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Homosexualité au cinéma


Homosexualité au cinéma

L’homosexualité au cinéma consiste à montrer au cinéma des situations où l'homosexualité, sous toutes ses formes, est présente et non-dissimulée.

Longtemps quasi-inexistante ou censurée, c'est une thématique qui ne s'est développée vraiment au cinéma qu'à partir des années 1960, marquées par la libération des mœurs.

Plus qu'en littérature peut-être, l'homosexualité a eu au cinéma une fonction marquée de revendication. Cela tient au fait que ce moyen d'expression s'est développé dans cette période de libération des mœurs, mais aussi peut-être à ce que les images permettent de toucher plus directement le public. Néanmoins, la présentation de l'homosexualité, sous toutes ses formes, ne se résume pas à son illustration ou à sa défense. Le tournant en ce domaine, grand-public, semble avoir été atteint en 2006 par Le Secret de Brokeback Mountain d'Ang Lee qui, par son succès mondial, le nombre impressionnant de récompenses et les réactions qu'il a déclenchées, a permis sans doute d'atteindre une nouvelle dimension à ce genre, un impact social avec un vaste écho. Deux ans plus tard, avec Harvey Milk de Gus Van Sant, pour lequel Sean Penn remporte l'Oscar du Meilleur acteur, « c'est le premier film hollywoodien grand public où le personnage est gay sans s'excuser de l'être ».

Les formes que peut prendre l'homosexualité au cinéma sont donc, de façon schématique, au nombre de trois :

* revendicatrice : c'est une fonction bien représentée à partir des années 1990. Citons en vrac Fucking Åmål, Before Night Falls, Memento Mori (qui peut paraître timide à des yeux occidentaux mais marque un grand pas en avant en Corée du Sud)

* esthétique : on a un prototype de cette homosexualité « distanciée » avec Persona d'Ingmar Bergman, où tout se résume à un jeu de reflets, d'ombres et d'illusions ; le même fonctionnement se retrouve dans Mulholland Drive de David Lynch

* jouissive : cette dernière fonction peut inspirer le meilleur comme le pire, du Théorème de Pier Paolo Pasolini au Caravaggio de Derek Jarman en passant par Tabou de Nagisa Ōshima. Il s'agit souvent (mais pas toujours) de films faits par des homosexuels pour un public homosexuel, ce qui les rend parfois un peu répétitifs.

Proches de la fonction revendicatrice mais un peu à part, certains films se contentent de montrer sans vraiment juger, comme My Beautiful Laundrette de Stephen Frears. (Wikipédia)

jeudi 30 décembre 2010

Edouard Collin


Edouard Collin, né le 28 février 1987 à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), est un acteur de théâtre et de cinéma français.

Site officiel 

Biographie.

Édouard Collin est né en 1987 à Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Il passe la plus grande partie de son enfance à Paris, où il vit avec sa mère, comédienne. Lorsque celle-ci déménage à Marseille, alors qu'il est âgé de douze ans, il s'installe chez sa grand-mère pour ne pas quitter les cours de théâtre auxquels il est inscrit.

Il obtient son premier rôle en 2004, dans le film Crustacés et coquillages (sorti en 2005) d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau. Il devient ensuite brièvement négociateur immobilier, tout en continuant à suivre des cours de théâtre. En janvier 2005, il intègre la troupe de Roger Louret, en tant que comédien-chanteur, ce qui lui permet de se produire au Zénith de Paris à plusieurs reprises.

En 2005, sa carrière est également marquée par le tournage d'un deuxième film, Les Irréductibles de Renaud Bertrand, dans lequel il joue aux côtés de Jacques Gamblin et Kad Merad, ainsi que dans deux épisodes de la série Madame le Proviseur, avec Éva Darlan, diffusée sur France 2.

La sortie en salles du film Crustacés et coquillages lui vaut des articles dans la presse gay (Têtu en France, mais aussi The Advocate aux États-Unis et A.X.M. au Royaume-Uni) et lui donne un début de notoriété. À la fin de l'année 2005, il joue le rôle de Mathan dans la pièce Un cœur sauvage de Christophe Botti (mis en scène par Christophe et Stéphane Botti) aux côtés de Julien Alluguette et Violaine Brebion. La pièce est un succès, et est éditée en DVD début 2006.

Au printemps 2006, il est choisi pour reprendre, à la suite d'Aurélien Wiik et Nicolas Vitiello, le rôle de Loïc dans la pièce à succès Les Amazones, avec Sonia Dubois, Fiona Gélin et Chantal Ladesou, pour les cent dernières représentations. Il reprend ce rôle dans la suite, Les Amazones, trois ans après, qu'il joue entre janvier et juin 2007.

Entre temps, il tourne dans le « teenage movie » Hellphone, réalisé par James Huth. Il est le méchant Franklin et donne la réplique à Jean-Baptiste Maunier. Il est également choisi par Marc Angelo pour jouer dans le téléfilm Marie Humbert, l'amour d'une mère, pour TF1 : le téléfilm met en scène l'histoire de Vincent Humbert, jeune accidenté de la route devenu par la suite tétraplégique et qui a sollicité le droit de mourir au Président de la République dans une lettre adressée à l'Elysée.

En février 2008, il fait la couverture du magazine Têtu, torse nu, qui le décrit comme une « révélation ».

Durant l'été 2008, il est le personnage principal d'une publicité pour un téléphone portable Sony Ericsson, spot dans lequel il joue un jeune urbain qui, motivé par des sms, se met à chanter dans la rue et le métro en écoutant une chanson de Julien Doré dans son mobile, ce qui incite la foule autour à chanter avec lui.

À partir de mars 2009, il joue dans Panique au ministère au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, à Paris (aux côtés d'Amanda Lear, de Natacha Amal et de l'auteur lui-même Raymond Acquaviva), dont la 301e et dernière représentation a été donnée le samedi 19 juin 2010 avant une tournée prévue en province.

Filmographie.

Cinéma

    * 2005 : Crustacés et coquillages d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau.
    * 2006 : Les Irréductibles de Renaud Bertrand.
    * 2007 : Hellphone de James Huth.
    * 2008 : Nés en 68 d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau.

Télévision

    * 2006 : Madame le proviseur (2 épisodes) de Philippe Bérenger.
    * 2007 : Clara Sheller (saison 2) d'Alain Berliner.
    * 2007 : Marie Humbert, l'amour d'une mère de Marc Angelo.

