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Homosexualité au cinéma


Homosexualité au cinéma

L’homosexualité au cinéma consiste à montrer au cinéma des situations où l'homosexualité, sous toutes ses formes, est présente et non-dissimulée.

Longtemps quasi-inexistante ou censurée, c'est une thématique qui ne s'est développée vraiment au cinéma qu'à partir des années 1960, marquées par la libération des mœurs.

Plus qu'en littérature peut-être, l'homosexualité a eu au cinéma une fonction marquée de revendication. Cela tient au fait que ce moyen d'expression s'est développé dans cette période de libération des mœurs, mais aussi peut-être à ce que les images permettent de toucher plus directement le public. Néanmoins, la présentation de l'homosexualité, sous toutes ses formes, ne se résume pas à son illustration ou à sa défense. Le tournant en ce domaine, grand-public, semble avoir été atteint en 2006 par Le Secret de Brokeback Mountain d'Ang Lee qui, par son succès mondial, le nombre impressionnant de récompenses et les réactions qu'il a déclenchées, a permis sans doute d'atteindre une nouvelle dimension à ce genre, un impact social avec un vaste écho. Deux ans plus tard, avec Harvey Milk de Gus Van Sant, pour lequel Sean Penn remporte l'Oscar du Meilleur acteur, « c'est le premier film hollywoodien grand public où le personnage est gay sans s'excuser de l'être ».

Les formes que peut prendre l'homosexualité au cinéma sont donc, de façon schématique, au nombre de trois :

* revendicatrice : c'est une fonction bien représentée à partir des années 1990. Citons en vrac Fucking Åmål, Before Night Falls, Memento Mori (qui peut paraître timide à des yeux occidentaux mais marque un grand pas en avant en Corée du Sud)

* esthétique : on a un prototype de cette homosexualité « distanciée » avec Persona d'Ingmar Bergman, où tout se résume à un jeu de reflets, d'ombres et d'illusions ; le même fonctionnement se retrouve dans Mulholland Drive de David Lynch

* jouissive : cette dernière fonction peut inspirer le meilleur comme le pire, du Théorème de Pier Paolo Pasolini au Caravaggio de Derek Jarman en passant par Tabou de Nagisa Ōshima. Il s'agit souvent (mais pas toujours) de films faits par des homosexuels pour un public homosexuel, ce qui les rend parfois un peu répétitifs.

Proches de la fonction revendicatrice mais un peu à part, certains films se contentent de montrer sans vraiment juger, comme My Beautiful Laundrette de Stephen Frears. (Wikipédia)

lundi 28 février 2011

90210 Beverly Hills - Nouvelle génération (2008)


2008
Titre original : 90210
USA
Créateurs : Gabe Sachs, Jeff Judah, Darren Star
Comédie, Drame, Romance
Epsiode de 60 mn


Distribution :

Shenae Grimes (Annie Wilson (Episodes, 2008-2011), Tristan Wilds (Dixon Wilson (Episodes, 2008-2011), AnnaLynne McCord (Naomi Clark (Episodes, 2008-2011), Ryan Eggold (Ryan Matthews (Episodes, 2008-2011), Jessica Stroup(Erin Silver (Episodes, 2008-2011), Michael Steger (Navid Shirazi (Episodes, 2008-2011), Jessica Lowndes (Adrianna Tate-Duncan (Episodes, 2008-2011), Lori Loughlin (Debbie Wilson (Episodes, 2008-2011), Matt Lanter (Liam Court (Episodes, 2009-2011), Rob Estes (Harry Wilson (Episodes, 2008-2010), Trevor Donovan (Teddy Montgomery (Episodes, 2009-2011), Gillian Zinser (Ivy Sullivan (Episodes, 2009-2011), Dustin Milligan (Ethan Ward (Episodes, 2008-2009), Jennie Garth (Kelly Taylor (Episodes, 2008-2010), Sara Foster (Jen Clark (Episodes, 2009-2010), Zachary Ray Sherman (Jasper Herman (Episodes, 2009-2010), Kelly Lynch (Laurel Cooper (Episodes, 2010-2011), Jessica Walter (Tabitha Wilson (Episodes, 2008-2009), Hal Ozsan (Miles Cannon (Episodes, 2010-2011), Christina Moore (Tracy Clark (Episodes, 2008-2009), Blair Redford (Oscar (Episodes, 2010), James Patrick Stuart (Charles Clark (Episodes, 2008-2009), Rumer Willis (Gia Mannetti (Episodes, 2009-2010), Adam Gregory (Ty Collins (Episodes, 2008-2009),  Evan Ross (Charlie Selby (Episodes, 2010-2011), Kyle Riabko (Ian (Episodes, 2010-2011), Shannen Doherty (Brenda Walsh (Episodes, 2008-2009), Maeve Quinlan (Constance Tate-Duncan (Episodes, 2008-2011), Blake Hood (Mark Driscoll (Episodes, 2009-2010), Mekia Cox (Sasha (Episodes, 2009-2010), Nestor Serrano (Victor Luna (Episodes, 2010-2011), Lisa Waltz (Katherine Upton (Episodes, 2010-2011), Fabiana Udenio (Atoosa Shirazi (Episodes, 2008-2011), Amber Wallace (Lila (Episodes, 2009-2010), Ann Gillespie (Jackie Taylor (Episodes, 2008-2009), Shaun Duke (Omar Shirazi (Episodes, 2008-2010), Kellan Lutz (George Evans (Episodes, 2008-2009), Patrick Sebes (Jared (Episodes, 2008-2009), Riley Thomas Stewart (Sammy McKay (Episodes, 2008-2009), Abbie Cobb (Emily Bradford (Episodes, 2011), Brandon Michael Vayda (Mike (Episodes, 2008-2009)







Requited (2010)


2010
USA
Réalisateur : Joshua Smith
Drame, Romance
20 mn

Distribution :

Crystal Arnette (Sophie), Sal Bardo (Paul), Max Rhyser (Gregor), Christopher Schram (Nicolas), Matthew Watson (Aaron)

La Chute de la maison Usher (2008)


2008
Titre original : House of Usher
USA
Réalisateur : David DeCoteau
Thriller, Horreur
83 mn

Distribution :

Michael Cardelle (Victor Reynolds), Frank Mentier (Roderick Usher), Jaimyse Haft (Madeline Usher), Jack Carlisle (Markus), Bart Voitila (Sam), Daniel Fugardi (Casper), Jill Jacobson (Nurse Cabot), Ian Shaw

Synopsis :

Victor (Michael Cardelle) vient rendre visite à son ami d'enfance, Roderick Usher (Frank Mentier) qui vit avec sa soeur dans leur immense demeure familiale. Mais la famille Usher cache un terrible secret...


Bande-annonce.

Shortbus (2006)


2006
Sortie en France 08 novembre 2006
USA
Réalisateur : John Cameron Mitchell
Comédie dramatique
102 mn

Distribution :

Sook-Yin Lee (Sofia), Paul Dawson (James), Lindsay Beamish (Severin), Pj Deboy (Jamie), Raphaël Barker (Rob), Daniela Sea, Jay Brannan (Ceth), Peter Stickles (Caleb), Justin Bond, Yolonda Ross (Faustus), Rachael C. Smith (Zoey), Alan Mandell, Bitch, Shanti Carson, Jan Hilmer, Stephen Kent Jusick, Miriam Shor, Paul Oakley Stovall, Lex Vaughn, Ray Rivas, Justin Hagan, Adam Hardman.

Synopsis :

SHORTBUS suit plusieurs personnages new-yorkais dont les aventures tragi-comiques naviguent entre sexualité et sentiments. Tous fréquentent un club underground moderne, Shortbus, où s'expriment toutes les sexualités. Sofia est sexologue et n'a jamais connu l'orgasme. Avec son mari Rob, elle simule le plaisir depuis des années. Sofia croise Severin, une maîtresse dominatrice qui tente de l'aider. Parmi les patients de Sofia, James et Jamie sont un couple gay qui tente d'ouvrir ses relations sexuelles à un troisième partenaire. James propose une relation avec Ceth, mais Jamie reste sur ses gardes. James semble avoir un projet secret. Il est suivi par un mystérieux observateur, Caleb. Tous ces personnages se croisent au Shortbus, ce lieu extraordinaire où les arts, la musique, la politique et le sexe se côtoient.

