2006
Grèce, Allemagne, République de Macédoine, Albanie
Réalisateur : Angeliki Antoniou
Drame
108 mn
Distribution :
Eshref Durmishi (Eduart), André Hennicke (Christoph), Ndriçim Xhepa (Raman), Ermela Teli (Natasha), Adrian Aziri (Elton), Gazmend Gjokaj (Pedro), Manos Vakousis (Giorgos Harisis), Edi Mehana (Ali), Ekrem Ahmeti, Hristos Antoniou, Dimitris Baboukidis, Ogzjim Bertji, Elhame Bilal (Linda), Platonas Brakoulias, Blerim Darlishta, Armando Dauti (Ilyr), Jean-Jacques Dechaut, Giorgos Douatzis, Thanassis Dovris, Visar Etemi (Ismaili), Meletis Georgiadis, Hasan Gioni, Antonis Hatzis, Besa Imami, Marios Ioannou, Ornela Kapetani, Dimitris Katsopoulos, Doue Kolla, Elton Kostouri, Nikos Lambrou, Dimitris Liolios, Zimer Mehana, Florian Meko, Bardi Moutslari, Anastasis Nihno, Viktor Paboukidis, Altin Pegol, Fation Pegol, Christo Plaka, Frank Prenga, Mihalis Seferidis, Blendar Tarai, Christoforos Tarai, Lino Totai, Haki Tsalihi, Ermal Tsela, Leonard Tsiko, Artour Tsora, Panayotis Tsora, Entouan Tsoutsi, Gramos Ymeri, Lulzim Zeqja
Synopsis :
Directement inspiré par des rencontres et des entretiens avec un prisonnier albanais incarcéré en Grèce, le film se déroule entre les deux pays. Raskolnikov moderne, Eduart est un jeune homme blessé. Élevé au sein d’une famille dominée par un père militaire, il a vécu une enfance et une adolescence dans un climat de violence et d’oppression. Avec deux amis, il rêve de quitter l’Albanie pour la Grèce et de former un groupe de rock. C’est ainsi que les trois garçons tentent le voyage en passant illégalement la frontière. La neige et les loups… Un des garçons y laisse sa peau et les deux autres arrivent à Athènes où ils vivent d’expédients, de larcins, de relations homosexuelles tarifées… Jusqu’au drame. Eduart tue un homme. Raflé et reconduit à la frontière albanaise, il retrouve sa famille et surtout sa jeune sœur dont il est très proche, mais son père le dénonce à la police pour un vol qu’il a commis des années auparavant. Commence alors son calvaire dans une prison albanaise que la réalisatrice filme à la fois avec un réalisme cru et une grande pudeur. Les images suggèrent, les regards sont parfois presque insoutenables, la violence est latente. Eduart, qui a toujours réagi à la violence par la violence, prend alors conscience, grâce à sa rencontre avec un médecin allemand, des autres et de lui-même. (Divergences)
Bande-annonce
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