Théâtre

    * 2005 : Un cœur sauvage de Christophe Botti, mise en scène Stéphane Botti et Christophe Botti, Tango à Paris
    * 2006 : Les Amazones de Jean-Marie Chevret, mise en scène Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé, Théâtre Rive Gauche
    * 2007 : Les Amazones, trois ans après de Jean-Marie Chevret, mise en scène Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé, Théâtre de la Renaissance
    * 2008 : Une souris verte (The Little Dog Laughed) de Douglas Carter Beane, adaptation Jean-Marie Besset, mise en scène Jean-Luc Revol, Théâtre Tristan Bernard
    * 2009 : Panique au ministère de Jean Franco et Guillaume Mélanie, mise en scène Raymond Acquaviva, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, Théâtre de la Renaissance
    * 2010 : Panique au ministère de Jean Franco et Guillaume Mélanie, mise en scène Raymond Acquaviva, Théâtre des Nouveautés


Sources : Wikipédia

Le Neveu de Beethoven (1985)


1985
Titre original : Beethoven's nephew
France, Allemagne
Réalisateur : Paul Morrissey
Drame 103 mn

Distribution :

Wolfgang Reichmann (Ludwig Van Beethoven), Dietmar Prinz (Karl), Jane Birkin (Johanna), Nathalie Baye (Leonore), Mathieu Carrière (Archduke Rodolphe), Ulrich Berr (Schindler), Erna Korhel (Marie), Pieter Daniel (Holz), Yelena Rostropovich (Countess Erdody)

Synopsis :

Beethoven etait un homme difficile à frequenter, impossible a vivre, victime de son hérédité, de sa misanthropie, de son génie exacerbé et de son isolement par sa surdité totale à la fin de sa vie. A la mort de son frère, il devint le tuteur de son neveu, Karl, conjointement avec la mère, Johanna Von Beethoven...


Extrait.

Un Mois à la campagne (1987)


1987
Titre original : A Month in the Country
Grande-Bretagne
Réalisateur : Pat O'Connor
Drame
96 mn

Distribution :

Colin Firth (Tom Birkin), John Atkinsons (Homme agé dans le train), Jim Carter (Ellerbeck), Patrick Malahide (Reverend Keach), Kenneth Branagh (James Moon), Richard Vernon (Colonel Hebron), Tim Barker (Mossop), Vicki Arundale (Kathy Ellerbeck), Martin O'Neil (Edgar Ellerbeck), Natasha Richardson (Alice Keach), Tony Haygarth (Douthwaite), Eileen O'Brien (Mrs. Ellerbeck), Elizabeth Anson (Lucy Sykes), Barbara Marten (Mrs. Sykes), Kenneth Kitson (Mr. Sykes)

Synopsis :

Deux ans après la Grande Guerre, en 1920, deux anciens soldats lient connaissance dans un village du Yorkshire où l'un doit restaurer une fresque et l'autre retrouver des ossements d'un ancêtre de la famille Hebron. Le second avait souffert dans l'armée d'être homosexuel. (Culture & questions qui font débats)


Extrait.

Lianna (1983)


1983
USA
Réalisateur : John Sayles
Frame
110 mn

Distribution :

Linda Griffiths (Lianna), Jane Hallaren (Ruth), Jon DeVries (Dick), Jo Henderson (Sandy), Jessica MacDonald (Theda), Jesse Solomon (Spencer), John Sayles (Jerry), Stephen Mendillo (Bob), Betsy Julia Robinson (Cindy), Nancy Mette (Kim), Maggie Renzi (Sheila), Madelyn Coleman (Mrs. Hennessy), Robyn Reeves, Chris Elliott, Marta Renzi

Synopsis :


Lianna est une jeune universitaire qui a quitté le milieu enseignant pour aider son mari. Une fois où celui-ci s'est absenté pour raison professionnelle, Lianna rencontre Ruth.
Le film retrace l'évolution de Lianna, son « coming-out ».
John Sayles montre au public hétéro, avec une grande finesse d'analyse, combien il a à apprendre et à gagner de l'exemple de ces femmes (et de ces hommes) qui tentent de se réaliser comme lesbiennes (et gays).
On pouvait s'interroger sur ce qu'un cinéaste homme pouvait bien tirer d'une histoire d'amour entre deux femmes et comment il allait la traiter. Le résultat est sans conteste excellent, sans doute le meilleur long métrage de l'époque pour un film non documentaire sur le sujet, avec des magnifiques portraits de femmes. (Culture & questions qui font débats

Le Beau Serge (1958)


1958
France
Réalisateur : Claude Chabrol
Drame
98 mn

Distribution :

Gérard Blain (Serge), Jean-Claude Brialy (François Baillou), Michèle Méritz (Yvonne), Bernadette Lafont (Marie), Claude Cerval (Le prêtre), Jeanne Pérez (Madame Chaunier), Edmond Beauchamp (Glomaud), André Dino (Michel, le docteur), Michel Creuze, Claude Chabrol (La Truffe), Philippe de Broca (Jacques Rivette de la Chasuble)

Synopsis :


Une histoire terrible dans sa simplicité. Tout y est insolite et sobre. François (Jean-Claude Brialy) rentre au village après plusieurs années d'absence. Personne ne l'attend mais, dès son arrivée, il interroge un camarade d'école sur l'un de leurs amis, le beau Serge (Gérard Blain).
« Le beau Serge » est une histoire désespérée d'amitié d'un homme pour un homme. Comme toute passion, elle repose sur le sang versé : ici, sauver Serge de l'alcoolisme où il sombre. Telle est la croix que François décide de porter, au moment où le curé de la paroisse, qui fut aussi leur camarade, renonce à le faire.
Serge a épousé Yvonne (Michèle Méritz) parce qu'elle s'est trouvée enceinte (probablement d'un autre que lui) ; il ne l'aime pas. L'enfant, atteint d'une trisomie, est mort. Un autre enfant s'annonce. Serge est persuadé (et espère ?) qu'il ne sera pas viable. Il boit de plus en plus pour oublier les rêves qu'il avait faits avec François.
François est diminué physiquement par une maladie pulmonaire. Il a eu quelques aventures féminines. Il accepte une liaison avec une intrigante du village, Marie (Bernadette Lafont), pour ne pas être en reste avec le beau Serge qui a fondé un foyer.
François décide de rester au village tant que Serge ne sera pas sauvé. Quand Yvonne accouche, François, malgré une rechute de sa maladie, fait des kilomètres dans la neige pour retrouver son ami : sa femme estime qu'elle ne peut donner naissance à leur enfant que si son mari est auprès d'elle. François arrive à traîner Serge ivre-mort dans la chambre de l'accouchée. Il s'écroule épuisé alors que Serge, encore ivre, rit à pleines dents d'avoir un enfant normal. (Culture & questions qui font débats)


Extrait.

Les Oiseaux de nuit (1978)


1978
France
Réalisateurs : Luc Barnier, Alain Lasfargues
Documentaire
84 mn

Synopsis :