Le film propose de réconcilier à nouveau les contraintes de la vie à New-York (après le 11-Septembre et sous la pression de Bush) avec l'épanouissement de la raison, les plaisirs de la chair et les impératifs du coeur.

Le titre évoque le célèbre car scolaire que connaissent tous les petits Américains. Les enfants 'normaux' empruntent le Schoolbus, le long bus jaune. Le Shortbus, plus court, le suit de près et est réservé aux enfants caractériels, surdoués ou handicapés, à tous ceux qui sont hors-normes et qui ont besoin d'une attention particulière.

Secrets de tourange.

Du sexe intelligent et drôle

Le réalisateur John Cameron Mitchell explique le message qu'il a voulu transmettre avec Shortbus : "Pendant les années de préparation d'Hedwig and the Angry Inch, mon précédent film, je me réjouissais de voir le cinéma explorer de nouveau la sexualité avec franchise comme certains films des années 60 et 70. Mais je regrettais que la plupart de ces nouveaux films soient à ce point sinistres et dénués d'humour. Le sexe y semblait quelque chose d'aussi négatif que, disons, les chrétiens conservateurs. (...) J'avais l'idée de tourner une comédie new-yorkaise pleine d'émotion qui serait sexuellement très franche, qui ferait réflechir et, si possible, qui serait drôle. Un film qui ne chercherait pas forcément à être érotique, mais qui essaierait plutôt d'utiliser le langage de la sexualité comme une métaphore des autres aspects des personnages. J'ai toujours considéré la sexualité comme la terminaison nerveuse des gens."

L'origine du titre

Le nom Shortbus évoque le célèbre car scolaire que connaissent tous les petits américains. Les enfants "normaux" empruntent le Schoolbus, le long bus jaune. Le Shortbus, plus court, qui le suit de près, est réservé aux handicapés, aux enfants caractériels ou aux surdoués, à tous ceux qui sont hors-normes et ont besoin d'une attention particulière.

L'autre Shortbus

Le titre du film a une seconde origine, plus personnelle à l'expérience de John Cameron Mitchell. Il s'agit d'une fête organisée chaque année par le réalisateur, dans une ambiance volontairement détendue et potache. C'est ainsi que le casting a pu se poursuivre, les candidats étant amenés "à briser la glace" lors de cet évènement. Par la suite le casting s'affina encore, pour se voir définitivement confirmé suite aux répétitions. L'équipe arriva à ce résultat final en s'attribuant des notes allant de 1 à 4 et permettant de déterminer qui était compatible avec qui par l'attirance physqiue. Le tout se déroula bien-sûr à bulletin secret. C'est Mitchell qui établit les groupes.

Les inspirations cinématographiques

John Cameron Mitchell cite plusieurs films qui l'ont inspiré pour concevoir Shortbus. En premier lieu Taxi zum Klo de Frank Ripploh mais également Un chant d'amour de Jean Genet, ces deux oeuvres figurants comme les vraies modèles du réalisateur. Viennent ensuite, pêle-mêle, Minnie et Moskowitz (Ainsi va l'amour) de John Cassavetes, Les Nuits de Cabiria de Federico Fellini, The Heartbreak kid de Elaine May, La Valse des pantins de Martin Scorsese, Un apres-midi de chien de Sidney Lumet, Un mariage de Robert Altman, ainsi que trois films de Woody Allen, Annie Hall, Hannah et ses soeurs et Maris et femmes.

Une méthode de casting très personnelle

Les recherches d'acteurs pour Shortbus ont commencé dès 2003. Le cinéaste, son producteur Howard Gertler et sa directrice de casting Susan Shopmaker, ont décidé d'éviter volontairement les stars et leurs agents, les temps de répétition pour le film étant trop longs et les exigences de John Cameron Mitchell par rapport à l'investissement des acteurs s'avérant particulièrement délicates. En effet, dans le film, le réalisateur souhaitait que les rapports sexuels ne soient pas simulés, ce qui paraissait totalement incompatible avec la manière habituelle de travailler chez les acteurs professionnels. L'équipe a donc fait appel à des candidatures de comédiens amateurs par le biais de plusieurs magazines. Il s'agissait qu'ils racontent sur vidéo une expérience sexuelle marquante. Ils ont reçu plus de 500 vidéos. Tandis que certains candidats s'adressaient directement à la caméra, d'autres chantaient ou dansaient, d'autres encore allaient même jusqu'à se masturber. Au final, quarante personnes furent choisies.

Quand Mitchell se voit en James

Le cinéaste s'exprime sur James, personnage important du film qui lui ressemble tant, puis évoque son éducation : "L'idée vient en partie de l'interprète lui-même, qui photographie sa propre vie. Ce personnage est aussi inspiré de Jonathan Caouette, le réalisateur de Tarnation. En ce qui me concerne (...) j'ai été élevé dans une tradition très catholique, y compris dans un internat chez les Bénédictins en Ecosse. J'ai donc grandi dans un milieu religieux, militaire, ouvert à l'art mais assez crispé dès qu'il s'agissait de sexe."

Présenté à Cannes hors compétition

Shortbus a été présenté en Sélection officielle, hors compétition, lors du 59e Festival de Cannes, en 2006. (AlloCine)


Bande-annonce.


Shortbus Bande annonce vost publié par CineMovies.fr - Les sorties ciné en vidéo

Loggerheads (2005)


2005
Sortie en France 14 mars 2007
USA
Réalisateur : Tim Kirkman
Drame
95 mn

Distribution :

Kip Pardue (Mark Austin), Tess Harper (Elizabeth Austin), Bonnie Hunt (Grace Bellamy), Michael Kelly (George), Michael Learned (Sheridan Bellamy), Ann Pierce (Ruth), Chris Sarandon (Le Réverend Robert), Valerie Watkins (Lola), Robin Weigert (Rachel), Adrian Lee (Linda), Joanne Pankow (Phyllis), Adrian Lee (Linda), Tammy Arnold (Patti), Bill Ladd (Rick), Trevor Gagnon (Julian), Adam Williams (Hector), Joanne Pankow (Phyllis), Michael Harding (Ray), Kelly Mizell (Gina), Ruth Reid (Ann), Craig Walker (Mike Sullivan).

Synopsis :

Inspiré de faits réels, Loggerheads raconte trois histoires différentes qui commencent toutes en Caroline du Nord, le jour de la fête des mères :
A Kure Beach, Mark, un jeune et séduisant vagabond venu protéger les tortues des mers, rencontre George qui tient un petit motel sur le bord de mer.
Dans la petite ville d'Eden, Elizabeth se demande ce qui est arrivé à son fils qui a quitté le domicile familial depuis des années après une querelle avec son père, un pasteur conservateur.
A Asheville, Grace quitte son travail à l'agence de location de voiture pour tenter de retrouver le fils qu'elle a dû abandonner, étant adolescente.
Ces trois histoires finiront par se mêler pour ne faire qu'une.

Secrets de tournage.

Palmarès

Loggerheads a été présenté en sélection officielle au Festival de Sundance en 2005, ainsi qu'aux Festivals Gay et Lesbien de Paris en 2006 et de Bruxelles en 2007. Il a reçu le prix du Jury à l'Outfest de Los Angeles en 2005, ainsi que deux prix du public, l'un au Florida Film Festival et le deuxième au Nashville Film Festival (2005).

Troisième long métrage

Loggerheads est le troisième long métrage deTim Kirkman, après Dear Jesse (1998) et The Night Larry Kramer Kissed Me (2000).

