awards. Déguisé en ange survolant le plateau, il heurta un haut-parleur qui le força à atterrir sens dessus dessous sur Eminem, réputé homophobe... Le postérieur idéalement placé face au visage du rappeur américain, la situation dégénéra poussant Eminem à quitter les lieux sur les coups de l'énervement. On a toutefois appris depuis que ce n'était qu'une habile mise en scène... Mais qui fit son effet sur le moment.

Les problèmes commencent...

Si ...Sacha Baron Cohen a dû faire face à bon nombre de procès après la sortie de Borat, il fut cette fois assigné en justice avant même la sortie du film. Il s'agissait en l'occurrence d'une dame ayant été blessée par l'acteur alors que le tournage s'était rendu à un tournoi de loto.

Scène coupée

Une des scènes impliquait LaToya Jackson, grande soeur de Michael Jackson. Elle y était interviewée par le faux journaliste qui en profitait pout récupérer le numéro de téléphone portable du chanteur. Suite au décès de la pop star, la scène fut coupée au montage par respect pour la famille Jackson.

Interdit en Ukraine

Initialement prévue le 23 juillet 2009, la sortie ukrainienne de Brüno a été annulée, le film ayant été interdit pour atteinte à la morale. Selon le ministère de la culture d'Ukraine, le film "contient l'exhibition injustifiée d'organes génitaux et de rapports sexuels, montre de façon explicitement naturaliste des actes homosexuels et perversions homosexuelles" ainsi que "des manifestations sadiques (...), ce qui peut nuire à la morale des citoyens". (source AFP) Borat avait connu le même sort, et reste à ce jour interdit en Ukraine. (AlloCine)


Bande-annonce.


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I Love You, Man (2009)


Année de production 2009
Sortie en salles 29 juillet 2009
USA
Réalisateur : John Hamburg
Comédie, Romance
105 mn

Distribution :

Paul Rudd (Peter Klaven), Rashida Jones (Zooey), Jason Segel (Sydney Fife), Sarah Burns (Hailey), Greg Levine, Jaime Pressly (Denise), Jon Favreau (Barry), Jane Curtin (Joyce Klaven), J.K. Simmons (Oswald Klaven), Andy Samberg (Robbie Klaven), Jean Villepique (Leanne), Rob Huebel (Tevin Downey), Colleen Crabtree, Kym Whitley, Caroline Farah

Synopsis :

Un agent immobilier couronné de succès est sur le point de se marier à la femme de ses rêves lorsqu'il découvre avec dépit, qu'il n'a aucun ami masculin pour lui servir de témoin. Au cours de ses recherches, il fait la connaissance d'un homme charmant et têtu avec qui il tisse rapidement des liens, qui iront jusqu'à mettre en péril sa relation amoureuse.

Secrets de tournage.

Duo d'acteurs

Après des apparitions dans Halloween 6 et Romeo + Juliette, c'est aux côtés de Jennifer Aniston dans L'Objet de mon affection que Paul Rudd décroche son premier grand rôle. Bien connu des fans de la série Friends dans lequel il campe le rôle de l'heureux mari de Phoebe, il a déjà joué avec son ami Jason Segel dans En cloque, mode d'emploi de Judd Apatow et dans Sans Sarah rien ne va ! de Nick Stoller.

Succès en série

Etudiant en droit maladroit et touchant dans la série How I Met Your Mother, Jason Segel est la nouvelle idole des jeunes auquel le grand écran sourit: après En cloque, mode d'emploi aux côtés de Katherine Heigl, il tient le rôle principal dans Sans Sarah rien ne va !, une comédie romantique qu'il a lui-même écrite et dans laquelle il donne la réplique à Kristen Bell et à son partenaire attitré Paul Rudd.

De Iron Man à I Love you Man

Jon Favreau qui incarne Barry est désormais bien plus connu pour son travail de réalisateur que d'acteur puisque c'est lui qui a mis en scène Iron Man. Il a d'ailleurs commencé à tourner dans I Love You, Man durant la semaine où sortait le film de super héros aux Etats-Unis.