On peut cacher son homosexualité toute sa vie durant. On peut la vivre à heures fixes, dans les jardins publics ou ailleurs, mais la nuit, quand tous les chats sont gris. On peut la revendiquer aussi.
L'accepter soi-même et s'efforcer de la faire accepter. Ce n'est pas le plus facile. Surtout si on est vendeur sur les marchés, ouvrier dans une usine ou même agrégatif de mathématiques et que, comble de chance, on habite Roubaix, Bayonne ou Aix-en-Provence.
Ces garçons-là justement vivaient à Aix. L'un d'eux dit qu'il est homosexuel depuis sa naissance. L'autre qu'il se travestit depuis l'âge de 5 ans. Il peut nous montrer un petit film de famille qui en témoigne. Il y fait de gracieuses arabesques et des sourires enjôleurs avec un chiffon enroulé autour des reins et un voile de tulle dans les cheveux.
Ils se sont rencontrés tout naturellement, comme il est normal que se rencontrent ceux qui s'efforcent de vivre la clandestinité des minorités scandaleuses. Mais ils ne se sont dit que plus tard leur goût pour le spectacle.
C'est comme ça que le petit garçon danseur est devenu Mimi Crépon, qu'un autre est devenu la Limande Germaine et qu'avec Loulou et Marie Bonheur, ils se sont métamorphosés en « Mirabelles ». La grande parade commençait.
Vêtus de robes somptueuses, ultra maquillés et pailletés, ces « oiseaux de nuit aux plumes gonflées de désir » dansent, chantent, miment avec poésie, humour, ironie féroce ou gravité. La caméra les montre sur scène, dans la rue où, se déhanchant sur leurs talons, enroulés de plumes et les cuisses gainées de collants, ils distribuent le programme de leur spectacle à des passants amusés ou réprobateurs, parfois bienveillants mais toujours ahuris. Elle les suit dans les coulisses où s'opèrent les métamorphoses, aux répétitions dont tout passionnel est banni au profit du professionnel, dans leur vie intime. (Culture & questions qui font débats

Adieu mes jolis (1989)


1989
France, Portugal
Réalisateur : David Delrieux
Téléfilm
90 mn

Distribution :

Anne Roussel (Lise), Philippe Léotard (Karl), Dominic Gould (Allan), Serge Dupire (Willy), António Assunção, Inês de Medeiros, Diogo Dória, Filipe Ferrer, António Fonseca, Filomena Gonçalves, Paula Guedes, Estrela Novais, Fernando José Oliveira, Rogério Samora

Synopsis :

Deux hommes s'aiment, vivent et travaillent ensemble. Allan (Dominic Gould) et Willy (Serge Dupire) partagent ensemble les échafaudages, dans la salle désaffectée d'un cinéma de Lisbonne : « You're Lonely », show d'enfer où les corps se bousculent, s'évitent et recherchent les frottements violents dus aux mots. Un vrai ballet homo-érotique où la sueur sous les projos et leurs cris communiquent un message à la fois plein de provocations et d'interrogations. 

Adieu je t'aime (1988)


Année de production : 1987
Sortie en France 04 Mai 1988
France 
Réalisateur : Claude Bernard-Aubert 
Comédie dramatique
90 mn

Distribution :

Bruno Cremer (Michel Dupré), Marie-Christine Barrault (Nicole Dupré), Stéphane Bonnet (Philippe), Bruno Pradal (Marc), Cécile Vassort (Valérie), Fabienne Lafont (Patricia).

Synopsis :

Nicole est une femme heureuse, mariée à Michel qui est un chef d'entreprise comblé. Elle soupçonne cependant que son mari cache quelque chose... mais elle n'imaginait pas que le brillant informaticien Philippe que son mari vient d'embaucher était aussi son amant. Elle décide alors de passer à l'action afin de récupérer son mari.

Adieu Bonaparte (1985)


Sortie en France 17 mai 1985
Egypte, France
Réalisateur Youssef Chahine
Historique, Drame
115 mn

Distribution :

Michel Piccoli (Cafarelli), Mohsen Mohieddin (Ali), Patrice Chéreau (Napoléon Bonaparte), Mohsena Tewfik (La mère), Christian Patey (Horace), Gamil Ratib (Barthelemy), Taheya Cariocca (La sage femme), Claude Cernay (Decoin), Mohamad Dardiri (Sheikh Charaf), Hassan El Adl (Cheikh Aedalah), Tewfik El Dekn (Le Derwiche), Seif El Dine (Kourayem), Hassan Husseiny (Le père), Farid Mahmoud (Faltaos), Hoda Soltan (Nefissa), Salah Zulfikar (Cheikh Hassouna)

Synopsis :

En 1798, Bonaparte envahit l'Egypte et se pose en libérateur face à l'oppression turque. Il est accompagné du général Caffarelli, homme de coeur et d'esprit, qui se lie d'amitié avec deux jeunes Egyptiens. Au fur et à mesure, Bonaparte se révèle un conquérant sans scrupules et la résistance s'organise. Caffarelli et ses deux disciples en feront partie.

Adieu Forain (1998)


1998
Maroc, France
Réalisateur : Daoud Aoulad Syad
Comédie dramatique
92 mn

Distribution :

Hassan Essakali (Kacem), Mohamed Bastaoui (Larbi), Abdellah Didane (Rabi), Mohammed Miftah (Gangster), Nezha Rahile (Schoolteacher), Abdellatif Khamouli (Immigrant), Zohra Sadok (Serveuse), Zineb Smaiki (El Hajja)

Synopsis :

Dans le sud du Maroc, Kacem, forain et proprietaire d'un stand de loterie ambulant, engage Rabi, jeune danseur travesti pour sillonner les villages durement touches par la secheresse. Trois histoires se melent au fil des routes et des haltes dans les villages: celle de Rabii qui reve d'un ailleurs plus clement; celle de Kacem, malade, qui fuit un passe sombre qu'il n'arrive pas a oublier; enfin, celle de son fils, Larbi, ex-boxeur, ex-taulard, personnage violent et mythomane.

mardi 28 décembre 2010

Nés en 68 (2008)


Sortie en salles 21 mai 2008
France
Réalisateur : Olivier Ducastel, Jacques Martineau
Comédie dramatique
173 mn

Distribution :

Laetitia Casta (Catherine), Yannick Renier (Yves), Yann Tregouët (Hervé), Christine Citti (Maryse), Marc Citti (Serge), Sabrina Seyvecou (Ludmilla), Théo Frilet (Boris), Edouard Collin (Christophe), Kate Moran (Caroline), Fejria Deliba (Dalila), Gaëtan Gallier (Michel), Osman Elkharraz (Joseph), Slimane Yefsah (Farivar), Matthias Van Khache (Jean-Paul), Thibault Vinçon (Vincent), Marilyne Canto (Dominique), Alain Fromager (Antoine), Gabriel Willem (Pierre), Audrey Nobis (Nicole).

Synopsis :

1968. Catherine, Yves et Hervé ont vingt ans, sont étudiants à Paris et s'aiment. La révolte du mois de mai bouleverse leur existence. Gagnés par l'utopie communautaire, ils partent avec quelques amis s'installer dans une ferme abandonnée du Lot. L'exigence de liberté et la recherche de l'accomplissement individuel les conduisent à faire des choix qui finissent par les séparer. 1989. Les enfants de Catherine et Yves entrent dans l'âge adulte et affrontent un monde qui a profondément changé : entre la fin du Communisme et l'explosion de l'épidémie de sida, l'héritage militant de la génération précédente doit être revisité.

Secrets de tournage

Reprendre possession de l'Histoire

Olivier Ducastel, réalisateur de Nés en 68, explique qu'écrire et mettre en scène ce film centré autour de la célèbre période de mai 68 était, pour lui et son co-réalisateur Jacques Martineau, "une façon de reprendre possession d'une partie de notre existence qui appartient déjà à l'Histoire, et même, pour l'essentiel, à l'Histoire révolue. C'est un retour sur notre passé personnel et collectif. Le film propose ainsi comme une recomposition, à partir d'aujourd'hui, de ce passé. Il n'était pas question pour nous d'aborder ces quarante dernières années d'un point de vue d'historiens, mais d'un point de vue très intime, à la lumière de ce que nous sommes aujourd'hui." Et Jacques Martineau d'ajouter : "Et puisque l'occasion nous était donnée d'accompagner des personnages pendant 40 ans, nous nous sommes lancés dans le romanesque, avec ce qui le caractérise : des événements, des rebondissements... tout cela de mai 68 jusqu'à nos jours."