Tournage

Le tournage s'est déroulé à Eden, Kure Beach et Wilmington en Caroline du Nord aux Etat-Unis, pendant un mois, entre mai et juin 2004. Le cinéaste a tenu à tourner dans cet état, car il est né et a grandi en Caroline du Nord.

Une histoire vraie

Le réalisateur s'est inspiré de l'histoire vraie de Diana Ricketts, qui a du abandonner son enfant à cause de son jeune âge. Plusieurs années après, elle voulu savoir ce qu'il était devenu mais elle n'a pas pu, à cause des lois de Caroline du Nord des Etats-Unis qui préviennent ce genre de demandes et les empêchent, dans le but de préserver l'équilibre des familles adoptives. Elle a alors fait appel à un détective privé, qui lui appris que son fils était mort du Sida à l'âge de 27 ans. Elle a découvert qu'il avait souhaité connaître l'identité de ses parents biologiques, mais qu'on lui avait refusé l'accès à son dossier, toujours à cause de cette loi concernant l'adoption.

Métaphore

Le titre Loggerheads signifie en français tortues caouanne. Certaines de ces tortues de mer viennent pondre l'été sur les plages de Caroline du Nord, et repartent en laissant leurs oeufs derrière elles. Le cinéaste a aimé la métaphore entre ces tortues et ses personnages. Il est fasciné par la façon dont les petits sont abandonnés par leur mère, et le parallèle entre la menace d'extinction de ces tortues et leur lutte pour survivre. Pour Tim Kirkman, le plus impressionnant avec ces tortues est la connexion avec la mère, puisque les femelles viennent pondre sur la même plage où elles ont vu le jour.

Le thème de la honte

Selon Tim Kirkman, l'un des thèmes du film est le chemin de la honte vers la destruction. Il distingue plusieurs types de honte : celle d'abandonner, celle d'être abandonné, celle d'être stérile, celle d'être gay... Le film montre comment transformer cette honte en quelque chose de positif et d'optimiste.

Premier choix

Kip Pardue, l'acteur qui interprète Mark, a été le seul à passer une audition pour ce rôle. La première fois que le réalisateur l'a vu, il a été fasciné par l'intensité et la gentillesse qui se dégageait de l'acteur.

Une actrice aimée de tous

Tim Kirkman a choisi l'actrice Bonnie Hunt en partie à cause de la sympathie qu'elle suscite auprès du public. En faisant ce voyage pour retrouver le fils qu'elle a abandonné, son personnage, Grace, peut paraître égoïste et envahissant. En choisissant Bonnie Hunt, le cinéaste savait qu'elle allait apporter l'intelligence nécessaire à ce personnage et la rendre sympathique. (AlloCine)


Bande-annonce.


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samedi 26 février 2011

Xavier Dolan


Xavier Dolan, né Xavier Dolan-Tadros le 20 mars 1989 à Montréal au Québec au Canada, est un comédien québécois de cinéma, de télévision et de doublage, également scénariste et réalisateur, qui s'est fait connaître du public et des sphères cinématographiques et artistiques internationales lors de la projection de J'ai tué ma mère, son premier long-métrage coup-de-poing, à la 41e Quinzaine des Réalisateurs, au cours de la 62e édition du Festival de Cannes.

Biographie.

Fils de Manuel Tadros, Xavier Dolan débute sa carrière à la télévision, dans une vingtaine de publicités pour les pharmacies Jean-Coutu, réalisées par André Mélançon. Son nom figure au générique de nombreux long-métrages québécois tels que J'en suis !, de Claude Fournier et La forteresse suspendue, de Roger Cantin, et quelques séries télé comme Omertà, Ayoye !, Miséricorde et L'Or.

En 2006, il campe Julien dans le court-métrage Miroirs d'été, d'Étienne Desrosiers, sélectionné à Berlin, au Festival du Nouveau Cinéma, à Image + Nation, à Kiev, San Diego, etc. En 2007, il est Antoine dans le film controversé de Pascal Laugier Martyrs.

En 2008, il entreprend la production puis la réalisation de son premier long-métrage, J'ai tué ma mère, dont il a écrit le scénario deux ans plus tôt, à 17 ans. Anne Dorval, Suzanne Clément, Patricia Tulasne, Monique Spaziani, François Arnaud et Niels Schneider sont de la distribution. Soumis à la SODEC et à Téléfilm Canada, le film a d'abord été refusé, puis financé par la SODEC après un second dépôt au volet indépendant]. En avril 2009, le film est sélectionné à la 41e Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Le 22 mai 2009, il y gagne trois prix décernés (sur les trois auxquels il est admissible, les autres prix récompensant un film européen et un court-métrage) : le prix Art et Essai remis par la Confédération internationale des cinémas d'art et d'essai (CICAE), le prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) pour le scénario et le prix Regards jeunes pour les longs métrages. Les trois jurys soulignent le caractère unique de sa réalisation, la vérité, la violence et la poésie de la langue, ainsi que la « sueur » (Xavier Dolan a tatoué sur la jambe droite une citation de Cocteau : « L'œuvre est une sueur »), l'acharnement du jeune cinéaste et sa foi en ses projets.

Le film deviendra subséquemment le choix du Canada pour la course au Meilleur film étranger lors de la 82e cérémonie des Oscars, sans toutefois se retrouver parmi les cinq finalistes. Il est en revanche nommé à la 35e cérémonie des César dans la même catégorie, mais ne remporte pas le prix.

À l'automne 2009, il écrit le scénario de son deuxième long-métrage, Les amours imaginaires, qu'il produit avec l'aide financière de trois hommes d'affaires du secteur privé, par le biais de sa maison de production Mifilifilms. Carole Mondello et Daniel Morin, respectivement productrice déléguée et producteur associé de J'ai tué ma mère, le soutiennent à nouveau. Le tournage dure 25 jours, débutant en octobre dans la région de Lotbinière, près de la ville de Québec. Le reste du tournage se déroule en région montréalaise, et notamment dans le district du Mile-End, quartier artistique de la métropole canadienne. Xavier Dolan agit pour cette deuxième œuvre à titre de réalisateur, producteur, acteur et monteur en plus de superviser les départements des costumes et de la direction artistique.

Retenu au Certain Regard du Festival de Cannes en mai 2010, où il retourne pour la deuxième fois en un an, le film y reçoit un accueil hautement favorable du public (une ovation debout de 8 minutes), et très enthousiaste de la critique, malgré quelques bémols et papier mitigés, notamment dans Libération, Elle, Positif et Hollywood Reporter. La critique et l'industrie du cinéma, malgré l'irritation que suscite souvent son jeune âge et son assurance, lui concèdent un indéniable talent. D'aucuns diront qu'il pose en émule, pastichant la Nouvelle Vague[10], additionnant les références, mais son adoption par le Festival de Cannes paraît être une évidence. En introduction à la projection du film au Certain Regard, Thierry Frémaux, délégué général de l'évènement, parle d'une « nouvelle génération tout à fait excitante », faisant référence au style de Dolan, qui impose déjà, aux yeux de plusieurs médias, blogs, sites internet, le sceau d'une d'originalité et d'une authenticité qui, bien qu'elles ne fassent pas l'unanimité, n'indiffèrent personne.

Xavier Dolan vit actuellement à Montréal.

Filmographie.

En tant qu'acteur.

    * 1994 : Miséricorde de Jean Beaudin (série TV) : Fils
    * 1994 : Publicités des Pharmacies du Groupe Jean Coutu : Maxime
    * 1997 : Omerta 2, la loi du silence de Pierre Houle (série TV) : Nicolas Favarra
    * 1997 : J'en suis! de Claude Fournier : Édouard Samson
    * 1999 : Le marchand de sable de Nadine Fournelle (court-métrage) : Jeune garçon
    * 2001 : La Forteresse Suspendue de Roger Cantin : Michaël
    * 2001 : L'Or de Jean-Claude Lord (série TV) : Jérémie Sullivan
    * 2005 : Attitudes de Manon Boisvert (court-métrage) : Etienne
    * 2006 : Miroirs d'été d'Étienne Desrosiers (court-métrage) : Julien
    * 2007 : Suzie de Micheline Lanctôt : Punk
    * 2008 : Martyrs de Pascal Laugier : Antoine
    * 2009 : J'ai tué ma mère de Xavier Dolan : Hubert Minel
    * 2010 : Les Amours imaginaires de Xavier Dolan : Francis
    * 2011 : Good Neighbours de Jacob Tierney : Jean-Marc

En tant que scénariste et réalisateur.