Un scénario bien mûr

Les premières moutures du scénario ont été écrites près de onze ans avant le tournage par Larry Levin.

Un cinéaste de genre

John Hamburg est le scénariste à succès de Mon beau-père et moi mettant en scène Robert De Niro et Ben Stiller et dont le troisième volet est prévu prochainement. Adepte des comédies romantiques, cet ancien directeur de la photographie a réalisé entre autre Polly et moi avec le duo Ben Stiller/Jennifer Aniston.

Influence

Pour jouer le personnage de Sydney, Jason Segel avoue s'être inspiré de la personnalité du comédien Russell Brand avec qui il avait tourné dans Sans Sarah rien ne va !.

Coïncidence ?

J.K. Simmons incarne le personnage de Oz (Oswald). Or il faisait également partie du casting de la célèbre série... Oz.

Tournage

I Love You, Man a été tourné à Los Angeles. L'équipe a d'ailleurs rencontré quelques problèmes lors des prises de vues dans le quartier de Venice où la foule se faisait pressante autour des plateaux : "C' était un peu comme être Angolina Jolie à Cannes", se souvient d'ailleurs Paul Rudd.

Récompense manquée

I Love You, Man a été nommé aux MTV Movie Awards dans la catégorie "meilleur baiser". Mais il a finalement été battu par Twilight .

Ok Go

Le groupe que l'on apercoit pendant le générique de fin est OK Go, très connu sur Internet pour son clip réalisé sur des tapis roulants. (AlloCine)


Bande-annonce.


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A La Carte (2008)


Année de production 2008
Sortie en salles 9 septembre 2009
Titre original : Fuera de Carta
Espagne
Réalisateur : Nacho G. Velilla
Comédie
111 mn

Distribution :

Javier Cámara (Maxi), Lola Dueñas (Alex), Fernando Tejero (Ramiro), Benjamín Vicuña (Horacio), Chus Lampreave (Celia), Luis Varela (Jaime), Cristina Marcos (Marta), Alexandra Jiménez (Paula), Junio Valverde (Edu), Alejandra Lorenzo (Alba), Mariano Peña (Álvaro), Fernando Albizu (Valero), Carlos Leal (Pascal Sánchez), Alberto Jo Lee (Dae-Su), Jesús Fuente (Directeur du collège)

Synopsis :

Maxi croit que sa vie est parfaite : c'est un cuisinier prestigieux et reconnu, propriétaire d'un restaurant à la mode dans le quartier de Chueca à Madrid. Il vit son homosexualité sans complexe jusqu'au jour où son existence est bouleversée par l'arrivée de ses enfants, fruit d'un mariage d'apparence et par celle de son voisin, un séduisant ex-footballeur argentin. L'amour, la famille, la jalousie, la paternité... vont dynamiter sa vie.

Secrets de tournage.

Tous en cuisine !

"(...) nous avons décidé qu'il [Maxi] devait être cuisinier car la cuisine espagnole est l'une des plus créative au monde. De cela est né Xantarella, le nom du restaurant de Maxi, qui est aussi celui d'un champignon. Mais le plus important est que le restaurant Xantarella soit le seul endroit auquel les cinq personnages principaux du film peuvent se raccrocher lorsque tout s'écroule autour d'eux", explique le réalisateur.

Le chef nous présente sa "Carte"

"(...) "A la carte" n'est pas une comédie romantique habituelle, car l'objet du désir n'est pas une fille mais un garçon. Et ce ne sont pas deux filles qui se chamaillent pour lui, mais une fille et Maxi [joué par Javier Camara]. Ce contre-pied de la comédie romantique classique est le germe d'où est née l'idée de ce projet."