Pas de nostalgie post-soixante-huitarde

Jacques Martineau, le réalisateur de Nés en 68, explique que son regard, ainsi que celui de son co-réalisateur Olivier Ducastel, est dépourvu de nostalgie par rapport à cette époque : "Il n'y a pas de nostalgie. D'abord parce que l'idéalisation du passé est le fondement de la réaction. Et puis tout simplement parce que ces années ont été difficiles. D'autant que dans les années 69, 70..., le retour à l'ordre a été très évident. Quant à la vie en communauté, tous ceux qui ont connu cette expérience et que nous avons entendus nous ont dit que c'était très excitant mais aussi très éprouvant physiquement et psychologiquement. Le regret que nous pouvons peut-être avoir de cette époque se situe par rapport à l'appréhension du monde ou au regard politique. Je ne sais pas si les choix étaient plus faciles mais il y avait des corpus plus constitués qui étaient plus simples. Et il y avait sans doute plus d'enthousiasme dans l'explosion libertaire de 1968 que dans les années 90..."

Le choix de Casta

Olivier Ducastel et Jacques Martineau, les réalisateurs de Nés en 68, évoquent le choic de Laetitia Casta pour le rôle principal du film. "Nous avions aimé Laetitia Casta dans Le Grand appartement de Pascal Thomas", déclarent-il. "Son enthousiasme pour le scénario et son envie d'incarner un personnage jusqu'à sa maturité nous ont conquis. L'énergie, qu'elle investit dans une obstination à réaliser ce qu'elle s'est mis au défi de faire, nous a parue tout à fait conforme à ce que nous imaginions du personnage de Catherine."

Retrouvailles

Nés en 68 marque les retrouvailles des réalisateurs Olivier Ducastel et Jacques Martineau avec les comédiens Sabrina Seyvecou et Edouard Collin, qu'ils avaient dirigés dans Crustacés et Coquillages.

Sarkozy et L'épilogue

Nés en 68 contient un épilogue se déroulant en 2007. A l'origine, le film s'arrêtait en 2002, mais un élément de l'actualité politique hexagonale a quelque peu modifié l'écriture du scénario. Jacques Martineau explique : "Quand nous mettions la dernière main au scénario, au printemps 2007, à la fin de la campagne présidentielle, les discours anti-mai 68 ont resurgi, le principal étant celui de Nicolas Sarkozy lors de son meeting parisien d'entre-deux-tours." Et Olivier Ducastel de préciser : "Oui, cette fois-ci, c'est un événement historique qui est venu à la rencontre de notre moment d'écriture. C'est parce que la campagne de Sarkozy a tourné autour de mai 68 qu'il nous a semblé absolument nécessaire qu'il y ait cet épilogue. De plus, c'est lui qui nous en a fourni la matière première avec ce qu'on pourrait presque considérer comme un mot d'auteur : "Il faut liquider l'héritage de mai 68"."  (Allociné)


Bande-annonce.


Nés en 68
Bande annonce vf publié par CineMovies.fr - Les sorties ciné en vidéo

Errances (2003)


2003
Autre titre : Gone, But Not Forgotten
USA
Réalisateur : Michael Akers
Drame, Thriller
94 mn

Distribution :

Aaron Orr (Drew Parker), Matthew Montgomery (Mark Reeves), Joel Bryant (Paul Parker), Brenda Lasker (Nancy Parker), Sandon Berg (Towey), Joanne Bevelaqua, Glenn Blakeslee, Mark Fellows, Jenny Kim, Daniel Lee, Bel Parker,  Holden Roark, Ariadne Shaffer, Bryna Weiss

Synopsis :


Drew Parker est un garde forestier rude et solitaire.
Son existence bascule le jour où il sauve Mark, un homme qui souffre d'amnésie après une chute d'une corniche.
Ce qui débute comme une amitié devient rapidement une passion torride.
Mais la relation naissante entre les deux hommes est menacée lorsque Mark découvre la vérité à propos de son accident et de son ancienne vie…


Bande-annonce.

Un Fils (2003)


Année de production : 2003
Sortie en France 25 août 2004
France
Réalisation : Amal Bedjaoui
Drame
58 mn

Distribution :

Mohamed Hicham (Selim), Hammou Graïa (Omar), Isabelle Pichaud (Louise), Aurélien Recoing (Max), Olivier Rabourdin (Le Capitaine Lopez), Lincinio Da Silva (Le Gérant De L'Hôtel).

Synopsis :

Selim, jeune homme à la dérive, mène une double vie. La nuit, il se prostitue dans des clubs avec son amie Louise. Le dimanche, il déjune en tête-à-tête avec son père Omar qui vit enfermé dans le deuil de sa femme.
Depuis, la relation de Selim avec son père s'est construite sur le mensonge et le secret. De longs silences s'installent entre eux et toutes les tentatives de Selim pour se rapprocher de son père échouent. Ils passent l'un à côté de l'autre sans parvenir à se rencontrer.
Seul le destin les rapprochera...

Secrets de tournage

Un moyen-métrage de 58 minutes

Produit avec un budget restreint, une équipe et des comédiens bénévoles, Un Fils dure 58 minutes au lieu d'une heure, ce qui en aurait fait un long-métrage. "C'était un luxe de tourner en super 16, raconte Amal Bedjaoui, la réalisatrice. Ces conditions ont influé sur la durée, sur le tournage, sur les choix de mise en scène. Au montage, j'ai vu que vraiment une minute de plus et le film ne tenait plus de la même façon.
C'est donc un choix artistique".

Le choix de l'interprète principal

Amal Bedjaoui a découvert Mohamed Hicham dans un court-métrage d'Emmanuel Finkiel et dans le film Meilleur espoir féminin de Gérard Jugnot. "Je ne voulais pas d'un comédien fragile, déclare-t-elle. C'est la contradiction entre son désir de jouer ce rôle et sa pudeur qui m'a convaincue".

Le travestissement du personnage principal

La réalisatrice avoue avoir été inspirée par l'univers de la photographe Nan Goldin pour l'ensemble du film et notamment pour le travestissement de Selim, le personnage principal. (Allocine)

Frisk (1996)


1996
USA
Réalisateur : Todd Verow
Drame
88 mn

Distribution :

Michael Gunther, Craig Chester, Michael Stock, Raoul O'Connell, Jaie Laplante, Parker Posey, James Lyons, Alexis Arquette, Michael Waite, Alyssa Wendt, Mark Ewert, Young Dennis, Dustin Schell, Michael Wilson, Paul B. Riley, Donald Mosner,James Mackay, Brook Dillon, Kimberly MacInnis, Edward Zold, Sean Bumgarner, Karl Birmingham, Joseph Smith, Joseph Smith, Todd Verow, Bonnie Dickenson, David Webb, Frankie Payne, Damian Roberts, Mark Miller, B.J. Calnor, Howard Pope, Terry B. Seiler, Kevin Masters, Robin Gurney, Joan Jett Black, Timothy Innes, Eric Sapp, Roberto Friedman, Joshua Tager, Tyler Ingolin, Martin E. Holton

Synopsis :

Dennis est irrésistiblement attiré par la violence dans les relations sexuelles. Grâce à sa rencontre avec Henry, modèle de photos érotiques et Uhrs, un acteur porno, il explore ses fantasmes les plus sombres. Mais cela ne lui suffit pas, ses pulsions meurtrières se développent au contact d'un couple de détraqués. Une nuit, les trois complices ramassent un jeune punk pour "s'amuser" avec lui. La descente en enfer ne fait que commencer...