    * 2009 : J'ai tué ma mère
    * 2010 : Les Amours imaginaires
    * 2012 : Laurence Anyways

Voxographie.

    * 2000 : Mon chien Skip : Spit
    * 2000 : Payez au suivant : Haley Joel Osment dans le rôle de Trevor
    * 2001 : Harry Potter à l'école des sorciers : Rupert Grint dans le rôle de Ron Weasley
    * 2002 : Harry Potter et la Chambre des secrets : Rupert Grint dans le rôle de Ron Weasley
    * 2003 : Les vieux lions : Haley Joel Osment dans le rôle de Walter
    * 2003 : Trouver Nemo : Tad
    * 2004 : Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban : Rupert Grint dans le rôle de Ron Weasley
    * 2005 : Harry Potter et la Coupe de feu : Rupert Grint dans le rôle de Ron Weasley
    * 2005 : Glurp Attack! ou Glurpologie : Ty
    * 2007 : Harry Potter et l'Ordre du phénix : Rupert Grint dans le rôle de Ron Weasley
    * 2007 : Magi-Nation : Tony
    * 2007 : Whistler : Jesse Moss dans le rôle de Quinn McKaye
    * 2008 : High School Musical 3 : La dernière année : Justin Martin dans le rôle de Donnie Dion
    * 2008 : Twilight : La fascination : Taylor Lautner dans le rôle de Jacob Black
    * 2009 : Harry Potter et le Prince de sang-mêlé : Rupert Grint dans le rôle de Ron Weasley
    * 2009 : La saga Twilight : Tentation : Taylor Lautner dans le rôle de Jacob Black
    * 2009 : South Park (série TV) : Stan Marsh
    * 2009 : Planète 51 : Skiff
    * 2010 : How To Train Your Dragon : Harold
    * 2010 : Kick-Ass : Dave Lizewski / Kick-Ass

Récompenses.

    * 2009 : Prix Art et Essai remis par la CICAE, dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes, pour J'ai tué ma mère.
    * 2009 : Prix de la SACD pour le scénario, dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes, pour J'ai tué ma mère
    * 2009 : Le prix Regards jeunes pour les longs métrages, dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes pour J'ai tué ma mère.
    * 2009 : Bayard d'or du meilleur film du 24ème Festival international du film francophone de Namur.
    * 2009 : Bayard d'or du meilleur premier film du 24ème Festival international du film francophone de Namur.
    * 2010 : Prix Lumière du meilleur film francophone.
    * 2010 : Prix du meilleur acteur canadien au Vancouver Film Critics Circle pour J'ai tué ma mère.
    * 2010 : Prix du meilleur réalisateur canadien au Vancouver Film Critics Circle pour J'ai tué ma mère.
    * 2010 : Prix du meilleur film canadien au Vancouver Film Critics Circle pour J'ai tué ma mère.
    * 2010 : 1er Jay Scott Prize au Toronto Film Critics Associations Awards.
    * 2010 : Jutra du meilleur scénario pour J'ai tué ma mère.
    * 2010 : Jutra du meilleur film pour J'ai tué ma mère.
    * 2010 : Jutra du film s'étant le plus illustré hors du Québec pour J'ai tué ma mère.
    * 2010 : Prix Claude-Jutra pour le meilleur premier film pour J'ai tué ma mère.
    * 2010 : Prix de la jeunesse au Festival de Cannes pour Les Amours imaginaires.
    * 2010 : Gagnant de la Compétition officielle du Festival de Film de Sydney pour Les Amours imaginaires.

Nominations.

    * 2010 : Nomination - César du meilleur film étranger 2010 pour J'ai tué ma mère
    * 2010 : Nomination - Jutra du meilleur acteur pour J'ai tué ma mère
    * 2010 : Nomination - Jutra de la meilleure réalisation pour J'ai tué ma mère




Sources : Wikipédia

Joshua Tree, 1951 : A Portrait of James Dean (2011)


2011
USA
Ralisateur : Matthew Mishory
Drame

Distribution :

James Preston (James Dean), Dan Glenn, Dalilah Rain (Violet), Edward Singletary (Roger), David Pevsner, Sam Garfield, Nick Heyman, Clint Catalyst, Kathrin Smirke, Darri Ingolfsson, Brian Boyd, Clifton Snider, Ian Patrick Anderson, Jay Donnell, Troy Kelly, William Kauffman, Carl Ferrari

Note:

Il n'est plus un secret pour personne que James Dean n'aimait pas que les demoiselles... Mais rares sont les biographies qui l'évoquent clairement. L'auteur et réalisateur américain Matthew Mishory a visiblement décidé d'en faire autrement dans son prochain film intitulé : Joshua Tree, 1951: A Portrait of James Dean.

Dans le rôle principal (celui qui interprète James Dean donc... pour ceux qui ne suivent pas), James Preston, un jeune acteur actuellement à l'affiche dans The Gates, une nouvelle série diffusée aux États-Unis...  (GayClic)


Bande-annonce.

Strapped (2010)


2010
USA
Réalisateur : Joe Graham
Drame
95 mn

Distribution :

Ben Bonenfant (Hustler), Nick Frangione(Gary), Artem Mishin (John), Michael Carlisi (Gypsy Troubadour), Paul Gerrior (Sam), Carlo D'Amore (Leon), Katherine Celio (Susan), Michael Klinger (David), Raphael Barker (Jacob), Michael Vega

Synopsis :

Un jeune homme très séduisant (Ben Bonenfant) suit un ancien soldat russe dans son appartement. Ce dernier est mal à l’aise, maladroit. Des indices laissent à penser qu’il est ou a été marié et a eu un enfant. Le jeune homme est prostitué, il essaie de le détendre en lui proposant une danse. Emu, l’ex soldat se confesse, raconte ses premiers émois gays alors qu’il n’était qu’un ado. Suit une étreinte chaude, l’homme va prendre son pied. Le gigolo s’en va. Il se retrouve dans les couloirs de l’immeuble, aux airs de labyrinthe. Toute la nuit, il va passer d’un appartement à l’autre , croisant différents hommes , tous gays. Un drogué qui le confond avec une vieille connaissance ou un personnage de My own private Idaho, un homo refoulé, un vieil homme seul, un jeune artiste en panne d’inspiration et en manque de câlins…Une nuit, moments fugaces, du plaisir et des révélations… (Tadah ! Blog)


Bande-annonce.

Vampire Boys (2011)


2011
USA
Réalisateur : Charlie Vaughn
Horreur, Romance
71 mn

Distribution :

Christian Ferrer (Caleb), Jason Lockhart (Jasin), Dylan Vox (Logan), Jess Allen (Dane), Tanner Acord (Adam), Ryan Adames (Paul), Zasu (Tara), Greg McKeon (Eli), Walter Delmar (Trevor), Marlene Mc'Cohen (Jen), Michael Shoel (Chub), Creep Creepersin (Clete), Buz Wallick (Cleb), Shana Eva (Cassandra), Jennifer Hanley

Bande-annonce.

vendredi 25 février 2011

Mambo Italiano (2003)


2003
Canada
Réalisateur : Emile Gaudreault
Comédie
99 mn

Distribution :

Luke Kirby (Angelo Barberini), Ginette Reno (Maria Barberini), Paul Sorvino (Gino Barberini), Sophie Lorain (Pina Lunetti), Stéphanie Vecchio (Maria), Mary Walsh (Lina Paventi), Claudia Ferri (Anne Barberini), Dino Tavarone (Giorgio), Peter Miller (Nino Paventi), Tim Post (Peter), Pierette Robitaille (Rosetta), Michel Perron (Le Père Carmignani), Lou Vani (Marco).

