Année de production : 1998
Sortie en salles : 02 juin 1999
France
Réalisateur : Jean-Claude Guiguet
Comédie dramatique
95 mn
Sortie en salles : 02 juin 1999
France
Réalisateur : Jean-Claude Guiguet
Comédie dramatique
95 mn
Distribution :
Veronique Silver (La narratrice), Fabienne Babe (Anna), Stéphane Rideau (Marco), Philippe Garziano (Pierre), Bruno Putzulu (David), Gwenaëlle Simon (Isabelle), Jean-Christophe Bouvet (Le passager), Marie Rousseau (Christine), Thomas Badek (le golden boy et le médecin), Laurent Aduso (le malade), Serge Bozon (un voyageur), Sébastien Charles (Raoul), Marie-Christine Damiens (Marie), Frederic Merlo (Le contrôleur)
Synopsis :
Un jour comme les autres dans un tramway de la banlieue parisienne ; des passagers, habitués ou occasionnels, muets et irritables ou, au contraire, prêts à se confier. Parmi eux, une femme nous parle, nous entraîne dans l'intimité de certains : ce jeune homme, par exemple, va fleurir la tombe de son ami mort du sida. Ou cet autre, obsédé par les pieds féminins, au point qu'il épousera un laideron, bien doté sur ce plan ! Et Christine, jeune femme au visage grave, qui regarde et écoute. Et Pierre, venu du sud pour être vigile : il aime, plus qu'elle ne l'aime, Anna, une infirmière qui veut garder son indépendance.
Voici Marco : il vient de perdre son travail, remarque David, un prof de maths, l'aborde et engage avec lui une liaison amoureuse qui débouche sur une amitié sincère. La passagère-narratrice élève parfois le ton, épingle une société malade, du sida, mais aussi de pollution, de solitude, de désespérance. Là, un homme d'allure bourgeoise livre à tue-tête des considérations sur la sexualité (" Le désir circule... ") et ses paradoxes (" Ma femme est un pédé ! ").
La narratrice aussi a une histoire : elle travaille dans un hôpital, sort d'une grave dépression et conseille une jeune collègue découragée. Quant à Christine, c'est sa fille : victime du travail précaire, des contraintes économiques, elle profère, avec des anonymes, hommes, femmes ou enfants, vêtus de noir, la litanie des maux de ce temps.
Pourtant ce voyage invite, malgré les obstacles et les menaces, à une quête du bonheur, même fugace. La nuit est tombée, le tramway passe près d'un cimetière. " Bonsoir, mes dormeurs " dit la narratrice aux tombes alignées. (Le Cinéma Français)
Voici Marco : il vient de perdre son travail, remarque David, un prof de maths, l'aborde et engage avec lui une liaison amoureuse qui débouche sur une amitié sincère. La passagère-narratrice élève parfois le ton, épingle une société malade, du sida, mais aussi de pollution, de solitude, de désespérance. Là, un homme d'allure bourgeoise livre à tue-tête des considérations sur la sexualité (" Le désir circule... ") et ses paradoxes (" Ma femme est un pédé ! ").
La narratrice aussi a une histoire : elle travaille dans un hôpital, sort d'une grave dépression et conseille une jeune collègue découragée. Quant à Christine, c'est sa fille : victime du travail précaire, des contraintes économiques, elle profère, avec des anonymes, hommes, femmes ou enfants, vêtus de noir, la litanie des maux de ce temps.
Pourtant ce voyage invite, malgré les obstacles et les menaces, à une quête du bonheur, même fugace. La nuit est tombée, le tramway passe près d'un cimetière. " Bonsoir, mes dormeurs " dit la narratrice aux tombes alignées. (Le Cinéma Français)
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