Grande école (2004)


Année de production 2002
Sortie 04 février 2004
France
Réalisateur : Robert Salis
Comédie dramatique
110 mn

Distribution :

Grégori Baquet (Paul), Alice Taglioni (Agnès), Jocelyn Quivrin (Louis-Arnault), Salim Kechiouche (Mécir), Elodie Navarre (Emeline), Arthur Jugnot (Chouquet), Eva Darlan (Le Journaliste Incarcérée), Yasmine Belmadi (Un Invité).

Synopsis :

Un groupe de jeunes gens intègre l'une des grandes écoles où se forment les futurs dirigeants et où s'entrouvrent les portes du pouvoir. Ils sont la crème des étudiants et constitueront l'élite de demain.Mais la vie a toujours plus d'imagination que nous. Grandes écoles, oui, grands amours aussi, difficiles à vivre parfois. Le trouble du je et du jeu, des sentiments, de l'esprit et de la chair désinhiberont leurs certitudes. Ils devront faire avec eux-mêmes, devenir ce qu'ils sont et s'apercevoir que l'école qui est grande n'est peut-être pas celle annoncée...

Secrets de tournage.

Adaptation

Grande école est l'adaptation d'une pièce de théâtre signée Jean-Marie Besset. Celui-ci avait eu une première expérience de coscénariste pour La Propriétaire de Ismail Merchant. Le réalisateur de Grande école, Robert Salis, connaît depuis longtemps le dramaturge : il a assisté à la première lecture de cette pièce, dont les premières représentations eurent lieu en 1995.

Ambition et sentiments

Ce qui intéresse le réalisateur, ce n'est pas le fonctionnement des grandes écoles mais les contradictions auxquelles ont à faire face les étudiants, entre certitudes professionnelles et troubles sentimentaux. "L'appartenance à une grande école suppose un parcours initiatique entièrement dévolu à l'accession de sa maîtrise. Maîtrise des idées, du savoir, mais aussi des sentiments, des émotions, dans le but ultime de maîtriser le Pouvoir, de faire partie pour beaucoup d'entre eux des élites dirigeantes. Aussi, pour des jeunes gens élevés dans le moule de leurs traditions et de leur classe, comment concilier une telle exigence avec l'avènement fièvreux d'une passion qui risquerait de les en détourner ? Quand épanouissement personnel et contingences matérielles, vie affective et réussite sociale, imposent la recherche d'un fragile équilibre constamment sur la brèche", explique-t-il.

Salis, retour à la fiction... et au théâtre

Après un premier long-métrage de fiction en 1983, Lettres d'amours perdues, Robert Salis s'était tourné vers le documentaire. En 2001, il avait filmé la représentation de L'Arrivée à New York, d'après Céline avec Fabrice Luchini. Il revient à la fiction avec Grande école.

La loi du désir

Avec Grande école, le réalisateur a voulu suivre les méandres et détours du désir chez un groupe de jeunes gens : "Comment le désir voyage d'un être à un autre, d'un corps à l'autre, en ignorant la frontière des sexes d'une jeunesse qui tente de vivre au rythme de ses chassés croisés amoureux. Le désir n'a pas de sexe, ou du moins les préférences, amoureuses, sexuelles et charnelles évoluent quand la soupape des frustrations et des inhibitions éclate un jour en remettant en question la force d'une éducation qui, dès l'enfance, régente, balise et contrôle le désir, et en dicte les lois de bons et mauvais usages, souligne Robert Salis.

Meilleur espoir masculin ?

Chouquet, l'un des personnages principaux de Grande école, est interprété par Arthur Jugnot. Le fils de Gérard Jugnot, déjà vu dans quelques films, notamment Meilleur espoir féminin réalisé par son père, trouve là son premier grand rôle.

Il n'est pas facile pour un cinéaste...

Robert Salis a eu des difficultés à trouver des financements pour cette adaptation cinématographique d'une pièce de théâtre. Il se souvient : "(...) je suis allé voir plusieurs producteurs qui l'un après l'autre n'ont pas réussi à boucler le financement, qui pourtant n'était pas lourd, car ils se sont heurtés à la suspicion qui règne chez les grands argentiers du cinéma à l'égard du théâtre. Il y a d'ailleurs très peu d'adaptation de pièces dans le cinéma français actuel, mises à part celles de Francis Veber par lui-même, ou tout dernièrement de François Ozon qui par deux fois en a adaptées. Ce qui n'est pas le cas chez les anglo-saxons où le clivage théâtre-cinéma n'est pas aussi marqué. J'ai pensé alors le produire moi même comme je l'avais fait précédemment pour mes documentaires (...) Finalement, je suis allé voir Humbert Balsan que je connaissais depuis longtemps puisqu'il avait joué comme acteur dans mon premier court-métrage : Les Sentiers battus, en lui proposant de coproduire le film avec lui et il a accepté."

Grande école pour débutants

A la création de Grande école au théâtre en 1995, on retrouvait sur scène dans deux des rôles principaux des comédiens qui débutaient sur les planches et ont, depuis, fait du chemin : Romain Duris et Guillaume Canet.

Question de langage

Robert Salis a apporté un soin particulier aux dialogues pour un film qui navigue entre théâtre et cinéma. "Je voulais que le film soit singulier, un peu comme un ovni, avec un aspect intemporel et décalé, en me servant autant que possible des ressources du cinéma, mais aussi du théâtre, tenter de les faire cohabiter pour voir ce qui allait en résulter, avec des partis-pris de mise en scène pleinement assumés. Dès la lecture du scénario, beaucoup (surtout les financiers), m'ont reproché d'avoir gardé la forme littéraire des dialogues, affirmant que les jeunes d'aujourd'hui ne parlaient pas comme ça, n'avaient pas un langage aussi châtié. En fait, c'est justement cela qui m'a motivé : relever le défi du langage qui est l'un des enjeux et des thèmes du film," souligne le réalisateur. (Allocine)


Bande-annonce.

Harry and Max (2004)


2004
USA
Réalisateur : Christopher Münch
Comédie dramatique
74 mn

Distribution :

Bryce Johnson (Harry), Cole Williams (Max), Rain Phoenix (Nikki), Katherine Ellis (Brandi), Roni Deitz (Roxanne), Tom Gilroy (Josiah), Michelle Phillips (Mère), Justin Zachary (Jordan), Max Piscioneri (Max à 9 ans), Mark L. Young (Harry à 15 ans)

Synopsis :

Harry, leader adulé d'un Boy's Band, retrouve son frère cadet Max. Ils décident de faire le point sur leur vie. mais ce voyage semble être un prétexte qui va faire émerger d'autres questions et notamment cette attirance trouble qu'Harry et Max éprouvent l'un pour l'autre...