Synopsis :

Angelo vit avec sa famille qui n'a rien perdu de ses racines. Malgré l'incompréhension et la colère de ses parents, Angelo décide de s'installer dans un appartement. Un jour, il rencontre Nino, un copain d'enfance, rapidement, ils deviennent amants et s'installent ensemble...


Bande-annonce.


Mambo italiano
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Garçon d'honneur (1993)


Sortie en France 06 octobre 1993
Titre original : Hsi Yen
Taïwan
Réalisateur : Ang Lee
Comédie dramatique
102 mn

Distribution :

Ya-lei Kuei (Mrs. Gao), Sihung Lung (Mr. Gao), May Chin (Wei-Wei), Winston Chao (Wai-Tung Gao), Mitchell Lichtenstein (Simon), Dion Birney (Andrew), Jeanne Kuo Chang, Paul Chen (Invité), Chung-Wei Chou (Chef), Yun Chung (Invité), Ho-Mean Fu (Invité), Michael Gaston, Jeffrey Howard, Theresa Hou, Yung-Teh Hsu

Synopsis :

Naturalisé américain, Wai-Tung Gao mène une vie heureuse avec son amant Simon, à 15 000 Km de ses parents et des traditions chinoises. Mais celles-ci sont les plus fortes, et il apparaît évident que Wai-Tung doit épouser la pauvre Wei-Wei, mariage qui se célèbrera en grande pompe et en présence des parents de Wai-Tung...

Bande-annonce.

Minuit dans le jardin du bien et du mal (1998)


Année de production : 1997
Sortie en France 11 mars 1998
Titre original : Midnight In The Garden Of Good And Evil
Réalisateur : Clint Eastwood
Policier
155 mn

Distribution :

John Cusack (John Kelso), Kevin Spacey (Jim Williams), Jack Thompson (Sonny Seiler), Irma P. Hall (Minerva), Jude Law (Billy Hanson), Alison Eastwood (Mandy Nicholls), Paul Hipp (Joe Odom), Lady Chablis (Lady Chablis), Kim Hunter (Betty Harty).

Synopsis :

John Kelso, jeune journaliste new-yorkais, est envoyé à Savannah pour couvrir la fameuse réception qu'organise chaque année à Noël le riche collectionneur d'art Jim Williams. Mais à peine les festivités s'achèvent-elles que l'on apprend l'inculpation de Jim pour le meurtre de son compagnon, Billy Hanson, un gigolo connu de tous. Flairant un scandale mondain de grande ampleur, Kelso décide de rester afin de couvrir le procès. Il se mêle alors à la population locale pour tenter de découvrir une vérité qui s'avère à la fois complexe et troublante...


Bande-annonce.

Pour le pire et pour le meilleur (1997)


Année de production : 1997
Sortie en France : 18 février 1998
Titre original : As Good As It Gets
USA
Réalisateur : James L. Brooks
Comédie, Romance
138 mn

Distribution :

Jack Nicholson (Melvin Udall), Helen Hunt (Carol Connelly), Greg Kinnear (Simon Bishop), Cuba Gooding Jr. (Frank Sachs), Skeet Ulrich (Vincent Lopiano), Shirley Knight (Beverly Connelly), Yeardley Smith (Jackie Simpson), Lupe Ontiveros(Nora Manning), Jill the Dog (Verdell), Timer the Dog (Supporting Dog), Billy the Dog (Supporting Dog, Bibi Osterwald, Ross Bleckner (Carl), Bernadette Balagtas, Jaffe Cohen

Synopsis :

Melvin Udall, un écrivain misanthrope, écrit à la chaîne des romans sentimentaux qui comblent son sens pervers de l'autoridérision et lui permettent de vivre confortablement. Sa vie est réglée comme du papier à musique, il évite le contact humain hormis celui de Carol Connelly, une jeune mère célibataire, serveuse dans un restaurant où il prend ses repas.
Un jour, Simon Bishop, son voisin, artiste gay, est defiguré par deux voyous, le fils de Carol tombe malade et Melvin hérite du chien de Simon pendant son séjour à l'hôpital. Sa vie en est toute bouleversée.


Bande-annonce.

Loin du paradis (2002)


Année de production : 2002
Sortie en France : 12 Mars 2003
Titre original : Far From Heaven
USA, France
Réalisateur : Todd Haynes
Drame
107 mn

Distribution :

Julianne Moore (Cathy Whitaker), Dennis Quaid (Frank Whitaker), Dennis Haysbert (Raymond Deagan), Patricia Clarkson (Eleanor Fine), Viola Davis (Sybil), James Rebhorn (Le Docteur Bowman), Bette Henritze (Mme Leacock), Michael Gaston (Stan Fine), Ryan Ward (Hack), Lindsay Andretta (Janice Whitaker), Celia Weston (Mona Lauder), Barbara Garrick (Doreen), Olivia Birkelund (Nancy), Barbara Garrick (Doreen), Olivia Birkelund (Nancy), Stevie Ray Dallimore (Dick Dawson), Matt Malloy (L'Homme Au Visage Rouge), Chance Kelly, Brian Delate (Un Officier), Declan Baldwin (Un Officier), Joe Holt (Un Serveur).

Synopsis :

Dans l'Amérique provinciale des années cinquante, Cathy Whitaker est une femme au foyer exemplaire, une mère attentive, une épouse dévouée. Son sourire éclatant figure souvent dans les colonnes du journal local. Cathy sourit toujours. Même quand son mariage s'effondre, même quand ses amies l'abandonnent. Quand l'amitié qui la lie à son jardinier provoquera un scandale, elle sera forcée, derrière son sourire, d'affronter la réalité. Trop beau pour être parfait, la vie de cette femme bascule à jamais en cet automne de 1957, lorsqu'elle trouve son charmant mari au lit dans les bras d'un autre homme...

Secrets de tournage.

Cascades de prix

Prix de la meilleure actrice et de la meilleure photographie au Festival de Venise 2002, Loin du paradis a également été récompensé d'un ou plusieurs prix par la National Board of Review, le New York Film Critics Circle, le Los Angeles Film Critics Circle, le San Francisco Film Critics Circle, la Chicago Film Critics Association et le National Society of Film Critics. Le film a également glané cinq nominations aux Independent Spirit Awards, quatre aux Golden Globes et quatre citations aux Oscars 2003.

Un passage par Venise

Loin du paradis a été présenté en compétition lors de la 59ème Mostra de Venise.

Les retrouvailles Haynes-Moore

Loin du paradis marque les retrouvailles du réalisateur Todd Haynes avec l'actrice Julianne Moore, sept ans après Safe.

Références aux drames des années 50

Revendiquées par Todd Haynes, les références de Loin du paradis aux mélodrames des années 50 sont nombreuses, dans le fond (le rôle de la femme dans la société) comme dans la forme. Todd Haynes insiste particulièrement sur l'héritage des drames de Douglas Sirk, comme Tout ce que le ciel permet, réalisés dans les années 50 et qui ont largement influencé le metteur en scène de son propre aveu.

Des thèmes actuels

S'il se situe dans les années 50, Loin du paradis n'hésite pas à aborder des thèmes tabous à l'époque et encore très actuels comme l'homosexualité et du racisme. "Le racisme de la société américaine était relayé par des films issus de l'Amérique blanche", déclareTodd Haynes, "le racisme existe toujours de nos jours et à un degré incroyable. Les gens se retrouvent en conflit avec leur propre sexualité, même dans une société qui propose un peu partout des modèles "positifs". La race comme l'orientation sexuelle sont perçues par notre société comme génératrices de conflits. Ce sont des sujets totalement actuels."

