1999
USA
Réalisateur : Victor Salva
Drame
95 mn
Distribution :
Jason Behr (Campbell Farraday), Dean Stockwell (Del Farraday), James Remar (Frank Dabbo), Robert Glen Keith (D.J. Farraday), Jaimz Wolvett (Red Tenney), Joseph Kell (Gary Desoto), Thomas G. Waites (John Willio), Rondell Sheridan (Dixon), Marianna Elloitt (Macintosh), Brenda James (Ginny Farley), Nancy Sawyer (Jamie Cutter), Joseph Foss, George Georgiadis (Cabby), Andreas Michael Lamelas, Kenny Cloutier
Synopsis :
Thriller américain hors norme où un adolescent gay se venge de son père en l'attirant dans un traquenard au fond des bois.
Rejeté par un père qui a brisé son histoire d'amour, Campbell Farraday (Jason Behr) se lie d'amitié -et même plus- avec un taulard et monte un piège afin de se venger de son père. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu.
Rapport à l'homosexualité.
Le héros joué par Jason Behr est gay.
Note.
Etonnante production indépendante, Rites of Passage part d'un concept de film ayant en toile de fond une crise familiale pour aboutir à un épatant thriller tendu.
Réalisé par Victor Salva, réalisateur gay de son état, il raconte l'histoire d'une famille composée d'un père brutal et homophobe avec ses deux fils, l'un gay mal dans sa peau et l'autre victime de sa médicorité banlieusarde. Lors d'une retraite au bord d'un lac en pleine foret, le fils gay et son père vont s'appreter à regler leurs comptes lorsqu'un groupe d'ex-taulards débarquent. Semant la violence sur leur passage, il s'avère que le fils gay est l'origine de tout cela.
Victor Salva raconte qu'il s'est inspiré d'événements de son passé pour écrire son scénario (le commentiare du DVD ZONE 1 est d'ailleurs plus qu'intéressant sur la genèse du film). Cela a été vécu aussi de manière cathartique, Rites of Passage faisant directement suite à sa sortie de prison. Victor Salva a en effet été condamné,malgré son dénigrement, pour pédophilie puis mis au ban d'Hollywood. Il avait réalisé POWDER en 1995 qui s'était avéré un énorme succès commercial.
Rites of Passage est une oeuvre mature, proche de ses personnages et traite avec un sens du rentre-dedans l'homophobie tranquille de certains parents. Le couple père fils joué par Dean Stockwell/Jason Behr fonctionne à merveille en ce sens. Et Jason Behr est remarquable dans son rôle de jeune gay d'écorché vif.
Il est aussi très rare de trouver l'homosexualité (homophobie, coming out...) au centre d'un thriller américain alors qu'on s'attend à trouver ces thèmes nichés au creux d'une comédie ou d'un drame. C'est suffisamment rare (et excellement filmé) pour être noté.
Ce n'est pas un film gay à proprement parler, mais comment un héros gay s'intègre dans la vie de ceux qui ne le sont pas. il échappe à tout accent mélodramatique et évite le piège de la prise de parti du bon contre les méchants. Tant cette barrière entre le bien et le mal demeure ici floue et insoupçonnée. (Media G)
Rejeté par un père qui a brisé son histoire d'amour, Campbell Farraday (Jason Behr) se lie d'amitié -et même plus- avec un taulard et monte un piège afin de se venger de son père. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu.
Rapport à l'homosexualité.
Le héros joué par Jason Behr est gay.
Note.
Etonnante production indépendante, Rites of Passage part d'un concept de film ayant en toile de fond une crise familiale pour aboutir à un épatant thriller tendu.
Réalisé par Victor Salva, réalisateur gay de son état, il raconte l'histoire d'une famille composée d'un père brutal et homophobe avec ses deux fils, l'un gay mal dans sa peau et l'autre victime de sa médicorité banlieusarde. Lors d'une retraite au bord d'un lac en pleine foret, le fils gay et son père vont s'appreter à regler leurs comptes lorsqu'un groupe d'ex-taulards débarquent. Semant la violence sur leur passage, il s'avère que le fils gay est l'origine de tout cela.
Victor Salva raconte qu'il s'est inspiré d'événements de son passé pour écrire son scénario (le commentiare du DVD ZONE 1 est d'ailleurs plus qu'intéressant sur la genèse du film). Cela a été vécu aussi de manière cathartique, Rites of Passage faisant directement suite à sa sortie de prison. Victor Salva a en effet été condamné,malgré son dénigrement, pour pédophilie puis mis au ban d'Hollywood. Il avait réalisé POWDER en 1995 qui s'était avéré un énorme succès commercial.
Rites of Passage est une oeuvre mature, proche de ses personnages et traite avec un sens du rentre-dedans l'homophobie tranquille de certains parents. Le couple père fils joué par Dean Stockwell/Jason Behr fonctionne à merveille en ce sens. Et Jason Behr est remarquable dans son rôle de jeune gay d'écorché vif.
Il est aussi très rare de trouver l'homosexualité (homophobie, coming out...) au centre d'un thriller américain alors qu'on s'attend à trouver ces thèmes nichés au creux d'une comédie ou d'un drame. C'est suffisamment rare (et excellement filmé) pour être noté.
Ce n'est pas un film gay à proprement parler, mais comment un héros gay s'intègre dans la vie de ceux qui ne le sont pas. il échappe à tout accent mélodramatique et évite le piège de la prise de parti du bon contre les méchants. Tant cette barrière entre le bien et le mal demeure ici floue et insoupçonnée. (Media G)
Extrait.