Bande-annonce.

Kiss Me, Guido (1997)


1997
USA
Réalisateur : Tony Vitale
Comédie
86 mn

Distribution :

Nick Scotti (Frankie), Anthony Barrile (Warren), Anthony DeSando (Pino), Craig Chester (Terry), Domenick Lombardozzi (Joey Chips), Molly Price (Meryl), Christopher Lawford (Dakota), David Deblinger, John Tormey (Patsy Zito), Antonia Rey (Josephina Zito), Jennifer Esposito (Debbie), Anthony Vitale, Frankie Dellarosa, Rebecca Waxman (Wiggy), Tony Ray Rossi

Synopsis :

Avec 5 mois de loyer de retard, Warren (Anthony Barrile) décide de louer une des chambres de son appartement après que son compagnon l'ait quitté. Il cherche un co-locataire gay...mais ne trouve que Frankie (Nick Scotti), pizzaiolo de Brooklyn apprenti acteur. Frankie a cru que la précision de l'annonce "G.W.M" indiquait "Guy With Money" ("mec ayant du fric") alors que pour tout gay averti "G.W.M" indique "Gay White Male" (mec gay blanc). Frankie se rend compte qu'il a emménagé avec un de ses acteurs préférés du film "Mafia Kickboxer 3"...mais aussi avec un gay.


Bande-annonce.

lundi 27 décembre 2010

Green Plaid Shirt (1997)


1997
USA
Réalisateur : Richard Natale
Drame
87 mn

Distribution :

Tony Campisi (Leon), Richard Israel (Jerry), Crystal Jackson (Linda), Jonathan Klein (Todd), Russell Scott Lewis (Devon), Richard Miro, Sierra Pecheur, Gregory Phelan (Philip), Kevin Spirtas (Guy)

Synopsis :

Quand ils se rencontrent pour la première fois dans une brocante, c'est le coup de foudre. Philip et Guy vont tomber amoureux et emménager ensemble. Avec leur cercle d'amis, la vie réserve de bonnes choses... et de moins drôles. Les petites aventures sans lendemain qui virent à la rupture n'en sont que le début.

[Radioscopie d'un couple gay des années 90 et de leur petit cercle d'amis, tous reliés plus ou moins loin par le SIDA et ses conséquences.

Green Plaid Shirt est d'abord un produit de son temps. A peine remis des années SIDA, le cinéma indépendant américain commençait à traiter le sujet non pas comme "un douloureux problème" mais comme s'étant intégré dans le mode de vie gay. Non pas comme un passage obligatoire mais en lui donnant un traitement adulte dans sa narration, sans prechi-precha.

Tourné en douze jours, il apparait aujourd'hui comme un travail honnête sur un sujet difficile. Les 5 amis décrits dans le film (avec l'histoire centrée sur Philip et Guy, joués de manières très juste par Gregory Phelan et Kevin Spirtas) traversent les joies & épreuves avec un optimisme quelquefois déroutant mais apparaissant comme la seule arme pour lutter contre l'inévitable.

Le scénario choisit de construire l'histoire par flash-backs désordonnés, si bien que le spectateur découvre des morceaux de vie expliquant petit à petit les motivations de chacun. Ce choix à priori casse-gueule ne fait que mieux révéler nature profonde des sentiments conflictuels qui les animent tous. Déplaçant ainsi le centre d'intéret (et de même évitant le piège de films prévisibles et mélodramatiques comme Philadelphia) vers les personnages eux-mêmes et non pas vers un suspense débilitant. En gardant son focus sur la vie quotidienne, le film garde un impact plus visible.

Fauché dans certaines scènes, un peu long au démarrage (il faut s'accoutumer aux changements de tons et d'époque du montage), le film garde un aspect très californien dans son approche (les personnages s'élèvent difficilement du cliché du gay blanc musclé allié à  la réussite sociale) et ne cherchant jamais à s'éloigner d'un look très téléfilm. Il reste néanmoins une des meilleures fictions sur le SIDA qui ait jamais été tournée.
Le film est uniquement disponible en DVD Zone 1 (USA), en version Widescreen 1.66:1, VO non sous-titrée. Le DVD contient également un commentaire (très enrichissant) du réalisateur Richard Natale et de l'interprète principal Gregory Phelan.] (Média-G)


Extrait.

Les Loups de Wall Street (2002)


2002
Titre original : Wolves of Wall Street
USA
Réalisateur : David DeCoteau
Thriller, Horreur
85 mn

Distribution :

Jeff Branson (Tyler), Louise Lasser (Landlady), William Gregory Lee (Jeff Allen), Angela Pietropinto, John Michaelson, Mary Elaine Monti, Eric Roberts (Dyson Keller), Michael Bergin (Vince), Jason-Shane Scott (Meeks, John-Paul Lavoisier (Barnes), Bradley Stryker (Kennison), Elisa Donovan (Annabella Morris), Will Keenan(Davis), Natalie Light, Amber Gross

Synopsis :

Un jeune diplômé, Jeff Allen, arrive en ville plein despoir pensant réussir très vite. Il va finalement se rendre compte que le milieu dans lequel il souhaite évoluer professionnellement est impitoyable. Il désespère et broie du noir mais sa chance va bientôt tourner. En effet, il rencontre une jeune barmaid, Amenda, qui le prend en pitié et laide à dégoter un stage au sein du groupe « Wolves Brothers », une des plus importantes sociétés de courtage de Wall Street. Jeff découvre vite que la concurrence entre les agents de change est sans pitié, et que tous les moyens sont bons pour obtenir le succès doù découlera la renommée, la fortune et le sexe.

La Maison au bout du monde (2004)


Sortie en France 2004
Titre original :  A Home at the End of the World
USA
Réalisateur : Michael Mayer
Comédie dramatique
95 mn

Distribution :

Colin Farrell (Bobby), Robin Wright Penn (Clare), Dallas Roberts (Jonathan Glover (1982)), Sissy Spacek (Alice Glover), Andrew Chalmers (Bobby Morrow (1967)), Harris Allan (Jonathan Glover (1974)), Dallas Roberts (Jonathan Glover (1982)), Shawn Roberts (Le Garçon Du Club), Barna Moricz (Wes), Wendy Crewson (Isabel Morrow).

Synopsis :

Durant une période de douze ans, Bobby et Jonathan, deux meilleurs amis avec des personnalités très différentes, manipulent leur amitié compliquée afin de survivre face aux hauts et aux bas de la vie. Leur amitié sera mise à l'épreuve quand ils décideront d'emménager dans un appartement à New York avec une jeune femme excentrique dénommée Clare...


Bande-annonce.