La couleur des fifties

Pour bien coller à l'ambiance fifties de l'action, Todd Haynes n'a laisse aucun détail au hasard. Outre la photographie et la décoration des plateaux, un accent particulier a été mis sur la garde robe des acteurs, notamment celle de Julianne Moore. Cette tâche délicate a été confiée à la costumière Sandy Powell, qui avait déjà travaillé avec l'actrice sur La Fin d'une liaison et avec le réalisateur sur Velvet Goldmine avec une nomination à l'Oscar à la clé. Des réunions entre Sandy Powell, Julianne Moore et Todd Haynes ont été consacrées exclusivement au problème de la couleur dans le film. C'est ainsi qu'il a été décidé de donner une coloration blonde aux cheveux naturellement roux de Julianne Moore, car, selon la comédienne, "c'est ce que l'on voit toujours dans les films américains." Le souci du détail s'est retrouvé jusque dans le rouge à lèvre du personnage de Patricia Clarkson, "Cherries in snow" de la marque Revlon, qui existait déjà dans les années 50.

Tournage sur une base militaire

Située dans le Connecticut, l'action de Loin du paradis a été principalement filmée dans un terminal militaire désaffecté du New Jersey, à moins de 15 kilomètres de Manhattan. (AlloCine)


Bande-annonce.


Loin du paradis Bande annonce vost publié par CineMovies.fr - Les sorties ciné en vidéo

jeudi 24 février 2011

L’Homosexualité sans clichés

Une exposition photos à la faculté de médecine Lille II. L’initiative est assez rare pour être soulignée, surtout quand le thème est l’homosexualité. Proposés par l’association d’étudiants Silence H, les clichés de photographes amateurs traitent le sujet sans tabou.

Une trentaine de photographies viennent d’être affichées dans le hall de la fac de médecine ce lundi soir. Vue naïve d’un couple gay en balade dans les rues de Lille, corps nus superposés… les membres du club photo de Lille II ont confié trente-cinq clichés à l’association Silence H. Tous proposent un regard différent sur l’homosexualité. Les étudiants qui sortent de cours se baladent entre les agrandissements de papier glacé, mi-amusés, mi-gênés pour certains.

« Quand même, dans le hall de la fac, c’est abusé leur truc », entend-on ici. D’autres, même s’ils ne connaissent pas l’association, encouragent l’initiative. « Ça peut être difficile d’être homosexuel à la fac, souligne cette étudiante. C’est utile de faire parler de l’association. » Les membres de Silence H confirment l’idée. Ils ne cherchent pas à dénoncer, mais à gagner en visibilité. « Il y a une homophobie latente dans le milieu hospitalier, explique Ivan, qui a adhéré à l’association cette année. Dans les hymnes qui font partie du folklore par exemple.

“Les P1 sont des homosexuels, homosexuels…”, ça donne une idée. Les premières années peuvent avoir besoin de soutien. » Un soutien plus facile à chercher du côté de l’association que de l’administration. « Les responsables disent qu’ils sont là pour en parler, mais généralement, ils passent le sujet sous silence », remarque Marielle, également membre de Silence H. Pendant trois semaines, l’expo « Homosexualités » attend ceux qui préfèrent garder les yeux ouverts. (Actualités Gay

Jusqu'au 11 mars, hall du pôle formation de la faculté de médecine, avenue Eugène-Avinée à Loos. 

Leonardo Dicaprio

Leonardo Dicaprio agent homosexuel dans le prochain Clint Eastwood.

Le premier clap du nouveau film de Clint Eastwood vient tout juste d’être donné. J. Edgar, sera un biopic de J. Edgar Hoover, le créateur du FBI, et se penchera sur son homosexualité et sa relation amoureuse avec Clyde Tolson, le numéro 2 du FBI, ainsi que sur ses penchants pour le travestissement.

Leonardo Dicaprio obtient le rôle titre. Armie Hammer, vu dans The Social Network, jouera son amant.

L’homosexualité des deux hommes avait été dévoilée par un agent du FBI en charge d’écrire les mémoires de Hoover. A force de passer du temps avec lui, il avait deviné les penchants sexuels de ce dernier. Ce personnage est incarné par Ed Westwick, le Chuck Bass de la série Gossip Girl, et qui trouve ici son premier grand rôle au cinéma.

Également au casting : Naomi Watts, Judi Dench et Josh Lucas. (Actualité des Gays

Ils diront d'elle

Roman : L'histoire touchante d'une lesbienne en crise d'identité

Dans «Ils diront d'elle», Estelle est une lesbienne dont le couple se délite. Elle est hantée par l’absence d’un père qui a abandonné femme et enfants alors qu’elle avait 14 ans. Un roman touchant et réussi, saupoudrée d’un humour mordant.

Ils diront d'elle fleure bon la Charente Maritime et son rivage atlantique, région où l'auteure, Fanny Brucker, tient actuellement ses quartiers. C'est dans ce cadre que l'on rencontre Estelle, une lesbienne qui «a éloigné sa différence»: depuis 20 ans, elle vit loin d'une famille qui ne sait plus grand chose d'elle. Auprès d'eux, Estelle n'a jamais fait son coming out et se contente de non-dits. Elle vit avec Vanessa, sa compagne depuis huit ans, une écrivaine drôle et séduisante. Le temps passant, les deux femmes ne sont plus aussi unies...

Se révéler enfin

Mais c'est surtout son enfance qu'Estelle traîne comme un fardeau: à 14 ans, elle est bouleversée par le départ de son père, un coureur de jupons qui brise à jamais la douillette et rassurante harmonie familiale. Des décennies plus tard, elle reste persuadée qu'elle doit son attirance pour les filles à l'absence de cet homme qui a abandonné femme et enfants. C'est en pleine crise d'identité, et alors que ses parents ne sont plus de ce monde, qu'elle décide de renouer avec ses frères et soeurs. De se révéler enfin.

Pour son troisième roman, Fanny Brucker nous emballe avec cette histoire touchante. Au fil des pages, elle nous régale de ses réflexions acerbes et de son humour mordant. On sourit par exemple en lisant un passage qui réunit, le temps d'un dîner, Estelle, Vanessa et les parents de cette dernière, personnages racistes et incultes qui aiment «les blagues salaces et l'humour de Jean-Marie Bigard». Seul bémol: celles qui ne tiennent pas en place achèveront peut-être la lecture en manque d'action. Encore que... Car on se surprend à ne pas voir les chapitres passer: on découvre l'histoire d'Estelle comme si elle-même nous la racontait autour d'un café. (Têtu

Ils diront d'elle, de Fanny Brucker. - Editions JC Lattès, 17€

Appelez-moi Tennessee

«L'homosexualité est essentielle dans l’œuvre de Tennessee Williams».

Frédéric Sahner (ici en amant) et
Benoît Solès (Tennessee Williams)
.
«Un tramway nommé désir», «Soudain l’été dernier», ces deux pièces sont signées du génie Tennessee Williams. Mais qui était-il ? Dans «Appelez-moi Tennessee», à l’affiche en ce moment, Benoît Solès, lève le voile. Il nous en dit plus. 

Tennessee Williams, auteur américain homosexuel, aurait eu 100 ans cette année. Ses pièces Un tramway nommé désir, Soudain l’été dernier, Chatte sur un toit brûlant, et leurs adaptations cinématographiques, sont toutes devenues des chefs d’œuvre. Dans sa pièce Appelez-moi Tennessee, actuellement à l’affiche du Théâtre des Mathurins, le comédien Benoît Solès rend un vibrant hommage au dramaturge américain. Sans être complaisant. Entretien.

Comment est née votre pièce sur Tennessee Williams ?

Benoît Solès: J’ai commencé à lire sa biographie sur les conseils de ma mère. Lorsque le Théâtre des Mathurins m’a demandé si j’avais une pièce prête pour deux personnages, j’ai répondu que j’en avais une sur la vie de Tennessee Williams. J’ai dû l’écrire en toute vitesse.

