Thaïlande
Date de sortie : 03 Septembre 2003
Réalisateur : Yongyooth Thongkonthun
Scénariste : Jira Malikul
Comédie
104 mn
Distribution :
Jesdaporn Pholdee (Chai), Sahaphap Tor (Mon), Ekachai Buranapanit (Wit), Giorgio Maiocchi (Nong), Chaicharn Nimpulsawasdi (Jung), Kokkorn Benjathikoon (Pia), Shiriohana Hongsopon (L'Entraîneur), Phomsit Sitthijamroenkhun (Avril), Sutthipong Sitthijamroenkhun (Mai), Anucha Chatkaew (Juin)
Synopsis :
En Thaïlande, les joueurs d'une équipe de volley-ball démissionnent quand une femme, lesbienne, vient les entraîner. Cette équipe est alors remplacée par une bande de gays, de transexuels et de travestis qui sèment la panique dans les stades! Contre toute attente la joyeuse troupe va se qualifier pour le championnat national. (Comme au Cinéma.com)
Critique :
Une comédie où l'on rit thaï
SATREELEX est revigorant et rafraîchissant. Plus que l’adaptation d’une histoire vraie, le long-métrage de Yongyooth Thongkonthun est une révélation. Après l’horreur et les polars, le cinéma thaïlandais joue la carte de l’humour, et s’en sort admirablement bien.
Frôlant parfois la caricature, SATREELEX échappe au burlesque grâce à la finesse de l’interprétation de ses acteurs. Pour éviter de faire un film de «ghetto» homosexuel, le réalisateur a recruté des comédiens en majorité hétéros. Il a eu raison : ils ont le ton juste. De ce fait, le spectateur s’attache vite aux personnages. On les aime parce qu’ils (elles ?) sont natures, parce qu’ils sont motivés par le sport et non par la victoire. On les adore parce qu’ils ne veulent qu’une chose : être considéré dignement par la société.
Malgré ce casting de qualité, le long-métrage présente des longueurs. Les scènes censées être les plus amusantes sont tellement kitsch qu’on en sourit, ébêté par le grotesque de ces images. SATREELEX a les défauts des premiers films occidentaux traitant de l’homosexualité. Il est touchant mais reste une espèce de fantaisie. C’est un premier pas…
Le long-métrage a aussi les inconvénients d’une première œuvre. Yongyooth Thongkonthun commet quelques erreurs dans sa mise en scène. Certains passages auraient du être coupés au montage afin de donner plus de légèreté au tout. D’autre part, les standards du septième art thaï ne sont certainement pas les nôtres !
Rien d’étonnant donc dans le fait que SATREELEX ait été là-bas un véritable carton au box-office, se plaçant devant MISSION IMPOSSIBLE et X-MEN. 100 millions de bath (1,8 millions d’euros) ont été encaissés en Thaïlande. Le succès a poursuivi le film au Japon, à Hong-Kong, en Australie, en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne, etc. Cet engouement national et international a permis de tourner la suite des aventures de nos héros. SATREELEX 2 est sorti en mars 2003 à Bangkok.
Finalement, SATREELEX-THE IRON LADIES est un objet de curiosité. Ces «dames de fer» nous font passer un réel bon moment et révèlent, par la même occasion, la qualité de la production thaïlandaise. (Marie-Caroline Mabille, Comme au Cinéma.com)
SATREELEX est revigorant et rafraîchissant. Plus que l’adaptation d’une histoire vraie, le long-métrage de Yongyooth Thongkonthun est une révélation. Après l’horreur et les polars, le cinéma thaïlandais joue la carte de l’humour, et s’en sort admirablement bien.
Frôlant parfois la caricature, SATREELEX échappe au burlesque grâce à la finesse de l’interprétation de ses acteurs. Pour éviter de faire un film de «ghetto» homosexuel, le réalisateur a recruté des comédiens en majorité hétéros. Il a eu raison : ils ont le ton juste. De ce fait, le spectateur s’attache vite aux personnages. On les aime parce qu’ils (elles ?) sont natures, parce qu’ils sont motivés par le sport et non par la victoire. On les adore parce qu’ils ne veulent qu’une chose : être considéré dignement par la société.
Malgré ce casting de qualité, le long-métrage présente des longueurs. Les scènes censées être les plus amusantes sont tellement kitsch qu’on en sourit, ébêté par le grotesque de ces images. SATREELEX a les défauts des premiers films occidentaux traitant de l’homosexualité. Il est touchant mais reste une espèce de fantaisie. C’est un premier pas…
Le long-métrage a aussi les inconvénients d’une première œuvre. Yongyooth Thongkonthun commet quelques erreurs dans sa mise en scène. Certains passages auraient du être coupés au montage afin de donner plus de légèreté au tout. D’autre part, les standards du septième art thaï ne sont certainement pas les nôtres !
Rien d’étonnant donc dans le fait que SATREELEX ait été là-bas un véritable carton au box-office, se plaçant devant MISSION IMPOSSIBLE et X-MEN. 100 millions de bath (1,8 millions d’euros) ont été encaissés en Thaïlande. Le succès a poursuivi le film au Japon, à Hong-Kong, en Australie, en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne, etc. Cet engouement national et international a permis de tourner la suite des aventures de nos héros. SATREELEX 2 est sorti en mars 2003 à Bangkok.
Finalement, SATREELEX-THE IRON LADIES est un objet de curiosité. Ces «dames de fer» nous font passer un réel bon moment et révèlent, par la même occasion, la qualité de la production thaïlandaise. (Marie-Caroline Mabille, Comme au Cinéma.com)
DVD
- Image : 16/9 compatible 4/3 – Format 1.66
- Son : Stéréo 2.0 Thaïlandais
- Sous-titres : Français
- Bonus :
- Bande Annonce
- Interview de l'équipe originale
- Les acteurs : qui sont-ils ?
- Carnet musical
- Satreelex Attitude, Galerie photos
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