Note d'intention de Nacho G. Velilla

"Notre loi a fait passer les homosexuels du statut de délinquants à celui de pionniers dans la reconnaissance de leurs droits", explique le réalisateur. "Ce riche et particulier collage social est le contexte idéal pour inspirer un style de comédie à sketches dans la tradition du cinéma italien et espagnol des années 50 à 70. Une comédie pleine de personnages dans une constante recherche du bonheur."

Apéritif

A la carte est le premier long métrage réalisé par l'Espagnol Nacho García Velilla, qui est également l'un des auteurs du scénario et le producteur. (AlloCine)


Bande-annonce.

Vertiges (2009)


Année de production : 2009
Sortie en salles 9 février 2011
Titre original Choi Voi
France, Vietnam
Réalisateur : Chuyên Bui Thac
Drame
110 mn

Distribution :

Duy Khoa Nguyen, Johnny Nguyen, Linh Dan Pham, Do Thi Hai Yen

Synopsis :

La relation entre Duyen et Cam, deux jeunes femmes, est complexe. Duyen se marie avec un chauffeur de taxi sans se rendre compte des sentiments profonds que Cam a pour elle. Cam cache son amour et sa jalousie et, subtilement, pousse Duyen dans les bras d'un homme expérimenté et séduisant : Thö. Avec lui, Duyen découvre pour la première fois sa féminité, ligotée jusqu'ici par les contraintes de la morale traditionnelle.

Secrets de tournage.

Et de 2 !

Après Vivre dans la peur (2006), Vertiges est le deuxième long métrage pour le cinéma réalisé par le Vietnamien Bui Thac Chuyen, qui a également signé de nombreux documentaires.

Thèmes inédits

Avec Vertiges, le réalisateur Bui Thac Chuyen traite de thèmes qui n'avaient jamais été abordés jusque-là dans le cinéma vietnamien. Ainsi que l'a précisé le Saigon Times, "Vertiges, qui aborde la question de l'homosexualité, raconte l'histoire contemporaine de la jeunesse, de l'amour, de la solitude et des désirs insatisfaits."

Lin Dan Pham

L'actrice Linh Dan Pham, récompensée par le César du Meilleur Espoir féminin pour sa prestation dans De battre, mon coeur s'est arrêté (2004), tient dans Vertiges le rôle de Câm. Elle joue ainsi pour la première fois de sa carrière dans un film vietnamien dont la langue sur le tournage est le vietnamien.

Titres

Le titre original de Vertiges est "Choi Voi", que l'on peut traduire en français par "A la dérive". Le film a été présenté au Festival de Toronto sous le titre "Adrift".

Retrouvailles

Vertiges marque la deuxième collaboration entre le réalisateur Bui Thac Chuyen et le chef opérateur Thai Dung Ly. Les deux cinéastes avaient déjà travaillé ensemble en 2000 pour le documentaire Course de nuit.

Prix et festivals

Peu de film vietnamiens peuvent se vanter d'avoir été diffusés dans le cadre de festivals occidentaux. Vertiges, après sept ans de pour-parlers, a cependant été projeté dans la section Orrizonti de la Mostra de Venise (recevant le prix Fipresci de la presse internationale), ainsi qu'au Festival de Toronto en 2009. Nommé à trois reprises (dans les catégories meilleur scénariste, meilleur chef opérateur et meilleure musique originale) lors de la quatrième édition des Asian Film Awards en 2010, le film a également été sélectionné dans de nombreuses autres villes, telles que Vancouver, Bangkok, Londres, Hong-Kong, Nantes, Melbourne ou encore Cleveland. Vertiges a également reçu le prix de la meilleure musique lors du 53ème Asia-Pacific Film Festival à Taïwan. (AlloCine)


Bande-annonce.


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La Nuit gay sur Canal+ revient

Le 1er mars prochain, Canal+ diffusera une nouvelle nuit gay.

Voici le programme de cette soirée.

  * 20h50 : “I love you Philipp Morris”, une comédie de Glenn Ficarra et John Requa avec Jim Carrey et Erwan McGregor.