Appelez-moi Tennessee s'articule autour d’une interview télévisée de l’écrivain...

J'ai imaginé une confrontation entre Tennessee et un présentateur blanc, hétérosexuel, incarnant parfaitement l’Amérique puritaine lors d’un show télévisé en direct en 1962 (extrait ici).  J’ai ajouté deux flashbacks: le premier quand Tennessee se fait quitter par son copain danseur, le second quand il rencontre Marlon Brando dans son cabanon de Key West. Il y aussi un flash-forward dans lequel on retrouve Tennessee Williams à la fin de sa vie, en proie aux médicaments et à l’alcool. 

En 1950, Time révèle son homosexualité. Comment traite-t-il ce thème dans son œuvre ?

C’est dans Chatte sur un toit brûlant (1955) qu’apparaît, pour la première fois, de façon claire la thématique homosexuelle. Dans l’histoire, Skipper se suicide car il a peur de ses sentiments pour Brick. Williams dira ouvertement qu’il est gay à l’âge de 57 ans dans le show télévisé de David Frost en 1968. Mais à l’époque, sa façon de vivre ne laissait aucun doute. Son rapport à l’homosexualité est essentiel dans son œuvre. Tennessee Williams ne pouvait écrire une pièce sans y placer un personnage qui le fasse fantasmer. 

Sa relation avec son compagnon Frank Merlo a duré une quinzaine d’années. C’est la période où il a écrit ses plus grandes pièces…

Dans les années 50, Tennessee Williams avait une certaine maturité artistique et sa relation avec Frank Merlo a sans doute apaisé ses névroses. Toutes ses grandes pièces ont été écrites avant 1962, l’année de la disparition de Merlo. Par la suite, il a sombré dans l’alcool, la dépression et une sexualité débridée, souvent consommée avec de jeunes gens.

Le personnage de Stanley dans Un tramway nommé désir est devenu emblématique de l’œuvre de Williams.

Brando a marqué les esprits avec son interprétation de Stanley Kowalski dans Un tramway… Il a également révolutionné la manière de jouer. Avant lui, les comédiens avaient un jeu souvent «très intellectuel». Brando, lui, avait une sensualité presque animale…

Que vous inspire chacune des grandes pièces de Tennessee Williams ?

Avec ses thématiques névrotiques et sexuelles nouvelles, Un Tramway nommé désir est sûrement la plus achevée, la plus forte. La Ménagerie de verre est la plus touchante. Une Chatte sur un toit brûlant est la plus audacieuse. Soudain l’été dernier est la plus cérébrale. La Nuit de l’iguane est… sa dernière bonne pièce. 

Comment expliquez-vous qu’Elizabeth Taylor, Montgomery Clift, Vivien Leigh, Paul Newman, etc. toutes les stars se sont retrouvées dans ses films ?

Toutes sauf Marilyn Monroe alors qu’elle avait toutes les qualités pour le faire. Tennessee était tout simplement le plus grand.

Un message à lui faire passer ?

J’espère qu’il comprendra que mon spectacle est un hommage sincère à son courage et à son élégance et qu’il m’excusera pour les libertés que j’ai prises par moments. Il y a également beaucoup de moi dans cette pièce. Je me permets pour terminer de citer Oscar Wilde: «Tout portrait qu'on peint avec âme est un portrait non du modèle, mais de l'artiste».

Appelez-moi Tennessee, jusqu’au 20 mars au Théâtre des Mathurins (petite salle), 36 rue des Mathurins, Paris (8e). Location: 01 42 65 62 46.

Sources et photos (Têtu) 

Melvil Poupaud

Melvil Poupaud remplace Louis Garrel dans le nouveau film de Xavier Dolan.

Le réalisateur de «J'ai tué ma mère» et des «Amours imaginaires» commence dimanche prochain le tournage de son nouveau film, une histoire d'amour complexe avec un personnage trans...

Coup de théâtre: Louis Garrel ne jouera finalement pas dans le nouveau film de Xavier Dolan, Laurence Anyways, dont le tournage débute dimanche prochain. L’acteur des Chansons d’amour devait camper dans ce film l'héroïne trans Laurence, biologiquement née homme, confronté à un amour complexe avec sa fiancée. Mais il a dû abandonner le projet pour des raisons de santé.

Heureusement, le réalisateur de J’ai tué ma mère a trouvé pour le remplacer un acteur talentueux et plein de charme: Melvil Poupaud. Ce jeune comédien a déjà une belle carrière cinématographique derrière lui. On l’a vu notamment dans les films Raoul Ruiz, Le Divorce de James Ivory ou encore Un conte de Noël d'Arnaud Desplechin. Mais l'un de ses plus grands rôles est sans doute celui de Romain, jeune trentenaire homo malade, dans Le Temps qui reste de Francois Ozon (photo ci-dessus et vidéo plus bas).

A Cannes en 2012 ?

Melvil Poupaud retrouvera dans Laurence Anyways Suzanne Clément (vue dans J’ai tué ma mère), Monia Chokri (Les Amours imaginaires) et Nathalie Baye qui campera la mère de Laurence. L'actrice Anne Dorval (J'ai tué ma mère) aura également un petit rôle. Le tournage du troisième long-métrage de Xavier Dolan sera une coproduction entre le Québec et la France et sera tourné entièrement au Québec.

Du 27 février au 12 avril, le réalisateur des Amours imaginaires mettra d’abord en boîte les scènes d’hiver à Montréal et à Charlevoix. Le tournage reprendra ensuite pendant un mois à l’automne. Une présentation du film au festival de Cannes 2012 est plus que probable. Le dernier film du Xavier Dolan, Les Amours imaginaires est nommé dans la catégorie «Meilleur film étranger» aux Césars qui seront décernés ce samedi. Le long-métrage est également en lice dans quatre catégories aux Jutra, les Oscar québécois, dont celle du meilleur film et de la meilleure réalisation. (Têtu

Kazaki

Le nouveau clip des Kazaki, quatre garçons sexy qui assurent en talons aiguilles.

Ces Ukrainiens jouent la carte du mystère... Mais leur marque de fabrique ne change pas: muscles, sensualité, chorégraphie... et hauts talons. 

Les Kazaky reviennent! Pas ceux de 1814 qui criaient «bistro, bistro» dans les cafés parisiens. Ces nouveaux cosaques (kazaky en russe) sont ceux qui composent ce boys band ukrainien, populaire dans leur pays d'origine et en Russie. Leur nouveau clip, Love, sorti hier, connaît déjà un beau succès sur Youtube (200 000 vues depuis).

Ce groupe fait baver les gays russes et ukrainiens, mais pas seulement. Débarquée sur la toile comme un ovni en septembre dernier, leur première vidéo In the middle a fait sensation au-delà des frontières de l'Est, et plus d'un million d'internaute a déjà regardé ce clip humide à la chorégraphie à la fois sexy et maîtrisée. Avec un gimmick en passe de devenir une marque de fabrique pour le groupe: des pas de danses exécutés par ces grands gaillards chaussés de talons aiguilles. Un peu d'ambiguïté, un peu de provoc, le tout arrosé de dance et servi chaud pour un public gay: le cocktail est dans l'air du temps. Certains n'hésitent pas à les surnommer «les Lady Gaga ukrainiens», ils ont d'ailleurs reçu les compliments de Pieter Henket, le photographe de la reine du Biz'art, ou encore du célèbre chorégraphe Jonte, qui règle au millimètre les performances époustouflantes de Beyoncé.

Fuck. Money. Fame. Sex. Beer.

Reste qu'on ne sait pas grand chose de ce groupe, qui joue d'ailleurs sur le mystère. Leur site officiel, pris d'assaut par des milliers de fans reste volontairement évasif. On sait juste le nom des quatre apollons: Oleg Gegel, Kirill Fedorenko, Arthur Gasparian et Stas Pavlov. Ils vivent en Ukraine et sont des danseurs et chorégraphes professionnels qui ont été recruté par le biais d'un concours de danse.

