1997
USA
Réalisateur : Victor Mignatti
Comédie, Romance
110 mn
Distribution :
Aaron Williams (Robert), Michael Lucas (Marc), Mara Hobel (Cynthia), Hugh Panaro (David), Tyagi Schwartz (Carl), Gary Janeti (Zola), Samy the Mouse, Alan Filderman, Benim Foster, James Lecesne, Gerry McIntire (Jerry), Barbara Winters Pinto, Jean Loup (Punk), Jonathan Walker (Chuck), Richard Davidson (The John), Michael Jefferson (Drag Queen)
Synopsis :
Robert (Aaron Williams) et Marc (Michael Shawn Lucas) sont apprentis comédiens à Broadway, New York. Robert est plutot timide, fou amoureux de Marc mais n'ose se déclarer. Ils sont amis avec Cynthia (Mara Hobel) avec qui Marc partage son appartement. Acheteuse invétérée, obsédée par sa surcharge pondérale, au chomage, Cynthia est la fag hag parfaite : drôle, pétillante, réparties qui tuent...tout ce petit monde va se trouver bouleversé lorsque Marc tombe amoureux de David (Hugh Panaro), un musicien en devenir. David emménage avec Marc, au désespoir de Robert.
[Broadway Damage est une comédie très romantique, comme se plait à l'indiquer le film annonce. Et pour une fois, la publicité ne ment pas sur le produit. C'est exactement le type du film, au moment du générique de fin, qui laisse un sourire sur le visage. Peu de films à thélatique gay ont en effet cette capacité à donner une image positive, sans sombrer dans le ridicule et le cliché communautaire.
Avec visiblement peu de bidget en poche, le réalisateur a su rendre attachants ses personnages et éviter les pièges des clichés inhérentsà ce type de films bourgeonnant aux USA à la fin des années 90 (étalons-modèles Calvin Klein pour héros, jeune et tout le temps aux trois quart à poil & ode à la réussite sociale). Les héros demeurent proches du quotidien, de ler physique jusqu'à leur vie. Le personnage qui vole la vedette est sans conteste Mara Hobel*, la fag hag excentrique à qui on peut tout pardonner.
Tendre envers les situations que chacun traverse, Broadway Damage fait qu'on intéresse véritablement à chaque personnage et aux sentiments qu'ils expriment. Laissant le cynisme de côté, il s'attache à décrire un côté très peu représenté dans le cinéma gay : l'amitié gay, la vie gay -sans boites de nuits, bars etc...- intégrée dans une société. L'homosexualité vue non pas comme un problème quelconque mais comme faisant partie d'un tout : un point de vue optimiste doublé d'un ton romantique et positif. la romance gay existe donc bien.
Bande-annonce.