L’histoire: Stephan Russel (Jim Carrey) est un homme marié, père de famille et policier qui, à la suite d’un accident de voiture, fait son coming-out. Son nouveau de style extravagant, incluant des arnaques à l’assurance le conduit en prison où il rencontre Phillip Morris dont il tombe amoureux.

  * 22h30 : “Illegal love” réalisé par Julie Gali. En Californie, le 4 novembre 2008, jour de l’élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, la communauté homosexuelle, qui avait obtenu quelques mois auparavant le droit de se marier, perd ce même droit. Le 11 octobre 2009, après des mois de mobilisation, est organisée une grande marche sur Washington. Inscrit dans ce laps de temps, le documentaire raconte l’histoire de cette lutte pour l’égalité.

  * 00h05 : “Sagat : les amateurs connaissent”, un documentaire de Pascal Roche et Jérôme M. de Oliviera, sur l’acteur de porno gay François Sagat.

  * 00h40 : “Ne dites pas à ma mère…que je suis gay”, un documentaire d’Olivier Rousseau, présenté par Diego Bunuel

  * 1h00 : “A single man” de Tom Ford. George Falconer (Colin Firth), professeur d’université à Los Angeles, vit au jour le jour depuis la mort de son jeune compagnon. (Actualité des Gays

La Rumeur, c’est dimanche soir…

Arte diffuse dimanche 13 février à 20h30 le film La Rumeur Audrey Hepburn et Shirley MacLaine dans une partition subtile.
Un sujet scandaleux, un casting parfait: une Amérique sous le choc de l’homosexualité.

Dans une région huppée des États-Unis, Karen et Martha, deux amies de longue date (elles se sont connues lors de leurs études), réussissent, après des débuts difficiles, à rentabiliser leur pensionnat privé pour filles. Karen est fiancée au docteur Joe Cardin dont Martha est un peu jalouse. Les deux directrices surprennent fréquemment une de leurs petites pensionnaires, Mary Tilford, en train de mentir effrontément. Punie, et irritée contre ses professeurs, la fillette, soutenue par l’une de ses compagnes de chambrée, Rosalie, sur laquelle elle exerce un chantage après avoir découvert la kleptomanie de celle-ci, raconte à sa richissime grand-mère Amelia Tilford qu’elle a vu les deux directrices avoir des rapports inavouables. Comme une traînée de poudre, tous les parents retirent leurs enfants du pensionnat aussitôt déserté. Après un procès perdu, les deux jeunes femmes, dont la réputation est désormais détruite, sont encore confrontées à d’autres épreuves : le doute s’est installé dans l’esprit du fiancé de Karen et leurs fiançailles sont rompues tandis que Karen et Martha font l’objet d’un voyeurisme constant de la part de la gent masculine du coin. Dans leur isolement et sous cette pression, Martha commence à perdre pied et avoue à Karen qu’elle pense lui porter réellement depuis toujours cet amour interdit dont elles ont été accusées. Après que les mensonges de la fillette responsable de la rumeur ont été fortuitement découverts par sa mère et que sa grand-mère soit venue faire amende honorable, Martha se suicide après s’être culpabilisée. Karen mesure alors l’indéfectible affection que lui vouait son amie et réalise qu’elle aussi l’aimait sans doute plus que de raison. Après les obsèques et sans un regard pour ceux qui ont brisé son existence et celle de son amie, Karen s’en va sur les chemins avec de nouvelles vues sur le monde.

Hypocrisie et puritanisme
Après le succès de Ben Hur (1959), William Wyler laisse de côté le grand spectacle et le cinémascope pour lui préférer un drame psychologique en noir et blanc qui ose aborder de front l’homosexualité féminine. Adapté d’une pièce que le cinéaste avait déjà portée à l’écran trente ans auparavant, mais qui avait alors été édulcorée par la censure hollywoodienne, le film La rumeur dénonce les hypocrisies d’une société puritaine. “Quand on a fait ce film, reconnut plus tard Shirley MacLaine, l’homosexualité n’était pas un sujet de conversation. Il s’agissait des accusations d’une enfant. Cela aurait pu être n’importe quoi. Nous n’étions pas conscients de ce que nous faisions, nous étions des pionniers involontaires.” Un film attachant malgré une vision de l’amour lesbien qui paraît aujourd’hui bien datée.