Yevgeniy Timokhin qui a réalisé les deux clips, n'est pas pour rien dans cette notoriété. Dans la dernière vidéo du groupe, les talons aiguilles sont de retour, dans un noir et blanc léché qui n'est pas sans rappeler le mythique Single Ladies de Beyoncé. Et un refrain éntêtant: Fuck. Money. Fame. Sex. Beer. Fashion. Tout un programme. (Têtu

Mister France 2011

Mister France 2011 : Les candidats la jouent «Alerte à Malibu»

On regarde pour se rincer l'oeil ou pour se marrer. Et finalement, le concours organisé par NRJ12 marche plutôt bien côté audience... La finale 2011 a lieu jeudi soir. Elle mélange cette année télé-réalité (avec éliminations) et vote du public... Découvrez les finalistes en photos ET vidéos...

C'est NRJ12 qui l'affirme. Au départ, ils étaient plus de 3000 prétendants. Et au final, seuls dix d'entre eux ont été sélectionnés par le comité Miser France pour s'envoler direction Miami et le Mexique pour « La Croisière des Misters»!

Exercices imposés

Pendant une semaine, nos mâles ont vécu sous le regard des caméras et du jury composé de (attention, c'est du lourd !): la Présidente du Comité Mister France Rachel Quesney, et de deux atouts charme: Astrid (Les Anges de la télé-réalité), et Caroline Receveur (Secret Story et La Maison du Bluff). Et bien sûr, Anthony Garcia, détenteur du titre...

Ces «rois de beauté» se sont prêtés aux figures imposées: cours de danse, défilés, séances photos, interviews, épreuves physiques, mais aussi de séduction. Et chaque jour, un candidat a été éliminé de la croisière. Seuls cinq d'entre eux seront sur le plateau de la finale diffusée en direct sur NRJ 12 et présentée par Clara Morgane. A vos votes.

Mister France 2011 - Jeudi 24 février 22h25 sur NRJ 12

Valentin Lucas, Mister Limousin.


Christian Auseaume, Mister Bretagne.


Jonathan Duforestel, Mister Picardie.


Lionel Fundere, Mister Auvergne.


Anthony Defrel, Mister Martinique.


Hugues Parsy, Mister Haute-Normandie.


Olivier Charpentier, Mister Midi-Pyrénées.


Sébastien Bucher, Mister Alsace.


Rodolphe Mondon Mister Bourgogne.


Sources : Têtu

mardi 22 février 2011

La León (2007)


Sortie en France 11 juillet 2007
France, Argentine
Réalisateur : Santiago Otheguy
Drame
85 mn

Distribution :

Jorge Roman (Alvaro), Daniel Valenzuela (El Turu), José Muñoz (Iribarren), Daniel Sosa (Le Père De Gadea), Ana Maria Montalvo (La Mère De Gadea), Aida Merel (Libraire), Diego Quiroz (Julio Le Marin), Jimena Covaco (Laura), Alfredo Norberto Rivas (Misionero I), Juan Carlos Rivas (Misionero Ii), Mirta Rivas (Misionero Femme), Esteban Gonzalez (Misionero Roman), Alberto Rivas (Misionero Frère Ii), Lorena Rivas (Misionero Fille), Marco Woinski (L'Allemand), Elba Estela Vargas (La Mère De Laura).

Synopsis :

Dans un labyrinthe de rivières et de ruisseaux, monde sensuel et sauvage, Alvaro mène une vie humble et solitaire, la pêche et la coupe des roseaux constituant son labeur quotidien. Son homosexualité et sa passion pour les livres font de lui un personnage à part parmi les habitants de cette région d’Argentine perdue dans le temps. Le seul lien entre ce territoire sans frontières définies et la ville est constitué par "El Leon". Ce bateau-bus est piloté chaque jour par El Turu, un homme violent et autoritaire, devenu le relais incontournable de toute communication entre les habitants. El Turu voit la différence d’Alvaro comme une menace et semble déterminé à le harceler…

Secrets de tournage

Un premier film

La León est le premier long métrage réalisé par Santiago Otheguy. Auparavant, il avait travaillé sur plusieurs courts métrages, des campagnes télévisées et aussi deux documentaires.

Un héros : le Delta de Paraná

Mythique à l'époque de la conquête espagnole, le Rio Paraná est le fleuve le plus vaste du monde. Il prend sa source au Brésil, redescend ensuite jusqu'en Argentine puis rejoint le Rio Uruguay, avant de se déverser à hauteur de Buenos Aires dans le Fleuve de l'Argent (Rio de la Plata). C'est là qu'il se divise en de multiples affluents pour former le Delta du Paraná, plein de méandres aquatiques. Dans La León, ce lieu joue un rôle à part entière et participe à toute l'esthétique du film, autant par son immensité que parce qu'il est aujourd'hui désertifié. "Je voulais écrire un film où la nature jouerait un rôle majeur. J'ai choisi le Delta du Paraná en Argentine et son labyrinthe de rivières, sa nature luxuriante et indomtée, ses habitants épars et silencieux" explique le réalisateur Santiago Otheguy.

Des hommes lâchés dans la nature

Au sein de cet univers de dédales et de solitudes, le réalisateur a choisi de confronter deux êtres humains très différents. Dans La León les relations humaines se calquent d'ailleurs sur le rythme même de la nature. "Dans ce monde j'ai imaginé deux hommes, comme deux forces contraires, qui vont s'opposer jusqu'à l'affrontement. Mon but était de capter les pulsions qui animent les êtres. Je voulais une histoire qui avance comme les eaux du fleuve, comme un lent courant, irréversible, impossible à remonter."

Débutants et professionnels

La majorité des personnages de La León sont joués par des habitants de la région du Delta de Paraná. Seuls les deux rôles principaux sont tenus par des comédiens professionnels. Jorge Roman incarne le rôle d'Alvaro et Daniel Valenzuela interprète El Turu. Tous deux sont issus du Nouveau Cinéma Argentin.

Un univers à l'horizontal

Afin de représenter le Delta dans toute sa splendeur et tel qu'on le voit à l'oeil nu, Santiago Otheguy savait quelle format de projection il se devait d'utiliser. "J'ai construit le film comme un western dont l'action se situerait dans un désert d'eau. Ce désert, ce monde horizontal, m'est apparu comme devant être capté en format cinémascope, le seul à pouvoir rendre compte de l'immensité et de l'absence de limites de ce territoire."

Du Blanc et du noir

Une grande partie de l'esthétique de La León repose sur l'utilisation du noir et blanc. Dans l'esprit du réalisateur, ce choix impose de suite une certaine liberté dans la manière de représenter le réel et permet ainsi de s'éloigner du style documentaire. "Le Delta du Paraná apparaît alors comme un territoire hors du temps, hors de tout référentiel géographique où le récit prend une autre dimension et révèle, sans pour autant forcer l'interprétation, des sujets comme la peur de l'autre, la discrimination, le pouvoir et la frustration. Le Delta est représenté comme un territoire à prendre, comme un pays à bâtir..."

De l'immobilité pour fixer le mouvement

Santiago Otheguy a beaucoup réfléchi sur la manière de tourner les plans de La León. Il a finalement pris le parti de faire des plans fixes afin de contraster avec l'univers mobile dans lequel les personnages sont englobés. "Le monde d'Alvaro et du Turu bouge et dérive sans cesse tandis que la caméra l'observe, immobile. J'ai, la plupart du temps, filmé à distance car je voulais perturber le moins possible l'objet filmé."
Récompensé à Berlin

La León a été primé au Festival de Berlin 2007. Le film a reçu la Mention spéciale Teddy Award, une section qui récompense les films s'intéressant à l'homosexualité.  (AlloCine)


Bande-annonce.


La León Bande annonce vost publié par CineMovies.fr - Les sorties ciné en vidéo
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