Redwoods (2009)


2009
USA
Réalisateur : David Lewis
Drame, Romance
82 mn

Distribution :

Elinor Bell (Tess Forster), Brendan Bradley (Everett Forster), Clara Brighton (Anna), Laurie Burke (Jessica), Simon Burzynski (Shane), Tad Coughenour (Miles), Caleb Dorfman (Billy), Matthew Montgomery (Chase), Cole Panther (Woodson Forster), Libby Zilber (DeeDee)

Synopsis :

Everett et Miles vivent une relation sans surprise, tout en élevant Billy, le fils attardé de Miles. Miles et Billy partent pour une visite chez les grands-parents du garçon laissant Everett seul. Celui-ci fait alors la connaissance de Chase, un nouveau venu dans le village et aspirant-écrivain. Peu à peu, les deux hommes se découvrent et tombent amoureux provoquant une chaîne d'événements qui va changer leurs vies pour toujours….


Bande-annonce.

Un Noël très très gay (2009)


2009
Titre original : Make the Yuletide Gay
USA
Réalisateur : Rob Williams
Comédie
89 mn

Distribution :

Keith Jordan (Olaf), Adamo Ruggiero (Nathan Stanford), Hallee Hirsh (Abby Mancuso), Kelly Keaton (Anya Gunnunderson), Derek Long (Sven Gunnunderson), Alison Arngrim (Heather Mancuso), Ian Buchanan (Peter Stanford), Gates McFadden (Martha Stanford), Steve Callahan, Wyatt Fenner (Thomas), Massimo Quagliano (Diego), Kevin F. Sherry, Jim Wharton, Doug Prinzivalli, Austin Wintory

Synopsis :

Olaf vit ouvertement son homosexualité à la fac... Une homosexualité qu'il range vite au placard quand il retourne chez ses parents qui tentent désespérément de le caser avec sa vieille copine de lycée, Abby. Lorsqu'à Noël, son petit ami Nathan vient le rejoindre pour lui faire une surprise, son secret menace d'être dévoilé. Olaf fera-t-il son coming-out avant que le vérité n'éclate ?


Bande-annonce.

dimanche 26 décembre 2010

The Dying Gaul (2005)


2005
USA
Réalisateur : Craig Lucas
Drame
101 mn

Distribution :

Patricia Clarkson (Elaine Tishop), Campbell Scott (Jeffrey Tishop), Peter Sarsgaard (Robert Sandrich), Ryan Miller (Max Tishop), Faith Jefferies (Debbon Tishop), Robin Bartlett (Bella), Ebon Moss-Bachrach (Olaf), Kelli O'Hara (Liz), Dee Dee Flores (Emad), Elizabeth Marvel (Kelli Cartonis), Don Johanson (Male Guest), Bill Camp (Malcolm Cartonis), Linda Emond (Dr. Marta Foss)

Synopsis :

L'Acteur Peter Saarsgard joue le rôle du scénariste Robert Sandrich, qui a écrit un scénario de film basé sur son petit ami , qui est récemment décédé de la tuberculose. ..


Bande-annonce.

Little Ashes (2008)


2008
Grande-Bretagne
Réalisateur : Paul Morisson
Drame, Romance
112 mn

Distribution :

Adria Allue (Guardia), Javier Beltran (Frederico Garcia Lorca), Marina Gatell (Magdalena), Matthew Mcnulty (Luis Bunuel), Robert Pattinson (Salvador Dali), Arly Jover (Gala), Ruben Arroyo (Rafael), Simon Andreu

Synopsis :

1922, Madrid. La vague du changement à sonner. Les valeurs traditionnelles disparaissent au détriment des influences modernes comme le jazz, Freud et l’avant-garde. Salvador Dali arrive à l’université. Alors à peine âgé de 18 ans, il est déterminé à devenir un grand artiste. Sur sa route il croise alors d’autres artistes : Frederico Garcia Lorca et Luis Bunuel…


Bande-annonce.

La Loi du désir (1987)


Année de production 1987
Sortie en salles 16 mars 1988
Titre original : La Ley del deseo
Espagne
Réalisateur : Pedro Almodóvar
Drame
100 mn

Distribution :

Eusebio Poncela (Pablo Quintero), Carmen Maura (Tina Quintero), Antonio Banderas (Antonio Benítez), Miguel Molina (Juan Bermúdez), Fernando Guillén (Inspecteur de police), Manuela Velasco (Ada), Nacho Martínez (Docteur Martín), Bibiana Fernández (Ada), Helga Liné (Mère d'Antonio), Germán Cobos (Lel Curé), Fernando Guillén Cuervo (Policier), Marta Fernández Muro, Lupe Barrado, Alfonso Vallejo, Maruchi León

Synopsis :

Une réflexion sur le désir à travers les amours compliquées d'un metteur en scene et de sa soeur qui, il y a vingt ans, était un homme.

Secrets de tournage.

De la réalisation à la production !

En 1986, Pedro Almodóvar et son frère Agustin Almodovar créent ensemble, la société de production " El Deseo " (le désir). La loi du désir marque le premier film d'Almodóvar produit par la société.

La ville de Madrid en rapport avec les personnages

Pedro Almodovar ayant quasiment toujours tourné ses films à Madrid, explique le rôle de la ville dans La Loi du désir. "J'ai voulu que Madrid soit le réceptacle de toutes les histoires qui composent le carrousel des passions de La Loi du désir. En été, Madrid change de peau, régénère sa vieille surface. Pendant le tournage, il était difficile d'éviter les échafaudages et les grandes parois de plastique qui couvrent des rues entières. Loin d'éviter cette apparence, je l'ai intégrée et en ai tiré profit pour le film. Madrid est une ville vieille et experte, mais pleine de vie. Cette détérioration dont la restauration semble interminable représente le désir de vivre dans cette ville. Comme mes personnages, Madrid est un espace usé auquel avoir un passé ne suffit pas car le futur les attire encore."

Carmen Maura

La collaboration entre l'actrice madrilène Carmen Maura et Pedro Almodovar a été fructueuse dès les débuts du réalisateur au cinéma. Avant La Loi du désir, le duo avait travaillé sur les films suivants : Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier (1980), Dans les ténèbres (1983), Qu'est-ce que j'ai fait pour meriter ca? (1984), Matador (1985).

Ne me quitte pas...

La bande originale de La Loi du désir est l'occasion de retrouver l'une des plus grandes voix du Brésil des années '50 à '70, Maysa Matarazzo. Née en 1936 à Rio de Janeiro, Maysa commencera à toucher au piano dès sa plus tendre enfance. Très agile avec les langues, elle chantera en anglais, français, espagnol et italien. S'essayant à la Bossa Nova, elle en deviendra l'un des piliers et s'exportera en dehors de l'Amérique Latine, aux Etats-Unis notamment, où elle se produira dans des cabarets. Elle mourra chez elle, au Brésil, au début de l'année 1977. Dans le film de Pedro Almodovar, on peut entendre une reprise étonnante de Ne me quitte pas de Jacques Brel.

