Membres

Homosexualité au cinéma


Homosexualité au cinéma

L’homosexualité au cinéma consiste à montrer au cinéma des situations où l'homosexualité, sous toutes ses formes, est présente et non-dissimulée.

Longtemps quasi-inexistante ou censurée, c'est une thématique qui ne s'est développée vraiment au cinéma qu'à partir des années 1960, marquées par la libération des mœurs.

Plus qu'en littérature peut-être, l'homosexualité a eu au cinéma une fonction marquée de revendication. Cela tient au fait que ce moyen d'expression s'est développé dans cette période de libération des mœurs, mais aussi peut-être à ce que les images permettent de toucher plus directement le public. Néanmoins, la présentation de l'homosexualité, sous toutes ses formes, ne se résume pas à son illustration ou à sa défense. Le tournant en ce domaine, grand-public, semble avoir été atteint en 2006 par Le Secret de Brokeback Mountain d'Ang Lee qui, par son succès mondial, le nombre impressionnant de récompenses et les réactions qu'il a déclenchées, a permis sans doute d'atteindre une nouvelle dimension à ce genre, un impact social avec un vaste écho. Deux ans plus tard, avec Harvey Milk de Gus Van Sant, pour lequel Sean Penn remporte l'Oscar du Meilleur acteur, « c'est le premier film hollywoodien grand public où le personnage est gay sans s'excuser de l'être ».

Les formes que peut prendre l'homosexualité au cinéma sont donc, de façon schématique, au nombre de trois :

* revendicatrice : c'est une fonction bien représentée à partir des années 1990. Citons en vrac Fucking Åmål, Before Night Falls, Memento Mori (qui peut paraître timide à des yeux occidentaux mais marque un grand pas en avant en Corée du Sud)

* esthétique : on a un prototype de cette homosexualité « distanciée » avec Persona d'Ingmar Bergman, où tout se résume à un jeu de reflets, d'ombres et d'illusions ; le même fonctionnement se retrouve dans Mulholland Drive de David Lynch

* jouissive : cette dernière fonction peut inspirer le meilleur comme le pire, du Théorème de Pier Paolo Pasolini au Caravaggio de Derek Jarman en passant par Tabou de Nagisa Ōshima. Il s'agit souvent (mais pas toujours) de films faits par des homosexuels pour un public homosexuel, ce qui les rend parfois un peu répétitifs.

Proches de la fonction revendicatrice mais un peu à part, certains films se contentent de montrer sans vraiment juger, comme My Beautiful Laundrette de Stephen Frears. (Wikipédia)

jeudi 8 novembre 2007

Le Fils Préféré (1994)


France
Date de sortie : 21 Décembre 1994
Réalisateur : Nicole Garcia
Producteur : Philippe Carcassonne, Alain Sarde
Scénariste : Nicole Garcia, François Dupeyron, Jacques Fieschi
Directeur de la photographie : Eric Gautier
Compositeur : Philippe Sarde
Monteur : Yann Dedet, Agnès Guillemot
Comédie dramatique
110 mn
Distribution :
Gérard Lanvin (Jean-Paul), Bernard Giraudeau (Francis), Jean-Marc Barr (Philippe), Roberto Herlitzka (Raphaël), Margherita Buy (Anna Maria), Pierre Mondy (Le Dentiste), Karin Viard (Martine), Philippe Duclos (Vogel), Marc Berman (Bernard), Mark Saporta, Jean-Chrétien Sibertin-Blanc.
Synopsis :
Gérant d'un hôtel à Nice, Jean-Paul Mantegna est aux abois, il a en effet tout à craindre du contrôle fiscal auquel il est soumis et n'a plus d'argent pour poursuivre la construction de son dancing restaurant en bord de mer que pour rembourser son principal usurier, qui ne cesse de le harceler. Son père, Raphaël, un vieil immigrant dont il est le seul à s'occuper et son frère aîné, Francis, professeur à Martigues, n'ayant pas les moyens de lui venir en aide. Il se rend à Milan pour tenter d'obtenir la somme nécessaire auprès de son frère cadet, Philippe, riche avocat d'affaires. En vain. Là, il revoit Anna Maria, la femme de Philippe, avec laquelle il vécut autrefois une aventure passionnée...

Aucun commentaire:

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...