Shirley MacLaine, dans des mémoires considère que l’œuvre de Lillian Hellman a été trahie par le réalisateur William Wyler. Elle ecrit alors « Ma plus grande déception, au début de ma carrière, fut le remake par William Wyler de son film Ils étaient trois. […] À la fin du tournage, Willy fut pris de panique à l’idée d’avoir traité une histoire de lesbiennes. Il coupa toutes les scènes où l’on sentait l’amour de Martha pour Karen. […] Le public était censé comprendre tout seul ce qui se passait. Or, il ne se passait rien, car, en éliminant ces scènes du film, Willy l’avait vidé de sa substantifique moelle. En fin de compte, il a trahi l’œuvre de Lilian Hellman, et le résultat fut un véritable désastre que soulignèrent les critiques. […] J’étais effondrée, Willy aussi, mais c’était sa faute puisqu’il avait refusé d’aller jusqu’au bout. ». La plupart de ces scènes ont été restituées dans la version DVD 2004. Quelle version nous donnera ce soir la chaine Arte ? (Actualités des Gays

Les Reines ont du carractère sur Arte

Reinas : Cinq mères sont au bord de la crise de nerfs à la veille du mariage de leurs fils avec un homme. Un film espagnol réalisé par Manuel Gómez Pereira, sorti en 2005. Une comédie acidulée avec Carmen Maura et Marisa Paredes, actrices fétiches d’Almodóvar. Arte diffuse le film Reinas jeudi 17, à 20h40.

Pendant le week-end où vont avoir lieu les premiers mariages entre homosexuels espagnols, plusieurs de ces couples font face aux sentiments de leurs parents installés à Madrid ou venant exprès pour l’occasion.

Les mères particulièrement passent par toutes sortes d’émotions : une, hôtelière spécialisée dans la clientèle gay, doit faire face à une grève de ses cuisiniers alors qu’elle doit accueillir la fête de ces noces ; une seconde arrivant d’Argentine envahit l’appartement de son fils avec sa chienne dont le fiancé a la phobie ; une troisième, nymphomane, finit par coucher avec son futur gendre dont la mère, juge, refuse de célébrer ces mariages. La dernière est contrainte d’accueillir chez elle pour un repas son jardinier cubain puisque leurs fils respectifs s’aiment.

Hystérie mon amour

Entre vaudeville et sitcom, Manuel Gómez Pereira prend plaisir à dresser le portrait de cinq “reines” de caractère, pour le moins envahissantes, narcissiques et hystériques, dont les fils doivent s’unir en grande pompe lors d’une cérémonie qui marque le coup d’envoi du mariage homosexuel en Espagne. Le film tourne certes autour des couples homosexuels, mais, comme le titre le suggère, se concentre sur les mères. Chacune a ses défauts et la relation qu’elles entretiennent avec les hommes, en particulier leur mari (ou ancien mari) anime le film par des découvertes inattendues (le chef cuisinier gréviste est l’amant de sa patronne) et des scènes sans rapport avec les mariages (la fête chez le jardinier). Le dénouement survient grâce aux solutions apportées par les mères : elles préparent finalement elles-mêmes le repas, la juge préside l’union, et la mère nymphomane finit par trouver une faute chez son fils député européen qui permet la réconciliation du couple qu’elle a failli briser.

La chienne, lâchée dans la nature, permet de relier les intrigues des différentes familles et de justifier l’utilisation d’une chronologie découpée avec des retours en arrière ou des projections en avant sur quelques heures de la vie des personnages. (Actualités des Gays
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