De nombreux prix

Le film a participé à de nombreux festivals et y a obtenu des prix en conséquence. On peut citer le Festival International du Cinéma de Bogota, en Colombie, où le film a reçu les prix du meilleur réalisateur, actrice, scénario et montage. La loi du désir obtient en 1987 le prix du public à San Francisco lors du Festival International du Film Gay et Lesbien. Egalement présenté à Berlin la même année, il glane le prix "Teddy" du meilleur film. (AlloCine)

Le Club des coeurs brisés (2000)


Sortie en France 2000
Titre original : The Broken Hearts Club
USA
Réalisateur : Greg Berlanti
Comédie dramatique
94 mn

Distribution :

Timothy Olyphant (Dennis), Andrew Keegan (Kevin), Dean Cain (Cole), Zach Braff (Benji), Nia Long (Leslie), John Mahoney (Jack), Mary Mccormack (Anne), Matt Mcgrath (Howie), Billy Porter (Taylor).

Synopsis :

Dennis est un jeune photographe qui adore passer du temps avec ses amis et se livrer à sa passion. Il aime ses « potes » mais les déteste en même temps, conscient qu'il ne pourrait se passer d'eux. Dennis est homosexuel tout comme ceux qui l'entourent. Ayant du mal à se séparer, tous réalisent cependant rapidement que pour grandir et mûrir, ils doivent prendre de la distance les uns vis-à-vis des autres. Dennis qui vient de fêter ses 28 ans cherche à construire quelque chose de stable dans sa vie. Cole est un acteur, beau gosse et séducteur qui se complait dans des relations éphémères et superficielles. Taylor qui rêvait d'une relation stable, vient de se faire larguer et ne trouve du réconfort que dans des chansons larmoyantes. Howie a rompu avec son petit ami mais ne parvient ni à l'oublier ni à le quitter pour autant. Patrick est bourré de complexes et doit faire un choix difficile après que sa sour lesbienne lui ait demandé un don de sperme afin d'avoir un enfant. Quant à Benji, jeune branché et insouciant, il tombe amoureux d'un homme différent toutes les semaines. Autour de ce groupe d'amis trentenaires gravitent Jack, le patron du restaurant où travaillent la plupart d'entre eux, également capitaine de leur équipe de base-ball. Et Kévin, un jeune homme de 23 ans qui ignore encore s'il est hétéro, bi ou homo et cherche avant tout à s'accepter.




Bande-annonce.

The Art of being straight (2008)


2008
USA
Réalisateur : Jesse Rosen
Comédie dramatique
77 mn

Distribution :

Johnny Ray (Paul), Rachel Castillo (Maddy), Jim Dineen, Jared Grey (Andy), Jesse Janzen (Brian), Tyler Jenich (Cole), Alan LaPolice (Rand), Bryan McGowan (Matt), Anne Reeder (Simone), Emilia Richeson (Anna), Jesse Rosen (Jon), Dana May Salah (Renee), Pete Scherer (Aaron), Jen Zaborowski (Bela)

Synopsis :

Jon vient de rompre avec sa copine et s'installe à Los Angeles chez Andy, un ancien copain de fac. Il retrouve aussi Maddy, une vieille amie, lesbienne depuis peu. Malgré une réputation d'homme à femmes, Jon succombe rapidement au charme de Paul, son patron...


Bande-annonce.

jeudi 23 décembre 2010

Blind Test (2009)


Année de production 2009
Sortie en salles 27 octobre 2010
France
Réalisateur : Georges Ruquet
Comédie
77 mn

Distribution :

Sarah Biasini (Joyce), Manuel Blanc (Betrand), Johan Libéreau (Winko)

Synopsis :

Bertrand s'est enrichi en bourse grâce à un délit d'initié. Par mesure de précaution, il a transféré le montant de ses gains sur un compte à Jersey, au profit de Joyce, sa concubine. Joyce ayant les droits sur les fonds de Bertrand, c'est elle qui peut lui fournir une procuration pour qu'il récupère son argent. Il s'avère que leur relation tourne mal. Joyce dit être enceinte de Bertrand, mais Bertrand ne veut pas de cet enfant. Joyce exerce alors un chantage sur Bertrand : elle lui fait la procuration à condition qu'ils se marient et que Bertrand reconnaisse être le père de l'enfant.

Secrets de tournage.

Une conviction

Sachant pertinemment que son film s'inscrit dans un thème d'actualité - la difficulté de vivre au temps de la "crise" - dont les conséquences sont autant de traumatismes pas vraiment digérés par l'(in)conscient collectif, le réalisateur Georges Ruquet ne se démonte pas quand on lui demande son avis sur une tendance de production qui suit le chemin inverse, vers des "comédies sucrées". Il explique ainsi son choix : "Les ‘cinéchiffres’ le montrent, on ne peut remonter le "moral des français (...) à coup de comédie sucrées dans lesquelles les personnages ont des problèmes de cœurs (...)." Et d'affirmer ses convictions : "Il faut faire face, ne pas nier l'évidence : nous sommes déjà des enfants de la crise."

Parti pris

De ce postulat initial, il y avait un risque - perdre en cours de route des spectateurs trop médusés - que le réalisateur a cherché à contourner en y ajoutant ce plus de comédie, parti pris qu'il entend utiliser à bon escient: "Le réel de "Blind test" est un rien grossi, un rien décalé, juste de quoi exploiter les ressorts de la comédie jusqu'au délire et décrire la tragédie moderne de l'individualisme avec le sourire en coin d'une petite revanche."

Rôle du casting

Là où le réalisme s'affirme le plus, c'est dans le choix de Georges Ruquet à exposer de front les convictions de Bertrand, désireux d'échapper au naufrage d'une société auquel il a pourtant contribué. Dans l'adhésion à ce postulat paradoxal, le casting doit jouer un double contraste. Les personnages de "comédie", Bertrand et Vinko, sont interprétés par des acteurs issus de la comédie dramatique (Johan Libéreau et Manuel Blanc) alors que pour le rôle, plus tragique, de Joyce, le réalisateur choisit là une interprète adepte du registre de la comédie (Sarah Biasani).

Note d'intention

Ce sont l'humour, la dérision et la cruauté du "détail qui tue" (dont les personnages sont les seules victimes), que le réalisateur brandit comme ses armes. Pour se souvenir "qu'il vaut mieux en rire". Il précise d'ailleurs : "Je n'ai donc renoncé à aucun excès pour écrire "Blind test" en poussant les situations le plus loin possible, en gardant pourtant une moralité sauve sur le mode de "tel est pris qui croyait prendre"."

Question de méthode

Dans sa volonté d'inscrire son film autour du vraisemblable plutôt que de la parodie, le réalisateur cherche à donner aux scènes de comédies une introduction des plus crédibles possibles. Ce qui doit offrir alors le "renfort de contraste" cherché. "Il ne s'agit pas de faire des gags pour forcer le rire au risque de voir la tentative tomber à plat, mais de montrer que les situations douloureuses de la vie peuvent avoir leur côté cocasse et qu'il est bon de s'en rappeler."

Conclusion

Le réalisateur conclut par cette phrase, un nouveau paradoxe comme gage de son argumentaire: "Malgré son contexte, son déroulement calamiteux et ses personnages détestables, Blind test est un éclat d'euphorie dans un ‘ monde Pompes funèbres’. Vous pouvez également relire cette dernière phrase en remplaçant "malgré", par "grâce à"! Bon test.. (AlloCine)


Bande-annonce.


Blind Test Bande annonce vost publié par CineMovies.fr - Les sorties ciné en vidéo
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